Aujourd'hui Dmitri Orlov laisse la parole à Adrian Kuzminski qui nous parle de la création monétaire. Si vous ne connaissez pas le sujet, si vous pensez que les banques distribuent le crédit à partir des dépôts bancaires, laissez tomber tout le reste, il est temps d'investir en priorité sur le sujet.. Si on parle de complots, c'est le complot des élites contre les peuples. La mise en esclavage par la dette avec la participation volontaire de nous tous. Il est donc très intéressant et significatif de voir que Dmitri Orlov a une très bonne connaissance de ce sujet ultra sensible, la pierre angulaire du Système. A la fin de l'article, je vous propose de découvrir quelques liens complémentaires et un artiste atypique de la vulgarisation de la chose monétaire.
«Ceux que les dieux veulent détruire, ils les rendent d’abord fous»
passe pour une citation attribuée à tort à Euripide. Elle semble
décrire l’état actuel des choses en ce qui concerne le déroulement de
l’imbroglio grec. C’est une tragédie grecque en tous point : nous avons
les différents eurocrates, élus, non élus, ou bientôt-non-élus,
trébuchant sur la scène en vomissant d’absurdes bêtises, et nous avons
le chœur de l’électorat grec annonçant bruyamment au monde quelle
absurdité fantaisiste est tout ceci, au moyen d’un référendum.
Il y a quelque temps, j’ai eu le plaisir d’entendre
Sergey Glazyev – économiste, homme politique, membre de l’Académie des
sciences, conseiller du Président Poutine – dire quelque chose qui
confirme complètement ma propre pensée. Il a dit que tous ceux qui
connaissent les mathématiques peuvent voir que les États-Unis sont au
bord de l’effondrement parce que leur dette a augmenté de façon
exponentielle.
Afin de comprendre ce qu’il se passe réellement dans le
monde entier en termes d’effondrement de l’économie, nous devons mettre
de côté les fausses versions grand public de la réalité. Quand on pense à
l’UE et à ses turbulences financières actuelles, il est très important,
à certains égards, d’ignorer la Grèce complètement. C’est ça, oubliez
tout le drame entourant les supposées obligations de la dette grecque.
Vont-ils trouver un moyen de payer les créanciers? Vont-ils faire
défaut? Va-t-il y avoir un accord entre la Russie et les BRICS? Y
aura-t-il des concessions de dernière minute pour sauver le système? Peu
importe. Tout ce cinéma n’est qu’un soap opera, un théâtre Kabuki complexe géré par des financiers internationaux et des élites mondialisées.