Article original de Brandon Smith, publié le 12 Septembre 2016 sur le site jonrappoport
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
Hillary a titubé et était proche de s’évanouir au mémorial du 9/11. La vidéo est disponible ici sur infowars, qui raconte l’histoire.
J’ai écrit au sujet de ses problèmes de santé avant, y compris sur le Coumadin qu’elle prend pour fluidifier son sang
et éviter des caillots sanguins, et la contre-indication de voyager en
avion parce que de nouveaux caillots sanguins potentiellement mortels
pourraient se former.
J’ai écrit et je persiste à dire que de puissants joueurs du camp
démocrates vont continuer l’élection dans cette configuration, même si
Hillary doit être traînée jusqu’au Bureau ovale pour y mourir. Ils ne
s’en soucient pas.
Après l’évanouissement d’Hillary au mémorial 9/11, le Washington Post, cet organe de la vérité incontestée, reconnait qu’il est maintenant acceptable de poser des questions polies au sujet de sa santé. Bien joué, les gars. Quelle prise de risque! Merci beaucoup.
Je pense qu’il est temps pour les grands médias de prendre une position franche à propos d’Hillary : «Elle
est peut être très malade, dangereusement, mais c’est encore un crime
de le souligner parce que c’est une position sexiste, et d’ailleurs,
cette publicité malencontreuse pourrait permettre à Trump de se glisser
jusqu’à la Maison Blanche, sans compter que nous les journaux avons fait
des dons à la Fondation Clinton. Elle est Hillary et nous l’aimons et
nous ne voulons pas penser que quelque chose de mauvais puisse lui
arriver parce que cela serait trop triste.»
Je pourrais accepter cette déclaration.
La toux publique contenue d’Hillary. L’instabilité physique. L’évanouissement. Le conseiller, Todd Madison, s’avançant sur scène,
mettant sa main sur elle, en lui disant de continuer à parler, comme si
elle avait oublié ce qui se passe. Vous devez en conclure que ses
médecins ont essayé tout ce qu’ils pouvaient pour la garder debout et en
état de marche, mais si c’est le mieux qu’ils peuvent faire, alors elle
est vraiment dans un sale état.
L’hypothèse que Hillary laisse tomber la course à la présidence n’est
plus un fantasme. Ça pourrait arriver. Si elle le fait, les médias vont
se lever comme un seul homme et essayer de demander un délai pour
l’élection.
Il n’y a aucune base pour une telle demande, parce que les deux
grands partis peuvent choisir leur candidat selon leurs propres termes.
Les Démocrates, par exemple, comme nous l’avons vu, ont pu truquer le
vote et secrètement soutenir Hillary depuis le début et faire cuire leur
propagande pour vaincre Bernie Sanders. Ils peuvent choisir un grand
nombre de soi-disants super-délégués qui ne doivent rien aux électeurs
et, au contraire, soutiennent qui ils veulent (Hillary). Donc, si elle
abandonne, les dirigeants démocrates peuvent simplement décider, encore
une fois, sans consulter leurs électeurs, de son remplaçant. Kaine ?
Biden ? Sanders ? Elizabeth Warren ? Michelle Obama ? Rachel Maddow ?
Karl Marx ? [Karl ou Groucho ?, NdT]
Sans doute, certains experts progressifs proposeront-ils qu’Obama
reste en poste pendant un certain temps, parce qu’il a l’expérience,
qu’il est présidentiel, qu’il a fait un travail magnifique pendant ses
deux mandats, que sa mission est inachevée (il doit obtenir la
ratification du traité TPP). Nous avons besoin de lui pour poursuivre le
dialogue sur la race dans une société post-raciale. Il sait comment
contourner le Congrès avec une tempête de décrets. Il peut trouver un
moyen de faire venir des millions d’immigrants clandestins sur nos
rivages. Il soutient les Blacks Lives Matters et il sait comment parler
des faux chiffres de l’emploi et prétendre qu’ils sont réels.
Les Démocrates et leurs partisans mettront frénétiquement en avant
leur statut de victime : malheur à nous, Hillary, notre chef est tombée,
nous sommes paralysés (handicapés…), nous avons besoin de temps pour
nous regrouper, vous ne pouvez pas nous demander une décision
instantanée, nous devons suivre avec soin les règles constitutionnelles
qui régissant les élections, c’est vraiment sérieux. Nous devons décider
qui est le meilleur pour le peuple, et nous devons trouver un moyen de
payer Bernie Sanders pour qu’il reste dans la clandestinité et qu’il la
ferme.
Pour ma part, je voudrais voir Trump contre Bernie. Socialisme contre
capitalisme. Ils pourraient faire deux, trois débats sur le globalisme
et ses effets horribles sur l’Amérique, pour que le public se rende
compte qu’ils prétendent tous deux percevoir la menace gigantesque, mais
sous des angles différents.
Hillary était la reine sans repentance des abeilles du globalisme.
En tout cas, vous pouvez parier que, pendant que nous parlons, les
géants des médias se réunissent en privé pour organiser la manière dont
la saison électorale se déroulerait si elle abandonne. Ils préparent
leurs points presse avec force histoires et mensonges. Tout cela va
culminer en quelque sorte sur une victoire du Parti démocrate en
novembre, contre vents et marées.
Puis les dirigeants du Congrès supplieront le président Obama de rester plusieurs mois de plus, ce qu’il acceptera, en disant: «Et
bien, j’ai au moins 60 à 70 décrets présidentiels déjà prêts, alors
peut-être que je pourrais amener le pays un peu plus près de l’avenir
que nous envisageons tous. Nous sommes tous dans le même bateau.» [Le Titanic ?, NdT]
Jon Rappoport
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