Article original de Peter Hasson, publié le 25 octobre 2017 sur le site The Daily Caller
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
Les politiciens et les experts démocrates sont en train de perdre rapidement le contrôle de la narration entourant les tentatives d’influence russes aux États-Unis.
Le Washington Post a rapporté mardi que l’avocat de campagne de Clinton, Marc Elias, a embauché Fusion GPS au nom de l’équipe de campagne de Hillary Clinton et du Comité national démocrate. Le journaliste du New York Times, Ken Vogel, a déclaré mardi qu’Elias avait « vigoureusement » nié être impliqué dans le dossier, qui aurait reposé sur des sources russes. Une autre journaliste du NYT, Maggie Haberman, a également indiqué que les Démocrates avaient à plusieurs reprises menti aux journalistes sur leur implication dans le dossier.
Les Démocrates les plus en vue se démènent maintenant pour se distancer de ces révélations. Le DNC a publié une déclaration soigneusement conçue pour éloigner du dossier le chef actuel du parti. Selon le communiqué, la « nouvelle direction » de la DNC n’était pas impliquée dans le dossier. La représentante de la Floride, Debbie Wasserman Schultz, qui a démissionné de son poste de présidente de la DNC l’année dernière à cause d’allégations disant que la DNC aurait préféré Clinton au sénateur Bernie Sanders, a nié savoir que la DNC était impliquée dans le dossier.
Le Centre juridique de campagne, un organe non partisan de surveillance des élections, a déposé une plainte auprès de la Commission électorale fédérale, mercredi, demandant à la FEC d’enquêter sur la campagne Clinton et les paiements « trompeurs » de la DNC à Fusion GPS pour ce dossier qui sont classés comme « service juridique » au lieu de « travail d’investigation sur l’opposition ». (Lire la couverture complète de cette histoire ici.)
La DNC et la campagne de Clinton ont déjà été confrontées à des questions éthiques concernant leurs activités de campagne quand il fut révélé que Donna Brazile, vice-présidente de la DNC à l’époque, avait régulièrement procuré les questions des débats à Clinton afin de lui donner une longueur d’avance sur Sanders. Brazile a abusé de sa position en tant que collaboratrice de CNN en acquérant à l’avance les questions des débats et en passant ensuite les questions à l’équipe de campagne de Clinton.
Brian Fallon, ancien porte-parole de la campagne de Clinton, a déclaré mercredi que Hillary Clinton pourrait être « au courant » de l’implication dans la campagne de la société d’enquête Fusion GPS, qui a payé l’ex-espion britannique Michael Steele. Steele aurait compté sur des sources étrangères, y compris certaines en Russie, pour élaborer le dossier.
Ce dossier n’est qu’une partie du problème russe des Démocrates.
Mardi matin, deux présidents de chambre ont annoncé une enquête sur de nouveaux rapports autour d’efforts de la Russie pour influencer l’achat de la compagnie Uranium One, qui devait donner à la Russie le contrôle d’environ 20% de l’uranium américain.
Les présidents républicains de deux comités des Chambres ont annoncé mardi qu’ils lançaient une enquête sur l’affaire Uranium One et sur l’enquête du ministère de la Justice sur cette l’affaire, sous l’ère Obama.
Quand Hillary Clinton servait comme secrétaire d’État, la Russie a acheminé des millions de dollars à la Fondation Clinton, et Bill Clinton a recueilli des centaines de milliers de dollars de frais dans le cadre des efforts de la Russie pour influencer le gouvernement américain, selon The Hill.
Selon le même rapport, le ministère de la Justice de l’ère Obama a doucement entamé sa première enquête sur l’affaire Uranium One. Le FBI était également au courant des efforts des renseignements russes destinés à influencer les décisions de Hillary en tant que secrétaire d’État, selon un autre rapport.
Mardi soir, le président de la commission judiciaire du Sénat, Chuck Grassley, a appelé le ministère de la Justice à nommer un conseiller spécial pour enquêter sur l’affaire Uranium One. (Grassley demande un avocat spécial dans l’affaire Uranium One.)
L’organisation de campagne de Trump doit toujours faire face à des questions inconfortables en ce qui concerne les opérations d’influence russe lors de l’élection de 2016.
De nouveaux reportages mercredi matin ont révélé que le responsable de Cambridge Analytica, une société d’analyse de données utilisée par la campagne Trump, a contacté WikiLeaks pour lui poser des questions sur les 33 000 emails manquants de Hillary Clinton. Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, aurait rejeté la demande de collaboration. Le fils du président, Donald Trump Jr., a fait l’objet d’un examen minutieux au sujet d’une réunion qu’il a eue avec un avocat russe, qui prétendait avoir des informations préjudiciables sur Clinton venant du Kremlin. Les discussions n’auraient pas abouti à une véritable collusion et la réunion aurait été infructueuse pour la campagne de Trump.
À ce jour, le public n’a toujours pas vu la preuve que la campagne de Trump était en collusion avec la Russie, même si d’éminents démocrates ont utilisé les accusations non prouvées pour attaquer Trump et appeler à sa destitution. Les Démocrates devraient maintenant avoir à répondre à leurs propres questions inconfortables sur les opérations d’influence russe.
L’avocat spécial chargé de superviser l’enquête russe, Robert Mueller, aurait enquêté sur le groupe Podesta, un cabinet de lobbying démocrate cofondé par le président de la campagne Clinton, John Podesta. Tony Podesta, le frère de John, serait dans le « collimateur » de l’enquête de Mueller sur les opérations d’influence russe aux États-Unis.
M. Mueller examine si Tony Podesta et Paul Manafort, qui ont brièvement servi comme directeur de campagne de Trump, faisaient partie des tentatives russes d’exercer une influence sur l’administration Obama, a déclaré une source à Tucker Carlson, animateur de Fox News.
Les opérations d’influence russe sur les médias sociaux, dans des reportages, ont favorisé les messages politiques de division en faveur des deux camps. Les mouvements gauchistes comme Black Lives Matter et les protestations de Standing Rock ont été amplifiés par des agents russes dans le cadre d’une campagne générale destinée à encourager la division politique à l’intérieur des États-Unis. (L’Amérique est obsédée par la politique d’identité – La Russie l’a donc exploitée)
Peter Hasson
Note du traducteur
Évidemment, on peut remplacer l'idée de l'influence russe par l'idée que Clinton aurait organisé un vaste système de corruption obligeant tout le monde à passer à la casserole. L'article est tiré d'une analyse de dedefensa.org.
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