samedi 3 octobre 2020

La faillite de l’État est en marche

Article original de Chris Hamilton, publié le 9 juin 2020 sur le site Econimica
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr

J’aime l’Amérique. C’est ma terre natale, là où j’ai été formé – Allez les Beav’s ! là où sont nés mes enfants, et c’est là que je vis et que je finirai par mourir. J’ai vécu environ cinq ans en Europe et en Asie et j’ai adoré ça… mais mon pays est et sera la vaste étendue de l’Ouest des États-Unis.

Donc, quand je critique les États-Unis, ce n’est pas parce que je veux que ce pays fasse faillite ou tombe dans le chaos… bien au contraire. Je crois que le rôle d’un patriote et d’un citoyen est d’analyser de manière critique et de faire avancer les choses de manière constructive. Et cela signifie critiquer la direction de sa politique, de son économie, de sa société et l’état de son âme.

Donc, lorsque je montre les graphiques suivants… c’est dans l’esprit de remettre en question de manière constructive ce que nous faisons… et où cela nous mène ? Quel avenir présent et imminent favorisons-nous pour nos enfants et nos jeunes adultes ?

Quoi qu’il en soit, considérez l’état de l’économie, mesuré par le PIB, par rapport à la dette fédérale totale négociable et aux recettes fiscales fédérales qui sous-tendent le système. Les recettes fiscales soutirées de l’économie tournent autour de 10 % du PIB… mais ce que vous pouvez constater, c’est que la dette fédérale publique ou négociable est sur une trajectoire totalement différente.

Pour évaluer la quantité d’impôts fédéraux perçus par l’économie, il est assez facile de diviser les recettes fiscales fédérales annuelles par la dette négociable (zone ombrée en rouge ci-dessous). Si les recettes fiscales ou la couverture fiscale sont en baisse par rapport à la dette… nous avons un problème. Et c’est bien le cas, nous avons un très gros problème. Mais il faut alors ajouter le rôle de la Réserve fédérale dans la (mauvaise) gestion des taux (depuis 1981) et l’achat actif de bons du Trésor (depuis 2008) pour fausser les taux et le prix des actifs. Cela a encouragé le Congrès à dépenser ce qu’il n’est pas disposé à collecter auprès de la population… grâce à la Réserve fédérale qui a donné au Congrès l’idée que l’argent est « gratuit ». Ce n’est pas le cas.

Ainsi, bien que j’aie obtenu un diplôme en histoire et en science politique il y a longtemps… la principale chose que j’ai apprise est que les deux partis politiques du pays sont malhonnêtes et peu fiables… et qu’ils sont facilement achetés par les plus offrants. Ainsi, lorsque je montre le graphique ci-dessous de la montée en flèche de la dette fédérale et du bilan de la Réserve fédérale au cours des huit derniers mandats présidentiels… et, décidément, de la non-augmentation du PIB, veuillez comprendre que ce n’est pas pour faire passer un parti avant l’autre. C’est pour montrer qu’ils sont tous deux indignes d’un seul vote supplémentaire. Ils sont là à Washington pour eux au détriment du plus grand nombre.

Pour replacer cela dans un contexte démographique, je montre la croissance annuelle de la population des moins de 60 ans par rapport à celle des plus de 60 ans. Il faut tenir compte du fait que les taux d’intérêt diminuent, alors que la population en âge de travailler décélère… et que la dette évolue en sens inverse… Considérez où cela va dans les cinq prochaines années jusqu’en 2025 (vers le haut, vers le haut et vers la sortie de route).

Investissez en conséquence.

Chris Hamilton

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