Article original de Brandon Smith, publié le 13 août 2015 sur le site alt-market
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
La personne moyenne est étatiste, qu’elle le réalise
ou non. Il est important que les militants de la Liberté le
reconnaissent et l’acceptent parce que la vérité sur nos limites en tant
que mouvement détermine les types de solutions dans lesquelles nous
devrions finalement mettre notre temps et notre énergie. Le fantasme
d’une grande marche finale de la majorité éveillée et consciente, aux
portes du pouvoir, n’est qu’un fantasme. Certaines personnes pourraient
faire valoir qu’en se donnant plus de temps, un tel événement pourrait
être organisé ou pourrait se produire spontanément. Mais ces gens
semblent oublier que l’immédiateté de toute crise inspire une nouvelle
prise de conscience et que seul un certain pourcentage d’une population
donnée peut couper ses liens de complaisance. Avec plus de temps vient souvent plus de complaisance, pas moins.
Donc, l’histoire devient une sorte de balancier, avec la crise
générant la nécessité d’une action intelligente et morale chez certaines
personnes, mais rarement, sinon jamais, chez la plupart des gens (même
pendant la Révolution américaine, dans laquelle les patriotes ne
représentaient qu’une minorité agissante). La raison pour laquelle la
culture de la liberté plafonne toujours et reste bloquée à l’état
d’outsider est due au fait que les êtres humains
sont, d’abord, et souvent, acclimatés à l’idée que les crises sont des
choses qui touchent les autres et, ensuite, qu’ils sont obsédés par la
pensée que les gouvernements doivent conserver un pouvoir prohibitif et
administratif sur le public comme moyen de prévenir les crises (une mentalité de chien de berger et de moutons).
Tous les gens ne sont pas nécessairement amoureux
du gouvernement actuel, mais de nombreux citoyens ont tendance à avoir
une idée du gouvernement comme une fatalité dans une société stable. Ils
supposent que la prééminence de l’État est un mal nécessaire parce
qu’ils n’ont jamais rien connu d’autre. Non seulement cela, mais comme
les gens sont séparés en factions politiques et idéologiques, souvent
basées sur de faux paradigmes (comme le faux paradigme gauche / droite),
ils voient le gouvernement comme une sorte d’outil ou une arme qui peut
être utilisée pour le plus grand bien si seulement leur côté
en avait le contrôle total. Très peu de gens dans ce monde veulent
réduire le gouvernement à une taille gérable comparable à celle qui
existait juste après la Révolution américaine, et un nombre
infime aurait l’idée d’effacer entièrement les gouvernements centraux.
L’attrait d’un État fédéral comme moyen d’imposer un contrôle
idéologique sur les autres est enivrant.
Les adeptes d’une planification centrale voient la société comme un
tout ou comme un moteur, dans lequel toutes les personnes sont des
parties plutôt que des individus autonomes. Ils croient que si une
partie agit en dehors des limites du moteur, l’ensemble de la machine
pourrait se briser. Selon leur logique floue, tout ce que vous faites en
tant qu’individu affecte tout le monde, donc l’État collectiviste doit
façonner et contrôler le comportement de chaque individu afin de
s’assurer que ce que vous faites en tant que personne au singulier ne
nuit pas à l’ensemble. Cette philosophie est la raison principale
de chaque avancée de la centralisation, mais elle est basée sur une
prémisse erronée.
Les gouvernements sont dirigés par des gens, des gens souvent plus
imparfaits et corrompus que le citoyen moyen. Les planificateurs
centraux adorent l’utilisation du gouvernement comme un moyen pour
régner sur les populations et les obliger à la conformité et à l’unité,
mais les systèmes centralement planifiés reviennent toujours à une
structure divisée dans laquelle une minorité criminelle se sépare de la
collectivité afin de contrôler cette collectivité. Les actions des
élites portent atteinte à l’intégrité du moteur lorsqu’elles tentent
d’utiliser celui-ci en fonction de leurs propres idéaux tordus, nous
conduisant à la catastrophe et à la fin d’un environnement censé être
sûr, alors que c’est l’argument qu’ils avaient initialement avancé comme
bénéfice de la planification centrale. Ainsi, le modèle de la
planification centrale est par définition destructeur et insensé.
Au fond, le seul objectif viable proclamé par un gouvernement central
est de protéger la liberté individuelle. Toutes les autres demandes et
avantages supposés ne sont pas pertinents. L’infrastructure, la
nourriture et l’eau, la santé, l’éducation, la sécurité publique, etc. :
Toutes ces questions peuvent être réglées au niveau local par des gens
ordinaires sans l’aide d’une autorité centrale. L’intention originale de
la Constitution américaine et de la Déclaration des droits de l’homme
était de limiter le gouvernement à la tâche d’assurer le maintien d’une
citoyenneté libre. On pourrait certainement faire valoir que ce rôle a
été perdu ; pas à cause de la Constitution elle-même, mais à cause du
manque de vigilance nécessaire pour défendre son intégrité. On pourrait
aussi faire valoir que la nature même d’un gouvernement fédéral est
celle d’une corruption inévitable ; bon nombre des pères fondateurs la
pratiquaient tout en rédigeant le document, après tout.
Je dirai que la Constitution et la Déclaration des droits de l’homme
sont des représentations de la loi naturelle et de la conscience
inhérente, et il a fallu plus de deux siècles aux élitistes pour en
démanteler l’essentiel. À ce stade, une fin complète de toute forme de
fédéralisation pourrait être exigée, mais les pères fondateurs ont
certainement essayé de faire de leur mieux pour créer un système de
gouvernement qui pourrait être contrôlé par le peuple.
C’est la guerre, bien sûr, qui a été utilisée pour démanteler les protections constitutionnelles…
La plupart des menaces extérieures ou étrangères auxquelles nous
sommes confrontés aujourd’hui comme nation (menaces souvent utilisées
pour justifier l’existence d’un gouvernement centralisé et des armées
permanentes) ou auxquelles nous avons été confrontés dans le siècle
passé ont été directement ou indirectement créées par notre propre
appareil de gouvernement et la classe bancaire en employant des moyens
secrets. Le financement et la formation des futurs ennemis de l’Amérique
a été un passe-temps pour les grands courtiers du pouvoir et des
politiciens résidant au sein même de notre pays. Il est étonnant de
suggérer que, sans ces personnes et les structures qu’elles exploitent,
les cent dernières années auraient pu être une période de paix et de
prospérité plutôt qu’une suite ininterrompue de massacres, par la
fabrication des guerres, la destruction des États et l’esclavage
massif à travers les constructions artificielles de la dette.
Dans une culture où la vigilance serait encouragée plutôt que
qualifiée de paranoïa, dans une culture où la productivité
serait libérée plutôt qu’entravée, dans une culture où la pensée libre
serait traitée avec intérêt plutôt que par le mépris, le gouvernement
n’aurait rien à apporter.
Les seules personnes qui comprennent la vraie nature du gouvernement,
mais valorisent quand même l’existence d’un État s’occupant de tout,
sont les gens qui voudraient profiter de la puissance incontrôlée
qu’offre un tel État. Nous appelons souvent ces personnes, élitistes. Ils se proclament souvent eux-mêmes élitistes. Le Big
gouvernement ne sert que les intérêts de ces élites. Tous les autres
sont soit les malheureuses victimes de celles-ci, soit des idiots utiles
qui le servent, soit des révolutionnaires qui lui sont opposés.
Quand un gouvernement devient un instrument de puissance pour
quelques privilégiés, il perd toute pertinence. Quand un gouvernement,
comme le nôtre ici en Amérique, viole les principes de liberté
individuelle, malgré son mandat constitutionnel, au nom de la protection
de la liberté individuelle, ce gouvernement ne présente plus aucun
intérêt. Encore plus, lorsque les politiques d’un gouvernement sont
conçues uniquement pour assurer la persistance de sa propre domination,
plutôt que la liberté et la prospérité des citoyens, ce gouvernement se
coupe du peuple et devient, par extension, un ennemi de l’ensemble des
citoyens.
Les gouvernements et les élites derrière eux gardent le contrôle sur
les populations grâce à l’utilisation de la planification centrale. La
planification centrale est essentiellement une structure bureaucratique
qui crée des goulots d’étranglement à la productivité, aux ressources,
aux universités et aux idées au point que tout progrès ou idée nouvelle
nécessite son approbation. Cela revient à dire, que la planification
centrale est une machine qui transforme les droits en privilèges. Il met
également en place une bureaucratie comme arbitre final entre ceux qui
sont considérés comme des autorités dans leur domaine particulier et les
profanes. Ces désignations ne sont pas basées sur la capacité
individuelle, l’intelligence ou des productions personnelles. Au
contraire, elles sont basées sur la soumission et le niveau de foi
aveugle dans les élites établies, que chaque personne est prête à
afficher pour atteindre une place dans le système.
Certaines des personnes les plus ignorantes dans un domaine ou une profession donnée sont souvent celles qui sont jugées expertes
par les institutions de l’establishment, comme en politique, dans le
droit, en médecine, en économie, en science, ou en histoire, etc. La
triste réalité est que ces experts dominants sont rarement les plus compétents, mais ils sont certainement les plus endoctrinés.
Plus la planification centrale gagne du terrain, plus elle s’éloigne
de dépendances institutionnelles plus subtiles pour aller vers une
tyrannie complète. La ligne entre la permissivité et le despotisme est
comme le fil du rasoir, et voilà où nous en sommes aujourd’hui aux
États-Unis. La plupart des pays à travers le monde sont des nations
socialisées, avec une planification centrale comme fondement même de
leurs sociétés. Pour la plupart, ces cultures sont désarmées et serviles
avec un minimum de liberté, perçue cependant comme un privilège accordé
par l’État plutôt qu’un droit inné de la loi naturelle. Oui, de
nombreuses sociétés sont libres, comme en Amérique ; mais la
différence est que ces sociétés peuvent avoir leurs libertés confisquées
à un moment donné sur un coup de tête de l’élite politique locale.
Elles n’ont aucun recours pour entraver une telle action et pas le
pouvoir de supprimer ce système voyou qui règne sur eux quand finalement
ils en ont marre.
Aux États-Unis, la planification centrale est maintenant répandue et
la socialisation est en bonne voie. Mais les Américains, qu’ils le
sachent ou non, conservent encore une capacité de réponse indépendante –
comme nous l’avons vu au Bundy Ranch,
par exemple, ou dans la défense des commerçants de Ferguson, Missouri,
malgré les menaces du gouvernement. Nous allons perdre notre avantage
d’acteurs indépendants si nous laissons les changements à venir se
produire au sein de notre culture sans les combattre.
Désarmement
Une population désarmée est tout à fait inutile, philosophiquement et
structurellement impuissante, et facilement gouvernée. Jetez un œil à
des sociétés de mauviettes minaudantes comme le Royaume-Uni, qui
interdit à toute personne de moins de 18 ans d’acheter des couteaux en
plastique et punit les victimes de crime de s’être défendues
physiquement [c’est le cas en France aussi : NdT]. Les
gouvernements qui cherchent à saper la liberté personnelle désarment
TOUJOURS leurs populations s’ils peuvent le faire. En Amérique, la seule
raison pour laquelle nous n’avons pas encore été désarmés est que
l’establishment comprend que la révolution suivrait immédiatement toute
tentative et que cette révolution serait considérée comme justifiée. Je
crois finalement que le désarmement aux États-Unis ne sera vraiment
tenté qu’après qu’une crise nationale ait été déclenchée.
Des normes sanitaires centralisées
Le but réel de l’Obamacare
n’était pas de fournir une assurance santé universelle. Une telle tâche
est absolument impossible dans un système économique qui se débat déjà
avec une population vieillissante et des opportunités de profit réduites
pour les jeunes. Le socialisme ne fonctionne que tant qu’il y a
quelqu’un à qui voler de l’argent et des ressources [le capitalisme aussi, NdT].
Non, le but de l’Obamacare était de lier l’industrie des soins de santé
au gouvernement de manière à en faire un appendice officiel de l’État.
Déjà, nous avons vu la tentative pour utiliser les médecins comme
informateurs du gouvernement, la problématique de la vaccination forcée
indépendamment de l’orientation religieuse ou d’objection philosophique,
l’augmentation des taxes au nom d’une harmonisation des soins,
etc. Au-delà de tout cela, le système doit continuer à justifier sa
propre utilité. Et, je ne doute pas qu’un jour, nous verrons des choses
telles que les mandats pour évaluer la santé des individus jusqu’à
inclure la santé psychologique, ainsi que des soins restreints fondés
sur l’âge, les habitudes de vie ou même l’orientation idéologique. Si
l’État peut avoir le pouvoir de restreindre vos capacités à prendre
l’avion seulement sur la base de vos convictions politiques, alors
pourquoi ne pas avoir un jour une telle mise en place pour des soins
médicaux restreints?
Planification démographique
Nous avons entendu dire à maintes reprises que les gens devraient être tenus d’obtenir une licence avant d’être autorisés à avoir des enfants, mais qui décide qui est éligible au privilège
d’avoir des enfants? Eh bien, dans un scénario de planification de la
population, c’est l’État et ses planificateurs centraux bien sûr. Et
qu’est ce qui rend ces gens si éthiquement compétents pour mériter ce
pouvoir sur le droit de la famille? Rien. Dans de nombreux cas, les
bureaucrates sont les personnes les plus psychopathes et les plus
bornées de la société.
[En France, c’est déjà le cas dans le cadre des autorisations de PMA ou de GPA (devant le fait accompli) : NdT]
Certaines personnes pourraient faire valoir que ce type de
développement est impensable en Amérique et que ce n’est pas une
préoccupation légitime. Mais déjà aux États-Unis, nous avons vu des cas
ou les services de protection de l’enfance enlevaient des enfants
appartenant à des parents en conflits politiques avec l’establishment du
moment et ayant une vie en dehors de la conformité. Nous vivons aussi
dans un système dans lequel de nombreux parents sont obligés par la loi
de mettre leurs enfants dans des écoles contrôlées par l’État pour au
moins la moitié du temps scolaire. (Les programme comme l’école à la
maison sont attaqués de façon aberrante comme des agressions envers les
enfants.) Nous ne sommes qu’à une courte distance d’un monde dans lequel
avoir un enfant sera l’occasion d’autant d’intrusions du gouvernement
que les restrictions concernant l’éducation d’un enfant.
Militarisation manifeste de la police
Oui, beaucoup de gens prétendent que la militarisation manifeste de
la police a déjà eu lieu. Je dirais qu’ils n’ont encore rien vu. Nous ne
vivons pas encore dans un pays où on peut être racketté par des flics
avec des gilets pare-balles et des carabines M4, se tenant à chaque coin
de rue 24/24, 7/7, mais ça ne sera pas long avant que ce soit notre
environnement quotidien. Avec des politiciens suggérant ouvertement des
mesures extrêmes pour lutter contre les terroristes de type loup solitaire, jusqu’à des camps d’internement pour les Américains déloyaux (merci à Wesley Clark pour sa franchise au sujet de ses intentions),
tout ce qu’il faudrait est une attaque à grande échelle inspirant
suffisamment de confusion dans la population pour fournir une couverture
à un État policier à part entière. La planification centrale survit et
se développe par la peur. La peur est vaincue par la préparation, la
planification et l’état d’esprit.
La gestion des ressources
Une personne ne peut pas planifier ou se préparer à la crise si on ne
lui permet pas de gérer ses propres ressources. Au Venezuela,
aujourd’hui, le gouvernement a verrouillé toute la production
alimentaire et le rationnement des fournitures nécessaires grâce à un
suivi électronique sophistiqué du à la crise économique. Ne vous
méprenez pas, l’Amérique est tout aussi vulnérable à une catastrophe
financière que tout autre pays du tiers monde, si ce n’est pas plus. La
gestion des ressources en sera le résultat inévitable. En fait,
l’administration Obama s’est déjà positionnée pour la gestion des
ressources par le biais de son décret exécutif de défense nationale sur
l’état de préparation des ressources civile. Les représentants du
gouvernement appelleront les preppers des accapareurs
et feront valoir que personne ne devrait être autorisé à avoir plus que
ce dont il a besoin. Une fois de plus, l’argument sera que la mentalité
de l’auto-conservation des individus nuit au collectif.
Économie centralisée
Nous avons déjà une économie grandement centralisée et socialisée,
mais le commerce et les productions privées sont encore possibles. La
planification centrale est conçue pour éliminer toute forme de commerce
et de subsistance autonome de sorte que toutes les personnes soient
rendues dépendantes de l’État. Comme au Venezuela, nous devrions nous
attendre à ce que les déclins économiques soient utilisés comme
justification pour une répression sur le commerce individuel. La seule
façon de lutter contre ce genre de mesures est d’inciter les gens à
devenir des producteurs avides et prêts à se battre physiquement contre
la confiscation et le rationnement contrôlé par le gouvernement.
Au-delà des contrôles du commerce, la centralisation économique culminera en harmonie
grâce à des programmes multilatéraux de change, se terminant par une
seule monnaie mondiale. Un système de monnaie unique appelle à une seule
autorité économique et ce, à défaut d’une autorité politique unique.
Une seule monnaie mondiale serait non seulement un coup de force fiscal
pour les planificateurs centraux, mais aussi un tremplin vers un
gouvernement mondial.
Société sans cash
Un système sans cash est une sorte de Graal impie pour les
planificateurs centraux car il permet un contrôle total des échanges
économiques. Les systèmes monétaires totalement électroniques peuvent
être contrôlés dans le confort d’un ordinateur, et les économies d’une vie peuvent être effacées ou limitées arbitrairement.
Les systèmes sans cash permettent également aux structures bancaires de
fonctionner sans les conséquences normales de l’offre et de la demande.
Aujourd’hui, même dans notre système financier massivement corrompu, on
ne peut pas contourner les effets concrets d’une diminution de la
demande, des obligations sans fin sur la dette et la création de monnaie
fiduciaire criminelle. Nous voyons clairement ces effets en 2015, tout
comme nous l’avons vu en 2008. Dans un système complètement sans argent,
cependant, les dettes peuvent disparaître, le capital peut être volé et
déplacé loin du public d’une manière plus précise, les taxes peuvent
être prélevées sans attendre que les contribuables s’y plient, et la
demande peut être générée artificiellement avec de la monnaie fiduciaire
numérique dirigée vers les bons comptes sans avoir à composer avec des
contre-pouvoir.
Bien sûr, il y aura des dommages. Mais, ces dommages seront imposés
au grand public de façon incrémentielle jusqu’à ce que le niveau de vie
du tiers monde devienne le norme, et tout le monde sera bien sage au
bout de quelques générations. Le contrôle de la population sera absolu,
tandis que toute dissidence pourra être stoppée par des représailles
financières immédiates, les militants étant condamnés à la famine.
Les exemples ci-dessus peuvent être vus comme extrêmes, mais chacun
peut déjà mesurer le soutien dont il fait l’objet de la part de notre
structure de gouvernement existant légalement ou par des programmes
réels déjà mise en œuvre. La vitesse à laquelle ils peuvent se réaliser
est une inconnue, mais le désir de les voir se concrétiser par les
planificateurs centraux est absolument certain. Il n’y a aucune forme de
planification centrale bonne ou bienfaisante. Il n’y a aucun scénario
dans lequel le système n’en abusera pas, car un tel pouvoir concentré
dans les mains d’un groupe d’êtres humains invite à l’abus. Par
conséquent, la seule voie de la prudence, la seule solution à la terreur
absolue de la puissance complète de l’État est de réduire le
gouvernement jusqu’à la coquille de sa taille actuelle ou à le faire
entièrement disparaître, en se concentrant sur les systèmes localisés
avec un développement indépendant des infrastructures et du commerce. Si
la structure d’État fédéralisé n’existe plus, alors elle ne peut plus
être exploitée par des personnes mal intentionnées.
Brandon Smith
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