jeudi 17 juin 2021

Et si le « gros mensonge » était le gros mensonge ?

Article original de James Howard Kunstler, publié le 4 juin 2021 sur le site kunstler.com
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr

Peut-être que maintenant que le Dr Tony Fauci a commencé à cracher le morceau sur ses agissements au service du laboratoire de virologie de Wuhan, l’expression « théorie du complot », brandie par les médias avec autant de désinvolture et de manière incessante que par les kommissaires soviétiques d’antan, aura fait son temps.

Dans un système politique sain, le Dr Fauci serait cuit. Il ressemble de manière  circonstancielle à un méchant épique de l’histoire, qui a promu et financé des activités de recherche dangereuses en toute connaissance de cause, ce qui a conduit à une catastrophe internationale qui a tué des millions de personnes et détruit d’innombrables moyens de subsistance et ménages, peut-être même toute l’économie mondiale, lorsque tout est dit et fait – et il semble avoir menti à chaque étape du processus.

En pratique, que va faire l’administration « Joe Biden » à son sujet ? Le jeter sous le bus ? Je ne pense pas qu’ils puissent le faire à ce stade. Le Dr Fauci en est venu à représenter non seulement les mensonges employés autour du fiasco de la Covid-19, mais plus généralement la longue campagne contre la vérité elle-même par un parti Démocrate jacobin grossièrement illibéral qui semble vouloir punir et détruire la civilisation occidentale.

Il reste à savoir si la pandémie de Covid-19 était une tactique ouverte dans cette campagne, ou simplement le résultat du mauvais jugement catastrophique du Dr Fauci. Mais au moins la moitié du pays conclura qu’il y a un lien entre les pertes terribles subies l’année de la pandémie et les conneries politiques dont ils ont été gavés pendant les quatre années d’efforts pour défenestrer Donald Trump. Tout ce que les marionnettistes derrière Joe Biden peuvent faire maintenant est de faire disparaître le Dr Fauci, de le tenir à l’écart des chaînes câblées et d’espérer que le public puisse être distrait par de nouvelles bêtises. Vous avez également de bonnes raisons de douter que Merrick Garland fasse autre chose que regarder de l’autre côté et siffler.

La chute du Dr Fauci est un moment décisif. Il y a eu tellement d’autres autorités prises en flagrant délit de mensonge au cours des cinq dernières années, mais qui s’en sont tirées à bon compte – Hillary Clinton, Barack Obama, James Comey (en fait, l’ensemble du FBI et du DOJ), John Brennan, James Clapper, Robert Mueller, Andrew Weissmann, Adam Schiff, et les rédacteurs et producteurs des médias d’information, ainsi que les dirigeants des médias sociaux – qui ont non seulement désactivé la vérité à chaque occasion, mais ont aussi pratiquement détruit l’emprise du public sur la réalité.

Le résultat a été un effondrement total de l’autorité dans ce pays, de sorte que maintenant personne qui dirige quoi que ce soit n’est crédible, depuis le pitoyable président actuel des États-Unis, jusqu’à la plupart des élus et des fonctionnaires nommés, des juges, des PDG d’entreprise, des doyens et des présidents d’université, et « La Science » elle-même. N’oubliez pas qu’il existe encore en Amérique une faction importante de personnes qui sont profondément intéressées par l’établissement de la vérité sur un grand nombre de choses. Ils cherchent aussi à obtenir, par exemple, la vérité sur les élections de 2020. Peut-être pouvez-vous maintenant commencer à comprendre pourquoi c’est important.

Pourtant, les chaînes d’information câblées étaient à pied d’œuvre hier soir (jeudi), Erin Burnett et Anderson Cooper de CNN, ainsi que l’équipe glissante de MSNBC, s’attaquant vigoureusement à l’audit des élections en Arizona avec leur batterie habituelle de slogans opprobres : c’est une « théorie du complot », « sans fondement », un « gros mensonge ». N’est-il pas plus probable maintenant que leur Grand Mensonge soit le Grand Mensonge ? Il semble que nous allons le découvrir. Et peut-être pas seulement en Arizona, car d’autres États sont favorables à l’idée de l’audit.

Le ministère de la Justice de Joe Biden peut encore essayer d’étouffer l’audit en Arizona. Mais une vérité subsidiaire à glaner dans tout cela, c’est que l’audit est une prérogative exclusive de l’État en matière constitutionnelle et que si le DOJ essaie d’utiliser une ruse à base de « droits civils » pour l’opération, il se retrouvera avec le pantalon en feu, voire une annulation officielle de l’action fédérale. Ça fait un peu guerre civile ?

Ainsi, nous pouvons voir que les révélations sur le rôle du Dr Fauci dans les origines de la Covid-19 et la découverte potentielle d’une fraude électorale en 2020 convergent vers une profonde crise constitutionnelle cet été. Si un nombre croissant d’Américains en vient à croire que la pandémie était un numéro monté contre eux par les autorités, ils pourraient être plus disposés à aller de l’avant avec les audits électoraux dans plusieurs États. Et que se passera-t-il si des preuves solides sont découvertes et que la fraude est prouvée ? Oh-Oh… ! Le pays devra-t-il peut-être convoquer une nouvelle élection, cette fois sans bulletins de vote par correspondance et avec un effort plus sérieux pour justifier les votes ? C’est un grand défi. Ou est-ce que « Joe Biden » continuera à aller chercher des cônes de glace ? La géopolitique pourrait en décider. La nation peut-elle se permettre de maintenir au pouvoir un régime aussi faible et illégitime ?

Je vais vous dire une chose qui pourrait se produire : « Joe Biden » (ses manipulateurs et leurs factotums, en tout cas) pourrait essayer autre chose, une autre ruse pour détourner l’attention du public d’une crise constitutionnelle : pourquoi ne pas faire s’effondrer les marchés financiers ? Cela ferait l’affaire, j’en suis sûr. En fait, il semble que la Réserve fédérale soit déjà en train de régler cette fréquence en annonçant qu’elle va « réduire » ses activités d’achat d’obligations, en commençant par les obligations « pourries » des entreprises. Vous savez ce qui va se passer si elle accélère la réduction de ses achats d’obligations (actuellement environ 120 milliards de dollars par mois) ? Les taux d’intérêt augmenteront – car qui d’autre achètera ce papier à des taux d’intérêt proches de zéro ? (Et, au fait, la Russie vient d’annoncer qu’elle est sur le point de vendre tous ses avoirs souverains en dollars américains). Et lorsque les taux d’intérêt augmentent rapidement, le modèle économique actuel de Wall Street s’effondre. Attendez un peu !

 

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

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