Article original de Don Tapscott, publié en Août 2016 sur le site TED
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
Qu’est-ce que la blockchain? Si vous ne le savez pas, vous le devriez; si vous le savez, il y a des chances que vous ayez encore besoin de quelques éclaircissements sur la façon dont elle fonctionne réellement. Don Tapscott est là pour vous aider à démystifier cela. C’est une technologie de renforcement de la confiance pour changer le monde, dit-il, qui ne représente rien de moins que la deuxième génération de l’internet et a le potentiel de transformer l’argent, les affaires, le gouvernement et la société.
00h11
La technologie susceptible d’avoir le plus grand impact sur les prochaines décennies est arrivée. Et ce ne sont pas les médias sociaux. Ce n’est pas non plus le Big data, ni la robotique, ni même l’intelligence artificielle. Vous serez surpris d’apprendre que c’est la technologie sous-jacente des monnaies numériques comme Bitcoin. On l’appelle la blockchain. Blockchain.
00h37
A l’heure actuelle, ce n’est pas le mot le plus entendu dans le monde, mais je crois maintenant que c’est la prochaine génération de l’internet, et que c’est une grande promesse pour chaque entreprise, chaque société et pour vous tous, individuellement.
00h53
Vous savez, au cours des dernières décennies, nous avons eu l’internet de l’information. Et quand je vous envoie un e-mail ou un fichier PowerPoint ou quelque chose, je ne vous envoie pas l’original, je vous envoie une copie. Et c’est super. Cette information est démocratisée. Mais quand on parle d’actifs – des choses comme l’argent, des actifs financiers comme les actions et les obligations, les points de fidélité, la propriété intellectuelle, la musique, l’art, un vote, du crédit carbone et d’autres actifs – envoyer une copie est une très mauvaise idée. Si je vous envoie 100 dollars, il est vraiment important que je n’aie plus l’argent…
01h36
(Rire)
01h37
… et que je ne puisse plus l’envoyer à quelqu’un d’autre. Cela a été appelé la «double dépense». C’est un problème en cryptographie depuis un long moment.
01h44
Donc, aujourd’hui, nous comptons entièrement sur les grands intermédiaires – intermédiaires comme les banques, les gouvernements, les grandes entreprises les médias sociaux, les sociétés de cartes de crédit et ainsi de suite – pour établir la confiance dans notre économie. Et ces intermédiaires exercent toute la logique des affaires et des transactions de tous les types de commerce, depuis l’authentification, l’identification des personnes, par le biais de la compensation, du règlement et de la tenue des dossiers. Et dans l’ensemble, ils font un très bon travail. Mais il y a des problèmes croissants.
02h16
Pour commencer, ils sont centralisés. Cela signifie qu’ils peuvent être piratés, et de plus en plus le sont – JP Morgan, le gouvernement fédéral américain, LinkedIn, Home Depot et d’autres l’ont testé à leurs dépends. Ils excluent des milliards de personnes de l’économie mondiale, par exemple, les personnes qui ne disposent pas de suffisamment d’argent pour avoir un compte bancaire. Ils ralentissent les choses. Cela peut prendre une seconde pour un courriel pour faire le tour du monde, mais cela peut prendre des jours ou des semaines pour que l’argent se déplace à travers le système bancaire dans une même ville. Et ils prennent un gros morceau du gâteau – 10 % à 20 % seulement pour envoyer de l’argent dans un autre pays. Ils capturent nos données, et cela signifie que nous ne pouvons pas les monétiser ou les utiliser pour mieux gérer nos vies. Notre vie privée est compromise. Et le plus gros problème est que dans l’ensemble, ils se sont appropriés les largesses de l’ère numérique asymétrique : nous avons de la création de richesse, mais nous avons de plus en plus d’inégalités sociales.
03h16
Ainsi alors qu’il y a un internet de l’information, que se passerait-il s’il y avait un internet de la valeur – une sorte de vaste livre de comptes, distribué et global, en cours d’exécution sur des millions d’ordinateurs et disponible pour tout le monde? Et où chaque type d’actif, de l’argent à la musique, puisse être stocké, bougé, traité, échangé et géré, tout cela sans puissants intermédiaires? Que se passerait-il s’il y avait un média natif pour la valeur?
03h49
Bon, en 2008, le secteur financier s’est effondré et, peut-être un hasard de l’Histoire, au même moment une personne anonyme, ou bien un groupe de personnes, nommé Satoshi Nakamoto a publié un article où il a développé un protocole pour une trésorerie numérique qui utilise une crypto-monnaie sous-jacente appelée Bitcoin. Et cette crypto-monnaie a permis aux gens d’établir la confiance et faire des transactions sans tiers. Et ce simple acte a apparemment déclenché une étincelle qui a enflammé le monde, de sorte que les gens ont été excités ou effrayés ou simplement intéressés dans de nombreux endroits. Maintenant, ne soyez pas confus au sujet du Bitcoin – Bitcoin est un actif; il monte et il descend, et cela devrait être d’un grand intérêt pour vous si vous êtes un spéculateur. Plus largement, c’est une crypto-monnaie. Ce n’est pas une monnaie fiduciaire contrôlée par un État-nation. Et c’est du plus grand intérêt. Mais la vraie valeur ajoutée ici est la technologie sous-jacente. Elle est appelée blockchain.
04h56
Donc, pour la première fois aujourd’hui dans l’histoire humaine, les gens partout dans le monde peuvent se faire confiance et traiter en direct. Et la confiance est établie, non par une grande institution, mais en collaboration, par la cryptographie et par un code intelligent. Et parce que la confiance est originaire de la technologie, j’appelle cela «Le Protocole de confiance.»
05h21
Maintenant, vous vous demandez probablement : comment fonctionne cette chose? Assez bien. Les actifs – actifs numériques comme l’argent ou la musique et tout ce qui existe entre les deux – ne sont pas stockés dans un endroit central, mais ils sont distribués à travers un registre global, en utilisant le plus haut niveau de cryptographie. Et quand une opération est effectuée, elle est postée à l’échelle mondiale, à travers des millions et des millions d’ordinateurs. Et de là, dans le monde entier, il y a un groupe de personnes appelé les «mineurs». Ce ne sont pas des jeunes, mais des mineurs de Bitcoins. Ils ont un pouvoir de calcul massif au bout de leurs doigts – 10 à 100 fois plus grand que tout Google dans le monde entier. Ces mineurs font beaucoup de travail. Et toutes les 10 minutes, un peu comme le rythme cardiaque d’un réseau, un bloc est créé avec toutes les transactions des 10 minutes précédentes. Ensuite, les mineurs se mettent au travail, en essayant de résoudre certains problèmes difficiles.
06h21
Et ils sont en concurrence: le premier mineur à découvrir la vérité et à valider le bloc est récompensé en monnaie numérique, dans le cas du blockchain Bitcoin, avec des Bitcoins. Et puis – c’est la partie clé – ce bloc est lié au bloc précédent et au bloc encore avant pour créer une chaîne de blocs. Et chacun est horodaté, un peu comme avec un cachet de cire numérique. Donc, si je voulais aller pirater un bloc et, disons, payer plusieurs fois avec le même argent, je dois pirater ce bloc, ainsi que tous les blocs précédents, et toute l’histoire du commerce sur cette blockchain, non seulement sur un ordinateur, mais sur des millions d’ordinateurs, en même temps, tout en utilisant les plus hauts niveaux de cryptage, sous la lumière des ressources informatiques les plus puissantes dans un monde qui me surveille. Difficile à faire. C’est infiniment plus sûr que les systèmes informatiques que nous avons aujourd’hui. La blockchain. Voilà comment cela fonctionne.
07h22
Ainsi, la blockchain Bitcoin n’en est qu’un exemple. Il y en a beaucoup d’autres. La blockchain Ethereum a été développée par un Canadien nommé Vitalik Buterin. Il est âgé de 22 ans, et sa blockchain a des capacités extraordinaires. L’une d’elle est que vous pouvez construire des contrats intelligents. C’est vraiment ce à quoi cela ressemble. C’est un contrat qui s’auto-exécute, et le contrat gère l’exécution, la gestion, la performance et le paiement – le contrat a une sorte de compte bancaire, aussi, dans un sens – des accords entre les personnes. Et aujourd’hui, sur la blockchain Ethereum, il y a des projets en cours pour tout faire, de la création d’un remplaçant pour le marché boursier a la création d’un nouveau modèle de démocratie, où les politiciens seront responsables devant les citoyens.
08h09
(Applaudissements)
08h13
Donc, pour comprendre ce qu’un tel changement radical va apporter, penchons-nous sur une seule industrie, les services financiers. Vous reconnaissez? C’est la machine de Rube Goldberg.
C’est une machine ridiculement compliquée qui fait quelque chose de vraiment simple, comme casser un œuf ou fermer une porte. Eh bien, cela me rappelle l’industrie des services financiers, honnêtement. Je veux dire, vous utilisez votre carte dans le magasin du coin, et un flux binaire est produit par une douzaine d’entreprises, chacune avec son propre système informatique, certains d’entre eux étant des mainframes des années 1970, plus âgés que la plupart des gens dans cette salle, et trois jours plus tard, le règlement se produit. Eh bien, avec une industrie financière de type blockchain, il n’y aurait pas de règlement, parce que le paiement et le règlement sont la même activité, il s’agit seulement d’un changement dans le grand livre. Alors, à Wall Street et dans le monde entier, le secteur financier subit un grand bouleversement autour de ce sujet, se demandant: pouvons-nous être remplacés? Ou comment pouvons-nous adopter cette technologie pour en bénéficier?
09h14
Maintenant, pourquoi devriez-vous y faire attention? Eh bien, permettez-moi de décrire certaines applications. La prospérité. La première ère de l’internet, l’internet de l’information, nous a apporté la richesse, mais pas la prospérité partagée, parce que l’inégalité sociale est en pleine croissance. Et cela est au cœur de toute la colère, de l’extrémisme, du protectionnisme et de la xénophobie et pire encore, comme nous le voyons de plus en plus dans le monde d’aujourd’hui, le Brexit étant le cas le plus récent [Bonjour l’amalgame :-), NdT].
09:45
Ainsi pourrions-nous développer de nouvelles approches à ce problème de l’inégalité? Parce que la seule approche aujourd’hui est de redistribuer la richesse, de taxer les gens pour augmenter la redistribution. Pourrait-on pré-distribuer de la richesse? Peut-on changer la façon dont la richesse est créée en premier lieu en démocratisant la création de richesses, en engageant plus de gens dans l’économie, et en veillant à ce qu’ils en obtiennent une compensation équitable? Permettez-moi de décrire cinq façons pour le faire.
10h15
Numéro un: Saviez-vous que 70% des personnes dans le monde qui ont des terres ont un titre précaire pour les exploiter? Donc, vous avez une petite ferme au Honduras, un dictateur arrive au pouvoir, et dit : «Je sais que vous avez un morceau de papier qui dit que vous êtes propriétaire de votre ferme, mais l’ordinateur du gouvernement dit que mon ami est propriétaire de votre ferme.» C’est ce qui est arrivé à grande échelle au Honduras, et ce problème existe partout. Hernando de Soto, le grand économiste latino-américain, dit que c’est le problème numéro un dans le monde en termes de mobilité économique, il est plus important que d’avoir un compte en banque, parce que si vous ne disposez pas d’un titre valable sur votre terre, vous ne pouvez pas emprunter en la mettant en contrepartie, et vous ne pouvez pas planifier votre avenir.
10h56
Donc, aujourd’hui, les entreprises travaillent avec les gouvernements pour mettre ces titres fonciers sur une blockchain. Et une fois qu’il y est, ce sera immuable. Vous ne pourrez pas le pirater. Cela crée les conditions de la prospérité pour potentiellement des milliards de personnes.
11h13
Deuxièmement: beaucoup d’écrivains parlent de Uber, de Airbnb et TaskRabbit et Lyft et ainsi de suite dans le cadre de l’économie de partage. Cette idée est très puissante, que des pairs puissent se réunir pour créer et partager de la richesse. Mon opinion est que… ces entreprises ne sont pas vraiment dans une idée de partage. En fait, elles réussissent précisément parce qu’elles ne partagent pas. Elles regroupent des services ensemble, et elles les vendent. Que faire si, plutôt que d’avoir Airbnb qui est une société pesant 25 milliards de dollars, il y avait une application distribuée sur une blockchain, que nous l’appellerions B-Airbnb, et qui serait possédée par tous les gens qui ont une chambre à louer? Et quand quelqu’un voudrait louer une chambre, il irait sur la base de données de cette blockchain et en la passant au crible avec tous ses critères, cela l’aiderait à trouver la bonne chambre. Et alors la blockchain aiderait aussi à établir le contrat, identifiant les parties, gérant les paiements uniquement par le biais de paiements numériques qui sont intégrés dans le système. Et il gèrerait même la réputation, parce que si la pièce est évaluée comme une chambre cinq étoiles, cette chambre existe, et elle est bien évaluée et c’est immuable. Ainsi, les grands perturbateurs de l’économie de partage de la Silicon Valley pourraient être court-circuités, et ce serait bon pour la prospérité.
12h37
Numéro trois: Les plus grands flux financiers allant du monde développé vers le monde en développement ne sont pas des investissements d’entreprises, et ce n’est même pas l’aide étrangère. C’est l’envoi de fonds par les diasporas mondiales; ces personnes ont quitté leurs terres ancestrales, et elles envoient de l’argent à leurs familles à la maison. Cela correspond à 600 milliards de dollars par an. Cela augmente de plus en plus mais ces gens se font arnaquer.
13h05
Analie Domingo est une femme de ménage. Elle vit à Toronto, et chaque mois, elle se rend au bureau de Western Union avec un peu d’argent pour envoyer de l’argent à sa mère à Manille. Cela lui coûte environ 10% de frais de transfert; l’argent prend de quatre à sept jours pour arriver; sa mère ne sait jamais quand elle va le recevoir. Cela lui prend cinq heures par semaine pour faire cela.
13h30
Il y a six mois, Analie Domingo a utilisé une application blockchain appelé Abra. Et de son appareil mobile, elle a envoyé 300 dollars. Il est allé directement vers l’appareil mobile de sa mère, sans passer par un intermédiaire. Sa mère a regardé alors son appareil mobile – c’est un peu comme une interface Uber, il y a une sorte de «caissier» Abra là dedans. Elle clique sur son caissier qui est un caissier cinq étoiles, qui met sept minutes à venir. Le mec arrive à la porte, lui donne ses pesos philippins qu’elle met dans son portefeuille. Le tout a pris quelques minutes, et cela lui a coûté 2% de frais. C’est une grande opportunité pour la prospérité.
14h08
Numéro quatre: l’atout le plus puissant de l’ère numérique sont les données. Et les données sont vraiment une nouvelle classe d’actifs, peut-être plus grande que les classes d’actifs précédentes, comme la terre sous l’économie agraire, ou une installation industrielle, ou même de l’argent. Et vous tous – nous – créons ces données. Nous créons cet actif, et nous laissons cette piste de miettes numériques derrière nous tout au long de notre vie. Et ces miettes sont collectées pour avoir une image miroir de vous, votre vous virtuel. Et votre vous virtuel pourrait en révéler plus sur vous que vous-même ne le savez, parce que vous ne pouvez pas vous rappeler ce que vous avez acheté il y a un an, ou dit il y a un an, ou votre emplacement exact il y a un an. Mais votre vous virtuel ne vous appartient pas. C’est un gros problème.
14h52
Donc, aujourd’hui, il y a des entreprises qui travaillent pour créer une identité dans une boîte noire, votre vous virtuel que vous posséderiez pour vous. Et cette boîte noire se déplacerait autour de vous, où que vous voyagez à travers le monde, et elle serait très, très avare. Elle ne trahirait pas la moindre information qui ne soit nécessaire pour faire quelque chose. Dans un grand nombre de transactions, le vendeur n’a même pas besoin de savoir qui vous êtes. Il a juste besoin de savoir qu’il a été payé.
15h19
Et puis cet avatar balaierait toutes ces données et vous permettrait de les monétiser. Et ça, c’est une chose merveilleuse, car cela peut aussi nous aider à protéger notre vie privée et la vie privée est le fondement d’une société libre. Reprenons le contrôle de cet actif que nous créons où l’on peut posséder notre propre identité et la gérer de façon responsable.
15h44
Finalement…
15h45
(Applaudissements.)
15h51
Enfin, la cinquième: il y a un grand nombre de créateurs de contenus qui ne reçoivent pas une indemnisation équitable, parce que le système de la propriété intellectuelle est brisé. Il a été brisé par la première ère de l’internet. Prenez la musique. Les musiciens ne reçoivent que des miettes à la fin de l’ensemble de la chaîne alimentaire. Vous savez, si vous étiez un auteur-compositeur, il y a 25 ans, et que vous aviez écrit une chanson à succès, cela aura généré un million de single, vous pourriez avoir obtenu des redevances d’environ 45 000 dollars. Aujourd’hui, si vous êtes un auteur-compositeur, et que vous écrivez une chanson à succès, cela provoquera un million de flux, mais vous ne recevrez pas 45 000 dollars, mais plutôt 36 dollars, assez pour acheter une belle pizza.
16h31
Donc, Imogen Heap, le chanteuse-compositrice couronnée par un Grammy Award, est en train de mettre la musique sur un écosystème de type blockchain. Elle l’appelle le «Mycelia». Et la musique a un contrat intelligent qui la protège. Et la musique protège ses droits de propriété intellectuelle. Vous voulez écouter la chanson? C’est gratuit, ou peut-être que ça va coûter quelques micro-cents qui alimenteront un compte numérique. Vous voulez mettre la chanson dans votre film, c’est différent mais les droits de propriété intellectuelle sont tous spécifiés. Vous voulez faire une sonnerie? C’est encore différent. Elle explique que la chanson devient une entreprise. Elle est là-bas sur cette plate-forme se commercialisant elle-même, protégeant ses droits d’auteur, et parce que la chanson a un système de paiement au sens d’un compte bancaire, tous les flux d’argent vont vers l’artiste, et les auteurs contrôlent l’industrie, plutôt que ces derniers ne deviennent de puissants intermédiaires. Maintenant, c’est…
17h21
(Applaudissements.)
17h26
Ce ne sont pas seulement les auteurs-compositeurs, ce sont tous les créateurs de contenu, comme l’art, comme les inventions, les découvertes scientifiques, les journalistes. Il y a toutes sortes de gens qui ne reçoivent pas une indemnisation équitable, et avec les blockchains, ils vont être en mesure d’en faire pleuvoir sur la blockchain. Et c’est une chose merveilleuse.
17h47
Donc, ce sont cinq occasions sur une douzaine de résoudre un problème, la prospérité, ce qui est l’un des innombrables problèmes où les blockchains sont applicables.
18h02
Maintenant, la technologie ne crée pas la prospérité, bien sûr – ce sont les gens qui la font. Mais de vous à moi, encore une fois, le génie de la technologie s’est échappé de la bouteille, et il a été convoqué par une ou des personnes inconnues dans ces temps incertains de l’Histoire humaine, et il nous a donné une autre coup de pied pour avancer, une autre occasion de réécrire la grille de puissance économique et l’ancien ordre des choses, et de résoudre certains des problèmes les plus difficiles au monde, si on le veut bien.
18h38
Je vous remercie.
18h40
(Applaudissements.)
Don Tapscott
Note du traducteur
Derrière ce discours de geek très politiquement correct, il y a une vraie révolution. On l'a vu dans un article précédent, il est possible que les banques elles-mêmes s'emparent de cette technologie pour échapper à la mainmise des banques centrales. Si on prend notre cas, celui du Saker, cela pourrait rémunérer les auteurs qui nous éclairent sur le monde, rémunérer des jobs de traducteurs par exemple, au hasard, et donc améliorer la transmission de l'information, non pas sous le contrôle des médias, mais par la pertinence du contenu.
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