vendredi 8 novembre 2019

La débâcle syrienne est en fait un chaos bien planifié

Article original de Brandon Smith, publié le 16 octobre 2019 sur le site alt-market.com
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr




Depuis de nombreuses années, j’ai concentré une quantité considérable d’analyses sur le sujet de la Syrie [publiée en 2012, NdT], en mettant l’accent sur l’importance du pays pour les élites globales en tant que sorte de détonateur géopolitique ; le premier domino dans une chaîne de dominos qui pourrait mener à une guerre impliquant des puissances internationales. Je crois que cette guerre va se développer sur de multiples fronts, surtout sur le plan économique, mais elle pourrait très bien se transformer en une guerre meurtrière impliquant de nombreux acteurs.



La Syrie est en fait si importante que l’establishment a pris soin d’étouffer toute discussion sur ce qui s’y passe réellement dans un brouillard de propagande. Et ne vous y trompez pas, les deux partis, républicains et démocrates, ainsi que les gouvernements de l’Est et de l’Ouest participent à ces mensonges et à cette mauvaise orientation.  Évidemment, le premier et le plus important mensonge est un mensonge multiforme, et nous ne pouvons pas continuer à avancer tant qu’il n’est pas disséqué – je parle du mensonge de l’implication américaine dans la région.

Mensonge #1 : Les États-Unis ont une légitimité dans le conflit syrien original

Tout d’abord, la plupart des gens qui lisent ces lignes devraient savoir que les services secrets américains (entre autres) ont été à l’origine de la « révolution » en Syrie contre Bachar al-Assad. La majorité des combattants arrivant dans la région ont été entraînés et équipés en Jordanie dans des camps gérés par des agences occidentales. Le programme s’appelait « Operation Timber Sycamore«  et a été lancé en plusieurs étapes de 2011 à 2013.

Il est clair, d’après les preuves, que le printemps arabe et le conflit en Syrie étaient le produit d’une ingérence de l’establishment global dans la région. Les armes ont été acheminées de la crise libyenne vers les mains des « rebelles » qui se sont infiltrés en Syrie, et l’équipement fourni directement par les États-Unis s’est retrouvé entre les mains de groupes qui ont fini par devenir ce que nous appelons désormais ISIS. L’administration Obama, Hillary Clinton, John McCain, John Bolton et beaucoup d’autres ont été intimement impliqués dans Timber Sycamore. La guerre en Syrie a été entièrement conçue dans les coulisses.

Le point clé : Les États-Unis n’ont aucune légitimité à cet égard.

Au sein du Mouvement pour la liberté, nous parlons souvent de cette conspiration, mais je ne pense pas que beaucoup de gens en considèrent les implications plus larges. Le but était-il simplement de renverser Assad ? S’agissait-il d’installer un gouvernement hostile à la Russie ? Était-ce pour attirer l’Iran dans une position vulnérable ? Tout n’était-il qu’une question de pétrole ? La réponse est non à la plupart de ces questions. Ce sont des explications superficielles qui ne satisfont pas les faits connus. La Syrie est bien plus qu’il n’y paraît.

Mensonge #2 : Le conflit originel en Syrie est le conflit actuel

Posons quelques faits primaires : les États-Unis et d’autres pays ont créé ISIS et délibérément déstabilisé la Syrie. L’establishment a ensuite tenté de convaincre l’opinion publique américaine de soutenir l’utilisation des forces militaires dans la région pour soutenir les insurgés et la guerre civile qu’ils ont créée. Ce plan initial a échoué.

Ensuite, l’establishment a utilisé les groupes terroristes qu’ils ont créés en Syrie comme argument pour expliquer pourquoi les États-Unis avaient besoin d’envoyer des troupes en Syrie. Ce plan a partiellement réussi, mais n’a pas réussi dans l’ensemble à obtenir le soutien du public en faveur d’une plus grande participation des États-Unis.

Les tribus kurdes du nord de la Syrie ont alors été contraintes de se défendre contre la propagation du fléau ISIS. Les kurdes se sont battus courageusement pour défendre leurs foyers contre la menace terroriste que les agences occidentales avaient évoquée, perdant 11 000 combattants dans ce processus. Ils semblent être les seuls innocents impliqués dans cette affaire [Pour être complet, des kurdes ont aussi épuré ethniquement certaines régions sous leur contrôle et se sont alliés aux États-Unis et à Israël, NdT]. Ils ont rejoint les États-Unis en tant qu’alliés en supposant que l’objectif des États-Unis était de détruire ISIS. Ce n’était PAS l’objectif des États-Unis. Ni sous Obama, ni sous Trump. Le véritable objectif a toujours été d’utiliser ISIS comme excuse pour maintenir une présence américaine en Syrie (nous verrons pourquoi dans un instant).

Aujourd’hui, la guerre a de nouveau changé. Cette fois, la Turquie envahit la Syrie en prétendant que les kurdes représentent un danger existentiel. La réalité est que le gouvernement turc a cherché à effacer toute la culture kurde de la Turquie et du nord de la Syrie depuis les années 1970, y compris en interdisant la langue kurde et les noms et vêtements kurdes. Même le mot « kurde » a finalement été interdit. Les kurdes ont réagi en formant le PKK et en appelant à un État kurde souverain qui leur permettrait de vivre sans oppression. Les Kurdes ne se sont pas tournés vers l’action directe avant les années 1980, après de nombreuses années d’assujettissement totalitaire.

L’invasion turque d’aujourd’hui est rendue possible par le retrait surprise plutôt commode des forces américaines de la frontière nord. Maintenant, il y a encore une autre excuse pour une plus grande implication en Syrie. Les États-Unis ne sont pas sortis de la guerre ; la guerre ne fait que commencer. Chaque fois que le problème syrien commence à s’estomper et qu’il semble qu’il sera résolu, quelque chose d’autre se produit qui déclenche une nouvelle explosion des combats. Ce n’est pas une coïncidence.

Mensonge #3 : L’administration de Trump retire les troupes américaines de Syrie

Ce n’est pas le cas, et quiconque croit que Trump met fin à l’implication des États-Unis a été dupé. Ce n’est pas non plus la première fois que Donald Trump nous fait des promesses sur la fin des guerres au Moyen-Orient.

Il y a plus d’un an, Trump a proclamé qu’il retirerait ses troupes de Syrie, mais seulement une semaine plus tard, il a été décidé qu’elles resteraient. Récemment, Trump a de nouveau fait cette affirmation et quelques jours plus tard, le Pentagone a admis que les troupes américaines allaient seulement être ramenées à la frontière tandis que les Kurdes, nos anciens alliés, allaient être attaqués par les forces turques. Le porte-parole militaire turc a déclaré qu’il « corrigera la démographie changée par les YPG (unités de défense kurdes qui ressemblent beaucoup aux milices citoyennes) dans le nord-est de la Syrie ». En d’autres termes, l’objectif est le nettoyage ethnique, et comme nous l’enseigne le génocide arménien, les turcs ne sont pas étrangers au nettoyage ethnique.
Trump n’est pas non plus le seul leader global à faire ce genre de cascade. Vladimir Poutine a fait la même chose en 2016, en annonçant la fin de l’action militaire de la Russie en Syrie et le retrait des troupes, alors que les forces russes y sont restées bien retranchées. La présence russe n’a pas fait grand-chose pour empêcher une vague de frappes aériennes israéliennes contre la Syrie, pas plus qu’elle n’a agi pour empêcher l’invasion turque, de sorte que nous devons nous demander ce que la Russie y fait encore exactement autant que les États-Unis.

Ces simulacres constants de retrait syrien ne sont destinés qu’au grand public pour apaiser les inquiétudes, et cela semble fonctionner. Jusqu’à ce jour, beaucoup de gens croient encore que Trump a retiré les troupes américaines de Syrie (ou est en train de les retirer maintenant) et que Poutine a retiré les troupes russes après avoir « vaincu ISIS ». Rien de tout cela ne s’est jamais produit. Si vous racontez un mensonge assez souvent, les masses sans éducation commenceront à l’adopter comme la vérité.

Mensonge #4 : La communauté internationale est sincèrement préoccupée par un génocide kurde

Ouah, ça me fait vraiment chaud au cœur d’être témoin de l’afflux soudain de soutien international en faveur des kurdes en Syrie. Des torchons de l’establishment comme le Washington Post et le New York Times, le gouvernement de l’UE, le gouvernement israélien, et même Trump lui-même annoncent tous leur soutien aux Kurdes et réprimandent les actions turques. Ils sont tous prêts à appliquer des sanctions ou même à partir en guerre au nom de la défense du peuple kurde. Quelle noblesse….

La vérité, c’est qu’aucun de ces agents du désespoir ne se soucie des Kurdes, et ils ne feront rien pour les sauver avant qu’il ne soit trop tard. Plus tard, ils agiront, mais pas pour sauver les kurdes restants. Un génocide kurde n’est qu’un moyen d’arriver à une fin. Et c’est là que l’on commence à voir toute la raison de la crise syrienne se dérouler…

Mensonge n° 5 : Les kurdes ne nous concernent pas, ou ils « ont eu ce qu’ils méritent »

De l’autre côté du paradigme, je vois les adorateurs du culte de Trump poser des arguments farfelus (comme ils le font toujours) pour rationaliser les actions politiques bizarres et abruptes du président. Le premier argument prétend qu’« il est temps » qu’un président « s’oppose à l’État profond » et mette fin à l’engagement des États-Unis en Syrie, et nous devrions laisser la Turquie et les kurdes régler leur propre problème. Je répète que Trump ne laisse pas la Syrie ni aucun autre pays du Moyen-Orient sans une présence militaire américaine. Il ne fait que retirer les troupes et laisser la porte ouverte aux attaques turques.

Je voudrais également souligner une fois de plus que ce n’est pas « leur désordre », c’est un désordre créé par les gouvernements occidentaux, y compris les États-Unis.

Les kurdes ont perdu des dizaines de milliers de combattants lors des combats contre ISIS, et l’incursion turque en Syrie semble profiter de leurs défenses affaiblies. C’est une situation que les États-Unis ont créée. L’invasion turque est un résultat DIRECT de la déstabilisation de la Syrie, et le retrait de Trump de la frontière nord était la cerise sur le gâteau.  Il s’agit d’une forme de permission de la part des États-Unis pour laisser la Turquie faire maintenant tout ce qu’elle veut (pour un temps).
Je vois aussi le récit selon lequel les kurdes « obtiennent ce qu’ils méritent ».

Certains prétendent que les kurdes ont été stupides parce qu’ils ont fait confiance au gouvernement américain en tant qu’allié et qu’ils en récoltent maintenant les conséquences. Ce n’est pas une affirmation valable. Punir les victimes d’escroquerie pour s’être fait arnaquer n’est pas la méthode américaine. Du moins, ça ne devrait pas l’être. De plus, les kurdes ne sont pas la véritable cible de cette campagne de désinformation ; les conservateurs sont la cible et ils tombent dans le piège.  Je crois qu’il s’agit d’un récit de propagande destiné à faire passer les conservateurs pour des sociopathes.

L’affirmation de Trump selon laquelle les kurdes n’étaient « pas vraiment nos alliés » car « ils ne nous ont pas aidés pendant la Seconde Guerre mondial », et qu’ils ne faisaient que défendre leurs maisons au lieu de soutenir nos efforts contre ISIS montre une campagne de désinformation ignoble (mais calculée) destinée à rendre les conservateurs monstrueux et indignes de foi. Si Trump était vraiment contre l’« état profond », il n’essaierait pas de ternir l’image de nos seuls alliés légitimes dans la région.

Enfin, un autre récit qui se répand, c’est que parce que les kurdes ont une forme de gouvernance socialiste, ils méritent d’être anéantis. Je rappelle à ceux qui prétendent cela que les kurdes n’essaient d’imposer leurs idéologies politiques à personne et que le turc Erdogan est un dictateur totalitaire classique qui a renforcé son emprise sur la nation en utilisant toutes les astuces possible, y compris une fausse tentative de coup d’État. Socialistes ou pas, les kurdes ne méritent pas un nettoyage ethnique.

Oui, les États-Unis n’auraient jamais dû être en Syrie, mais encore une fois, nous SOMMES en Syrie, et il ne semble pas que nous partions, alors si nous y sommes, nous pourrions aussi bien faire quelque chose de bien avec notre présence et agir comme dissuasif contre une tentative turque manifeste d’effacer les Kurdes (nos alliés qui ont combattu une menace terroriste – financé par le gouvernement américain) de cette zone. Bien sûr, il est trop tard pour ça maintenant…

Que se passe-t-il vraiment en Syrie ?

Si vous n’êtes pas d’accord avec le discours dominant, vous vous demandez peut-être pourquoi Donald Trump abandonnerait soudainement la frontière syrienne pour permettre à la Turquie d’envahir ? Vous vous demandez peut-être aussi pourquoi il menacerait alors immédiatement d’« écraser » la Turquie par des sanctions économiques et de placer des « milliers de troupes américaines » sur le terrain si son objectif était de mettre fin à l’implication américaine en Syrie ? La réponse est dans la macro-image. En d’autres termes, nous devons nous poser la question la plus importante de toutes : à qui cela profite-t-il ?

Comme je l’ai mentionné dans des articles précédents, les événements géopolitiques sont exploités par l’establishment globaliste comme diversion et couverture pour leur démolition contrôlée de l’économie. Ils ont besoin de boucs émissaires pour l’implosion de la bulle de Tout, une implosion qu’ils ont commencée en 2018 avec des politiques de resserrement des liquidités qui s’est maintenant accélérée en une véritable crise financière. L’invasion turque de la Syrie est peut-être l’événement phare de cette distraction.

Avec le chaos artificiel en Syrie, les maîtres-chiens globalistes de Trump peuvent atteindre un niveau historique de chaos tout en évitant la culpabilité directe. Qu’obtenons-nous lorsque nous combinons tous les éléments énumérés ci-dessus avec des mensonges des deux côtés du paradigme politique ? Eh bien, nous obtenons une justification pour la guerre. Nous avons aussi un autre événement qui fait passer Trump pour un méchant et les conservateurs pour des imbéciles ou des robots sans âme.

Par extension, toute tension avec la Turquie suggère le début de la fin pour l’OTAN. Comme je l’avais prédit en janvier 2019, il semble que la Turquie, un élément clé de l’alliance occidentale, soit sur le point de se retirer. Cela va dans le sens de l’objectif globaliste de la détérioration de l’Occident, du déclin de l’ancien ordre global et de son « nouvel ordre global » dans lequel les puissances orientales joueront un rôle plus important, en conjonction avec certains éléments européens. Un globaliste dynamique comme George Soros en a discuté publiquement et fièrement dans le passé.

Les kurdes peuvent également être une cible directe de l’agenda globaliste. Dans un document déclassifié de la CIA intitulé « Le problème des minorités kurdes« , l’agence indiquait que l’establishment considérait les Kurdes comme un facteur inconnu (ce qu’ils n’aiment pas) qui est extrêmement indépendant (ce qu’ils n’aiment vraiment pas) dès les années 1940. La CIA suggère que les kurdes sont un élément incontrôlé qui pourrait rendre difficile l’établissement d’objectifs dans la région.

Dans les années 1970, les États-Unis ont manipulé les kurdes dans des actions contre l’Irak, qui amassait des forces contre le Shah d’Iran et menaçait d’envahir les territoires occupés par les kurdes. Une fois le Shah retiré du pouvoir par la révolution iranienne, les États-Unis ont abandonné leur soutien aux kurdes. Le gouvernement irakien a profité de l’occasion pour tenter un génocide contre eux en utilisant des armes chimiques qui lui ont été vendues par le gouvernement américain. L’histoire semble en effet se répéter.

Je pense que parce que les kurdes sont une force tribale de millions de personnes qui pourraient s’opposer à l’agenda globaliste au Moyen-Orient, il se peut qu’ils soient destinés à être effacés, et ce dernier événement n’est que l’un d’une longue série d’événements visant à liquider les kurdes. Ou, à tout le moins, en tuer le plus possible est un bonus pour l’establishment.

Au-delà de la question kurde, une nouvelle crise syrienne et l’opposition de l’UE à Erdogan pourraient entraîner une nouvelle vague de migrants musulmans en Europe. La dernière fois que cela s’est produit, l’UE s’est retrouvée dans une impasse économique et politique. Elle ouvre également la porte à plus de peur en Europe et fournit une couverture supplémentaire pour un krach financier dans cette région.

Et, en fin de compte, l’invasion turque fournit une excuse parfaite pour attirer un certain nombre de camps opposés en un seul endroit à proximité immédiate. Les kurdes se tournent vers Assad pour obtenir une aide et une protection de la Turquie. L’Iran est un allié militaire d’Assad. La Russie est toujours fortement impliquée dans la région, de même que les États-Unis et Israël. Je pense que n’importe qui avec n’importe quelle intelligence peut voir où cela va nous mener.

Les élites obtiennent une nouvelle justification pour une plus grande implication militaire américaine au cours de l’année. L’incertitude économique s’accroît à mesure que les grandes puissances se disputent la dynamique de la région. Elles trouvent un bouc émissaire pour l’effondrement de la bulle de Tout, à mesure que le potentiel d’une guerre économique ou cinétique plus large augmente. Elles trouvent un bouc émissaire dans Donald Trump et ses partisans conservateurs, qui assumeront non seulement la responsabilité de la crise économique, mais aussi de toute tragédie qui frappera les Kurdes. Enfin, ils obtiennent une justification pour la fin de l’OTAN, qui serait la prochaine étape pour mettre fin à l’ancien ordre mondial occidental.

Cela ouvre la voie à l’introduction d’un nouvel ordre mondial entièrement global et entièrement centralisé ; un monde sans frontières économiques ou nationales dans lequel les élites gouvernent ouvertement plutôt que par derrière.

Une « erreur » (ou un faux drapeau) pourrait déclencher une conflagration entre les nations impliquées. C’est pourquoi l’UE, les Russes, les Israéliens et Trump se préoccupent tant du sort des kurdes. Ils ont CRÉÉE la situation critique des kurdes, et maintenant ils vont s’en servir pour transformer la Syrie en une immense poudrière. La Syrie est un « linchpin«  fabriqué artificiellement, comme l’appellerait la DARPA. Il est conçu pour provoquer une catastrophe tout en maintenant un déni plausible pour l’establishment. Les actions de Trump en Syrie peuvent sembler aléatoires, mais elles sont tout à fait sensées quand on sait qu’il sert un programme plus ambitieux. Le « retrait » américain n’est pas un retrait, c’est le prélude à un conflit plus vaste qui profite à la cabale globaliste.

Brandon Smith

Note du traducteur

 L'auteur s'engage sur un terrain glissant dont il ne maîtrise sans doute pas toutes les ficelles mais il en parle en tant qu'américain, critique de la politique de son pays. Il semble avoir succombé à l'idée de kurdes anarchistes ... de communautés auto-gérées ... Il est parfois intéressant de comprendre les limites d'un auteur pour mieux comprendre sa critique du système.


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