jeudi 9 août 2018

Les globalistes nous disent exactement quelles catastrophes ils planifient pour l’économie

Article original de Brandon Smith, publié le 10 juillet 2018 sur le site alt-market.com
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr



Il y a des années, lorsque les analystes utilisaient le terme « globaliste », les défenseurs de la liberté reconnaissaient immédiatement à qui ils se référaient. C’était à l’époque où le mouvement pour un gouvernement réduit, le principe de non-agression et les véritables marchés libres était petit mais en croissance. De nos jours, il est difficile d’évaluer combien de groupes de liberté existent ou même s’ils savent ce que représente un gouvernement réduit et le principe de non-agression, sans parler de ce qui fait d’un « globaliste » un globaliste.



Il y a beaucoup de nouveaux membres, des novices, poussant pour plus de liberté, et beaucoup d’entre eux semblent penser que « MAGA » est le summum de la philosophie du mouvement. Mais « MAGA » ne représente pas grand chose de tangible. Rendre l’Amérique encore grande n’est pas un plan, c’est seulement un objectif. Ou même moins, juste un slogan. Sans plans concrets, l’idée d’atteindre un objectif est risible.

Ne vous méprenez pas, les globalistes ont des projets concrets, certains simples, d’autres plutôt élaborés. Mais qui sont ces « globalistes » ? Il n’y a vraiment aucun secret : toute personne ou institution qui promeut la centralisation mondiale du pouvoir économique ou politique entre les mains d’un petit nombre est probablement un globaliste.

Il n’y a pas de nationalité spécifique, de groupe ethnique ou de groupe religieux qui constitue la hiérarchie globaliste. Ils viennent de toutes les régions du monde et de tous les horizons imaginables. Ils ont leurs clubs privés comme le Bilderberg Group et le Bohemian Club. Ils ont aussi leurs propres cadres institutionnels, comme le Council on Foreign Relations, la Commission trilatérale, l’Institut Tavistock, le Fonds monétaire international, la Banque des règlements internationaux, etc. Mais ce sont autant de distractions et de dérivatifs.

Au cœur de leur organisation se trouve le désir d’un pouvoir total, construit sur le narcissisme et la sociopathie, conduisant à des notions naïves que leur divinité, pour eux, est réalisable.

Maintenant, on pourrait supposer que ces globalistes ne se restreindraient jamais avec des « règles d’étiquette » ; ce chaos est leur seule stratégie. Cependant, ce n’est pas tout à fait exact. D’après mes observations, il semble qu’ils suivent certaines règles. Une de ces règles semble être la suivante : pour quelque raison que ce soit, ils acceptent volontiers et volontairement de laisser fuiter leurs plans ou révèlent les résultats futurs au public avant de les mettre en œuvre ou de les déclencher.

La raison à cela pourrait être diverse. C’est peut-être une méthode de jubilation. Ou, étant des narcissiques de haut niveau, ils auraient psychologiquement l’habitude de faire allusion aux crimes qu’ils ont l’intention de commettre et ensuite considérer notre manque de réaction comme une « permission » d’aller de l’avant. Ma théorie est que c’est une combinaison des deux, ainsi que l’idée que révéler un plan et ensuite le faire adopter sans résistance donne à ce plan encore plus de pouvoir que s’il avait été gardé strictement caché.

Ce que les globalistes veulent, en fin de compte, c’est l’acceptation et la soumission du public à leur autorité. Ils ne veulent pas avoir à opérer derrière le rideau. Ils sont narcissiques. Ils n’aiment pas se cacher.

Quels sont des exemples de ce comportement ?

En 2007, la Banque des règlements internationaux a publié un « avertissement » public selon lequel la politique monétaire accommodante des banques centrales avait créé une dangereuse bulle de crédit qui aurait entraîné une Grande dépression mondiale. Bien sûr, étant la « banque centrale des banques centrales » et le modérateur de toutes les politiques de ces banques centrales, la BRI elle-même était bien placée pour créer une telle crise. Quelques mois plus tard, l’accident s’est produit et nous en subissons toujours les conséquences.

En janvier 2017, le globaliste George Soros a « prédit » que Donald Trump utiliserait sa présidence pour lancer une guerre commerciale avec la Chine et que cette guerre commerciale rapprocherait l’Europe et la Chine en tant qu’alliés politiques et économiques alors que l’influence américaine faiblirait. Cette année, les États-Unis ont en effet engagé une guerre commerciale avec la Chine alors que les barrières douanières augmentent et que de plus grandes menaces pour les investissements chinois sur les marchés américains percolent. Et la Chine et les principaux gouvernements de l’UE comme l’Allemagne établissent en effet des liens beaucoup plus étroits que jamais auparavant.

Que l’influence des États-Unis « diminue », cela reste à voir. Vu le nombre d’élites bancaires qui parcourent les couloirs de la Maison Blanche, je pense qu’il est évidemment possible qu’ils puissent faire des prédictions de Soros une réalité avec ou sans la coopération de Trump. Les globalistes sabotent de l’intérieur, provoquant les catastrophes exactes qu’ils prédisent publiquement, puis s’esquivent pour éviter le blâme qui sera associé à des boucs émissaires prédéterminés, comme les « populistes ».

Et cette habitude de reconnaître ouvertement leurs propres crimes imminents se poursuit aujourd’hui. Rien que l’année dernière, le FMI, la BRI, l’OMC et de nombreux globalistes à titre individuel ont publié des avertissements sur ce qui allait se passer économiquement et géopolitiquement dans un proche avenir.

Le FMI prévient que les tensions commerciales menacent de saper la confiance économique et la croissance mondiale alors que les globalistes qui infestent cette institution jouent sur le faux récit selon lequel le monde a connu une « reprise économique ». La vérité est que nous ne nous sommes jamais remis du krach de 2008 et que tout semblant de redressement a été inventé par les mesures de relance de la banque centrale – les mêmes mesures que les banques centrales du monde entier sont en train d’arrêter.

À la fin de 2017, la BRI a averti que les économies « surchauffaient » et que cette tendance était dangereusement similaire aux conditions de 2008 juste avant le krach de crédit. Soudainement, le terme « stagflation », une menace contre laquelle les analystes alternatifs comme moi-même mettaient en garde depuis des années, est largement discuté dans les médias grand public. Non seulement cela, mais les banquiers centraux utilisent la menace de pressions inflationnistes comme une excuse pour continuer à relever les taux d’intérêt et à réduire leurs bilans – des actions  dont ils savent très bien qu’elles causeront le prochain krach boursier.

Jerome Powell, le nouveau chef de la Réserve fédérale, a clairement mis en garde contre ce danger en 2012, comme l’ont révélé les transcriptions de la FED publiées récemment. Et pourtant, il agit de cette manière. Si cela ne prouve pas la nature de la duplicité de la FED en tant que prédicteur des crises qu’elle crée alors, je ne sais pas ce qui peut le faire.

N’est-il pas commode pour les globalistes que leurs prédictions de crises ne mentionnent pas que les banques centrales qu’elles contrôlent facilitent les conditions mêmes d’un crash ? Vous voyez, les globalistes sont parfaitement heureux de vous dire à l’avance ce qui va arriver, mais ils ne vont jamais vous dire la vérité sur le pourquoi.

Il est probable qu’en plus des raisons déjà discutées, ces élitistes admettent volontiers leurs projets parce qu’ils pensent qu’il n’y a rien que l’on puisse faire contre eux de toute façon. Bien qu’il soit impossible de prévenir un désastre économique à ce stade, il n’est pas vrai que rien ne peut être fait au sujet du résultat.

Comme toujours, la solution principale est de ne pas dépendre du système, et si les globalistes tentent de vous rendre dépendant, alors vous devriez être prêt à vous en débarrasser. Les économies décentralisées basées sur le localisme d’abord sont la réponse. Si les globalistes veulent nous refuser les moyens de production, alors nous devrions apprendre à produire et fabriquer nous-mêmes les biens nécessaires. Si les globalistes veulent que nous dépendions de leurs chaînes d’approvisionnement internationales pour les ressources, alors nous devrions développer nos propres chaînes d’approvisionnement et notre propre base de ressources au niveau local.

En termes de protection financière, la réponse est également claire : les banques centrales dans des pays comme la Chine et la Russie stockent des métaux précieux à un rythme sans précédent. Ici encore, les institutions globalistes contrôlées par la BRI nous disent exactement ce qui va se passer. Alors que les États-Unis devraient connaître un fort déclin et que les dangers stagflationnistes se profilent, les principaux acteurs se tournent vers l’or et, dans une certaine mesure, l’argent. Il est logique que les personnes à titre individuel, si elles sont encore capable de le faire, placent également un pourcentage de leurs économies dans ces produits.

Avec des produits tangibles en main, soutenus par la stabilité du commerce localisé, n’importe quelle communauté pourrait résister à la tempête d’un ralentissement financier. Sans ces choses, la survie est beaucoup moins certaine. Les despotes même qui ont la capacité de provoquer un effondrement nous disent qu’un effondrement est sur le point de se produire. Il est temps de prendre la question au sérieux et de se préparer en conséquence.

Brandon Smith

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