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Selon les données du BLS, le taux d’activité de la population active âgée de 25 à 54 ans est actuellement de 82,6 %, soit 2 % de moins que le sommet de 2000 et 1 % de moins que la moyenne de 1988 à 2008. Cela signifie qu’il devrait y avoir des millions de personnes âgées de 25 à 54 ans prêtes et disposées à entrer sur le marché du travail, si on leur donne la bonne motivation. C’est la main-d’œuvre tant vantée qui est prête et en attente de devenir de nouveaux employés, propriétaires, contribuables, etc.
Mais il est intéressant de noter que lorsqu’on compare les données historiques sur la population active âgée de 25 à 54 ans aux données sur les employés âgés de 25 à 54 ans, il semble utile de noter que les données ne concordent pas tout à fait. Sur la base des données historiques de l’OCDE (population des États-Unis de 25 à 54 ans en âge de travailler, et le niveau d’emploi de cette même population au sens du BLS … toutes deux disponibles auprès de la FED de St. Louis), la croissance de la population et de l’emploi parmi la population dans la force de l’âge qui est le moteur de l’économie américaine est au point mort depuis plus d’une décennie. L’écart peut avoir quelque chose ou tout à voir avec l’utilisation de la croissance démographique surestimée du recensement.
En divisant simplement la population totale en âge de travailler de 25 à 54 ans par celle des personnes de 25 à 54 ans ayant un emploi, on obtient un tableau différent. Le graphique ci-dessous suggère que le segment de la population le plus critique sur le plan économique est vraiment très proche du plein emploi ou en situation de plein emploi. Il n’y a pas de « mou ».
Si l’on considère uniquement l’emploi des 25 à 54 ans (ligne noire ci-dessous) et la variation d’une année à l’autre (colonne bleue), un précurseur clair du plein emploi est visible … un aplatissement du nombre total d’employés âgés de 25 à 54 ans est en cours, ce qui indique un pic d’emploi, comme ce fut le cas avant chaque récession précédente. L’absence de « mou » (Les 25 à 54 ans prêts et volontaires pas engagés dans leur parentalité, en soins, encore en formation), le moteur économique a bégayé et s’est même retourné sans le carburant nécessaire à la croissance, les travailleurs potentiels et les consommateurs potentiels subséquents.
Et que s’est-il passé en 1989, en 2000 et en 2007 lorsque la population des 25 à 54 ans a atteint un pic d’emploi coïncidant avec une hausse des taux d’intérêt ? Récession, réduction des taux et croissance massive de la dette fédérale. Pas de raison de croire que cette fois-ci, cela sera différent.
Comme le montre le graphique ci-dessous, la fin de chaque cycle de taux d’intérêt a marqué le début d’une nouvelle vague d’émissions de titres fédéraux. Compte tenu de l’émission massive de titres d’emprunt en 2018, du pic du cycle des taux d’intérêt en 2018, et du fait que la Maison-Blanche réclame maintenant des réductions de taux (et un QE4), il semble que ce cycle est déjà en cours.
Mais les choses changent et pour élargir le tableau, le graphique ci-dessous montre tous les groupes qui composent la population active âgée de 15 à 64 ans. Alors que les personnes âgées de 25 à 54 ans sont essentiellement en situation historique de plein emploi, les personnes âgées de 55 à 64 ans établissent de nouveaux records de taux d’emploi. À l’inverse, le segment des 15 à 24 ans est inférieur de près de 11 % à son sommet historique de taux d’emploi et semble avoir atteint un sommet au cours de ce cycle et se maintient maintenant à un niveau inférieur. La baisse de l’emploi chez les jeunes de 15 à 24 ans est en partie attribuable à la proportion record de jeunes qui fréquentent le collège et à une myriade de facteurs qui limitent leur participation.
Étant donné que nous approchons du pic d’emploi ou qu’il est déjà à son apogée, il est utile d’examiner rapidement la relation entre la croissance de la population, par groupe d’âge, et la croissance de l’emploi au sein du même groupe. Le graphique ci-dessous montre la variation d’une année sur l’autre de la population américaine âgée de 15 à 64 ans (ligne noire) par rapport à la variation d’une année sur l’autre de l’emploi chez les 15 à 24 ans (colonne jaune), les 25 à 54 ans (colonne bleue) et les 55 à 64 ans (colonne rouge). Il convient de noter le ralentissement de la croissance de la population en âge de travailler depuis 2000 et le déplacement de la croissance de l’emploi des 15 à 24 ans vers les 55 à 64 ans.
Dans un mode un peu plus granulaire, on peut jeter coup d’œil à la variation de la population de 25 à 54 ans d’une année à l’autre (ligne rouge) par rapport à la variation de l’emploi de 25 à 54 ans (colonnes bleues). La relation et le facteur limitant de la croissance de la population à la croissance de l’emploi devraient être assez évidents (la forte augmentation de la population en 2000 était un rajustement du recensement… pas une croissance soudaine).
Si on vérifie la variation de la population des 55 à 64 ans d’une année à l’autre (ligne rouge) par rapport à la variation de l’emploi de 55 à 64 ans (colonnes bleues), il devrait être clair que ce segment a supporté la charge du point de vue de la croissance de la population et de l’emploi. Toutefois, les données démographiques indiquent que le temps est presque écoulé pour ce segment.
Et si l’on compare la population de 55 à 64 ans par rapport à l’emploi … la vague de croissance démographique la plus forte est maintenant visible.
Quant aux jeunes de 15 à 24 ans, leur population est en déclin et, comme on pouvait s’y attendre, le nombre d’employés y est en baisse. Un pourcentage record de personnes fréquentent maintenant l’université (plutôt que de travailler) et s’endettent pour ce faire.
Le déclin de la population des jeunes et la baisse du taux d’activité parmi eux entraînent une baisse de l’emploi dans la partie la plus jeune de la population active.
Quant à la population des 65 ans et plus (voir ci-dessous), les 65 à 74 ans ont un taux de participation au marché du travail de 27 %. Mais là où se produit la plus grande partie de la croissance démographique, chez les 75 ans et plus, le taux de participation au marché du travail n’est que de 8 % !!!! Ils ne fourniront pas beaucoup de main-d’œuvre, si tant est qu’il y en ait, et donc du « mou ».
Conclusion
Si les données que je présente, plutôt que celles offertes par le BLS, sont correctes et que la population dans la force de l’âge est en plein emploi, préparez-vous à des baisses de taux, à une récession et à une nouvelle crise qui ramènera la dette à des niveau record par rapport au PIB.Chris Hamilton
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