Équipement anti-émeute
La ville de Chicago se transforme de plus en plus rapidement en un trou de l’enfer infesté de crimes, en proie à la pauvreté, à la dette
et aux tensions raciales. La ville est sur la bonne pente pour
rejoindre le destin de Detroit, et il semble bien qu’il soit impossible
d’échapper à cette éventualité. Voilà pourquoi beaucoup de riches élites
de la ville quittent cet enfer.
Dans son dernier discours sur l’État de l’Union, le
président Obama a fustigé le Congrès pour ne pas lui avoir donné le
pouvoir de partir en guerre contre ISIS (ou pour soutenir ISIS comme le croient de nombreux Irakiens) en disant: «Si
ce Congrès veut sérieusement gagner cette guerre, et veut envoyer un
message à nos troupes et au monde, vous devriez enfin autoriser l’usage
de la force militaire contre ISIS.» Suite à ce discours, il ne
s’attendait probablement pas à ce que deux sénateurs républicains
fassent pression pour un projet de loi qui lui donnerait encore plus
d’autorité qu’il n’en a demandé.
Fusil d’assaut M4
Peu de temps après la fusillade de San Bernardino, le New York Times a fait un gros coup en postant un éditorial en première page pour la première fois en près de cent ans. L’article est une condamnation cinglante des lois sur les armes de notre pays [les US],
ainsi que sur la culture des armes à feu en Amérique. Cependant, leur
plaidoyer passionné pour plus de législation sur les armes à feu n’a pas
eu l’effet escompté.
Depuis vingt ans, le New York Times a périodiquement
interrogé ses lecteurs, en leur demandant s’ils seraient favorables à
une interdiction des armes de guerre. Pour la première fois depuis 1995,
une majorité de ses lecteurs est opposée à l’interdiction.
En janvier 1995, 67% des lecteurs soutenaient l’interdiction, et 27% y
étaient opposés. En 2011, il n’y avait qu’un léger changement, avec 63%
en faveur et 34% contre. En 2015, on assiste à un
retournement spectaculaire avec seulement 44% en faveur d’une
interdiction.
… Les citoyens en faveur du contrôle des armes doivent être profondément préoccupés. Si la majorité des lecteurs [du NYT, NdT] plutôt
favorables à un gouvernement à l’agonie et en lambeaux, penchant à
gauche, ne soutiennent plus une réglementation contraignante sur les
armes à feu, il est clair que les abolitionnistes des armes à feu sont
en train de perdre la bataille des cœurs et des esprits en Amérique.