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La législature congolaise a voté en début d’année une initiative annulant une loi antérieure qui permettait aux entreprises de se conformer aux nouvelles exigences fiscales avec un délai de 10 ans et décrétant simultanément une redevance sur les « minerais stratégiques » tels que le cobalt utilisé dans les gadgets d’aujourd’hui, les missiles et les batteries de véhicules électriques qui pourraient passer de 2% à 10%. Le président Kabila n’a pas encore signé cette proposition de loi, ce qui explique pourquoi il a été courtisé par des géants miniers internationaux pour changer d’avis. Ils soutiennent qu’ils devront inévitablement répercuter les nouveaux coûts sur les consommateurs afin de maintenir les mêmes marges bénéficiaires dont ils dépendent, ce qui menace de faire grimper les prix et donc de ralentir le boom des véhicules électriques jusqu’à ce que de nouvelles sources de cobalt ou des minerais aux propriétés similaires soient découverts.