Article original de Dmitry Orlov, publié le 23 janvier 2020 sur le site Club Orlov
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
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Dans ma jeunesse, j’ai participé à des manifestations contre la guerre, non pas pour protester contre la première guerre du Golfe, car je voyais déjà que ces manifestations seraient vaines, mais pour draguer des femmes. Bien sûr, je criais « Pas de guerre pour le pétrole ! » aussi fort que je le pouvais, mais ce n’était que mon appel à l’accouplement. Même à cette époque trouble, j’étais déjà assez intelligent pour savoir que « Pas de guerre pour le pétrole ! » était une chose spectaculairement stupide à crier. « Nous voulons mourir ! » aurait été tout aussi stupide. Que feraient les Nord-Américains, dont les propres réserves sont gravement épuisées, mais dont les banlieues dépendantes de la voiture s’étendent encore et toujours, que feraient-ils sans le pétrole volé à un pays malchanceux ? Ramper lentement vers la station d’essence la plus proche et mourir d’épuisement en cours de route ? Mais nous ne sommes pas encore morts, alors remontons le chemin de la mémoire et voyons comment cette situation s’est produite, puis revenons pour voir où nous en sommes aujourd’hui.