Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
Ces jours-ci, il est difficile de se rappeler les valeurs que le peuple américain partage, ceci parce que le gouvernement américain fait tant de choses qui semblent contredire les valeurs humaines fondamentales. Les guerres d’agression, les tortures, les enlèvements et les cas de détention indéfinie, les écoutes téléphoniques sans mandat et tant d’autres oppressions sont devenues une procédure opérationnelle standard pour le gouvernement américain. Ceux qui reconnaissent et cherchent à corriger ce système d’abus se rendent vite compte que la clé pour le faire est de révéler la vérité derrière le fil conducteur principal : les crimes du 11 septembre.
Il est important de savoir ce qui fait de quelqu’un un Américain et ce qui n’en fait pas un. Voici quelques exemples de ce qui ne fait pas de quelqu’un un Américain.
- Loyauté au drapeau
- Respect de l’hymne national
- Servir dans l’armée ou honorer les anciens combattants militaires
- Payer des impôts
Une seule chose fait de quelqu’un un Américain. C’est le soutien et la défense de la Constitution des États-Unis. Les Pères fondateurs des États-Unis ont défini les Américains comme ceux qui se sont engagés pour les idéaux de la Constitution. À ce jour, toute personne qui prétend représenter la nation doit prêter serment pour défendre ces idéaux.
Chaque président, lorsqu’il prend ses fonctions, affirme qu’il va « préserver, protéger et défendre la Constitution des États-Unis ». Tous les membres du Congrès doivent jurer ou affirmer qu’ils « soutiendront et défendront la Constitution ».
Tous les nouveaux citoyens des États-Unis et tous les membres de l’armée américaine doivent jurer de « soutenir et défendre la Constitution des États-Unis contre tous les ennemis, étrangers et intérieurs » et qu’ils « y porteront une vraie foi et fidélité ».
La Constitution des États-Unis comprend des articles qui précisent les pouvoirs du gouvernement et le processus d’amendement. Elle comprend également les 27 amendements qui existent aujourd’hui. Les dix premiers amendements, ratifiés quatre ans après le texte original, sont connus sous le nom de Bill of Rights. Il s’agit notamment des libertés de parole, de religion et de la presse. En outre, il existe le droit de porter des armes, le droit à la vie privée et à un procès rapide et public. Le rejet d’une punition cruelle et inhabituelle est un autre principe fondamental de la Constitution des États-Unis.
Malheureusement, pratiquement tous les articles et amendements à la Constitution ont été attaqués depuis le 11 septembre 2001. Pourtant, très peu de personnes se sont levées pour soutenir ou défendre la Constitution. En fait, de nombreux soi-disant Américains ont encouragé ces agressions sur les valeurs américaines fondamentales.
Ces abus ont commencé par la violation de l’article 1 de la Constitution, qui rejette le lancement de guerres d’agression sans avoir été « effectivement envahi ou face à un danger imminent qui n’admettrait pas de retard ». Au lieu de travailler pour déterminer ce qui s’est réellement passé le 11 septembre et ainsi défendre la nation, l’administration Bush a immédiatement envahi l’Afghanistan, un pays qu’il avait prévu d’envahir, longtemps avant les attentats du 11 septembre. Seize mois plus tard, le gouvernement a envahi l’Irak, en fonction de ce que tout le monde sait maintenant être un ensemble de mensonges.
Les Américains qui se sont interrogés sur cette approche anti-américaine ont été réduits au silence, sous l’affirmation qu’ils ne « soutenaient pas les troupes » s’ils n’acceptaient pas le militarisme croissant. L’invasion de l’Afghanistan a été associée à la mise en place du Patriot Act, une attaque contre les droits fondamentaux de la Constitution et l’absence de préservation de ces droits, comme décrit dans l’article 2.
En 2006, les sondages nationaux ont montré que plus d’un tiers des Américains croyaient que des fonctionnaires fédéraux avaient participé aux attaques terroristes du 11 septembre ou n’avaient pris aucune mesure pour les arrêter, afin que les États-Unis puissent entrer en guerre au Moyen-Orient. Dans le même temps, les Américains ont été témoins d’une liste croissante d’abus autour de leurs droits constitutionnels. Ces abus ont violé le Bill of Rights dans presque tous les sens et ont été motivés par des affirmations sans preuves, concernant ce qui s’est passé le 11 septembre 2001.
Lors du dixième anniversaire du 11 septembre, le Centre pour les droits constitutionnels a décrit comment la Constitution avait été déchiquetée en fonction des hypothèses concernant les attentats du 11 septembre. À ce moment-là, il est également apparu clairement que le gouvernement accordait de l’aide et du réconfort à l’ennemi (violation de l’article 3), par l’armement et la formation de terroristes. On pourrait penser qu’il est évident qu’arrêter de telles actions serait l’objectif de tous les Américains, mais pour cela, un membre du Congrès a dû le faire préciser explicitement dans la législation.
En plus de ne pas protéger les Américains contre la violence intérieure (violation de l’article 4), le FBI a effectivement été pris en train de fabriquer du terrorisme. On a compris que certains dirigeants du FBI avaient facilité ou parrainé le terrorisme, longtemps avant le 11 septembre. Cette pratique se poursuit aujourd’hui et les complots fabriqués sont devenus si évidents, que les fonctionnaires ont du mal à expliquer pourquoi les Américains devraient les prendre au sérieux.
Le procureur et auteur John W. Whitehead a détaillé les attaques régulières au « Bill of Rights », en écrivant ceci :
Ce qui a commencé avec la promulgation de la loi américaine Patriot Act, en octobre 2001, a permis de supprimer toutes les mesures essentielles de protection contre la corruption, notamment les abus du gouvernement. Depuis lors, nous avons été terrorisés, traumatisés et trompés par un état semi-permanent de conformité. Les noms et les visages du Père Fouettard changent avec le temps : Oussama Ben Laden, Saddam Hussein et maintenant ISIS, mais le résultat final reste le même : notre accord sans aucune contestation à tout ce que le gouvernement veut faire, en échange de la promesse fantôme de sécurité et de sauvegarde.Les attaques contre les valeurs américaines ont été si étendues, que les gens ne remarquent même plus à quel point la situation s’est dégradée. Par exemple, le gouvernement a indiqué que ceux qui ont été capturés et torturés au nom du 11 septembre sont des « prisonniers pour toujours » ─ un terme qui illustre la haine de la liberté représentée par le nouveau mensonge de l’américanisme. Le fait qu’un de ces hommes était un personnage central dans la construction du compte rendu officiel du 11 septembre et qui a été exonéré depuis, de toute implication dans ces crimes, ne fait aucune différence.
Comment les Américains réels peuvent-ils réagir, à cette agression continue contre la Constitution par des fanatiques du drapeau, de la militarisation et de la cupidité ? Comment pouvons-nous « soutenir et défendre la Constitution des États-Unis contre tous ses ennemis, étrangers et de l’intérieur » en « portant une vraie foi et fidélité à cette constitution » ?
Pour mettre fin à la vague d’anti-américanisme qui a commencé avec les crimes du 11 septembre, les Américains ont deux options. La première est de se lever en public et de lutter contre les attaques contre notre Constitution, en aidant le monde entier à comprendre que les crimes du 11 septembre n’ont pas été résolus. En fait, il existe encore tellement de questions sans réponse à propos de ces crimes, que tout ce qui a été fait officiellement pour « y répondre » est presque certainement un crime en soi.
La deuxième option est de mettre fin à la tyrannie par la révolution. C’est ainsi que l’Amérique a commencé, bien sûr, et ce bon début est consacré dans le préambule de la Constitution ─ la Déclaration d’indépendance. À l’époque, les fondateurs ont déclaré : « Quand une longue série d’abus et d’usurpations, poursuivant invariablement le même objet, présente le dessein de nous réduire sous un despotisme absolu, c’est notre droit, c’est notre devoir, de renvoyer un tel gouvernement, et de fournir de nouveaux gardiens pour notre sécurité future ».
En tant qu’Américains, il est de notre devoir de mettre fin aux abus tyranniques du pouvoir qui menacent d’en finir avec l’Amérique. Ce devoir commence par remettre en question l’histoire officielle du 9/11 ─ le fil conducteur derrière tout cela.
Kevin Ryan
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