Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
En octobre 2016, j’ai abordé un problème qui me préoccupe beaucoup, depuis plus d’un an maintenant. Dans un article intitulé Les élites globalistes se préparent à vous blâmer pour le crash financier qui s’approche, j’ai souligné ma conviction que Donald Trump gagnerait les élections américaines et pourquoi le Brexit pouvait réussir. Voici une citation de cet article, pour vous donner le sens général de ma position.
Encore une fois, je soutiens que cette vidéo de Trump sera oubliée dans une semaine et qu’elle n’aura aucune incidence sur l’élection. Ce n’est plus que du pain et des jeux. Au-delà du fait que vraiment, presque personne ne se soucie de ce que Trump a dit il y a une dizaine d’années, je soutiens que cette élection a déjà été décidée. Je soutiens que les globalistes veulent Trump au bureau ovale, tout comme ils voulaient le passage du Brexit. Je soutiens qu’ils ont besoin que les mouvements conservateurs aient l’impression d’avoir gagné, de sorte qu’ils puissent tirer le tapis sous nos pieds dans un proche avenir. Je soutiens que nous sommes pilotés.
Encore une fois, les élites nous disent ouvertement ce qui est sur le point de se produire. Ils nous disent que si les « populistes » (conservateurs) conquièrent le pouvoir politique, le système va effectivement s’effondrer. Dans quelle mesure cela va arriver, c’est difficile à dire, mais on peut penser que la situation sera assez désastreuse pour influencer les masses à reconsidérer l’idéal du globalisme comme une solution possible. Les élites sont friandes de la dialectique hégélienne et de la philosophie de « l’ordre à partir du chaos », après tout.
Alors que Trump a effectivement « gagné » la présidence, je crois toujours que le fondement de base de ma prédiction est principalement tombé dans l’oreille d’un sourd. Il y a une déconnexion, en termes de jeu long des mondialistes, dans l’esprit des gens. Je pense que c’est parce que beaucoup, dans le public, ne considèrent pas les effets des événements géopolitiques sur la psychologie de masse. Ou, pour être plus précis, beaucoup de gens, même dans le Mouvement de la Liberté, oublient que le but ultime des mondialistes n’est pas seulement de corrompre les gouvernements et les systèmes monétaires, mais de corrompre notre mentalité collective.
Comme exemple parfait, voici la dernière folie mondialiste du pape, Jorge Bergoglio, dans laquelle il attaque le libertarianisme (véritable conservatisme) comme une forme dangereuse d’individualisme qui menace le tissu du nouveau et plus progressiste monde collectiviste.
En termes de culture occidentale, les événements récents indiqueraient que les mondialistes espèrent recruter la prochaine génération à atteindre la « maturité » (et j’utilise ce terme de manière ironique), la Génération Y, comme une arme pour donner le coup fatal au conservatisme. Pas directement, mais plus indirectement par propagation. C’est-à-dire que si les globalistes ne peuvent pas nous tuer immédiatement, ils essaieront de nous éradiquer, nous et nos idées, après avoir fait tomber le marteau de la crise économique et sociale.
Quand je discute de ce qui revient essentiellement à une « guerre contre le conservatisme », qu’est-ce que je veux dire? Eh bien, considérons d’abord les conservateurs qui constituent une menace pour les mondialistes…
Gouvernement limité
Le noyau fondamental de la pensée conservatrice repose sur le concept de gouvernement constitutionnel limité ou réduit. Si vous ne croyez pas à un gouvernement réduit, vous n’êtes pas conservateur. Le gouvernement grand (et centralisé) est l’outil le plus important entre les mains des mondialistes. Sans cela, ils ne seraient pas en mesure d’accomplir un seul point de leur ordre du jour.
Un grand gouvernement exige beaucoup d’argent. Ainsi, le syndicat des banques centrales devient « nécessaire » à la vie de la nation ou de la société, parce qu’ils se sont positionnés pour fournir le financement et la monnaie fiduciaire qui engendrent le grand gouvernement. Dans un système gouvernemental limité, la banque centrale devient sans importance. Il est donc essentiel que les financiers globalistes diminuent ou détruisent les principes conservateurs d’un gouvernement limité, car ils représentent une menace primordiale pour le système interdépendant monstrueux qu’ils espèrent créer.
Monnaie saine
Les vrais conservateurs sont des champions de la monnaie saine. Ce principe a régressé depuis plusieurs décennies, mais a connu une résurgence depuis 2008, car de nombreuses personnes ont été sensibilisées aux faiblesses de la banque centrale et de l’argent fiduciaire. La monnaie saine est essentiellement de l’argent soutenu par un actif tangible, de l’argent qui ne peut être créé ex-nihilo. Si elle peut être créée ex-nihilo, ce n’est pas de la monnaie saine.
De toute évidence, l’existence même d’un véritable mouvement de monnaie saine horrifie les mondialistes. Sans systèmes d’impression de monnaie fiduciaire ou de monnaie numérique (qui peuvent être créées et recréées à l’infini), l’avenir d’un système monétaire mondial, l’objectif primordial du plan économique des mondialistes, est tout sauf possible.
Pensée libre et liberté d’expression
Si vous êtes dans le business du contrôle de la pensée et de l’opinion d’autres personnes, vous n’êtes pas conservateur. C’est là que nous trouvons les idées fausses les plus évidentes, surtout de la part des libéraux, en ce qui concerne la liberté d’expression.
Pour les conservateurs, cela signifie que si vous êtes dans un espace financé par l’État ou sur une propriété privée avec l’autorisation des propriétaires, vous devriez avoir le droit de dire ce que vous voulez, à chaque fois que vous le souhaitez (ce qui inclut les soi-disant « discours de haine », dénoncés par les millénaires et les libéraux). Vous devriez pouvoir faire connaître ces griefs et discuter de ces griefs de façon constructive. Peu importe si vos pensées sont offensantes pour certaines personnes. Leurs sentiments n’ont aucun sens, par rapport à votre liberté de parler dans cet espace.
Les gauchistes semblent penser que la liberté d’expression signifie être autorisé à envahir le sanctuaire de la propriété privée d’autrui ou envahir un rassemblement public, dans le but de perturber la liberté d’expression des personnes avec lesquelles ils ne sont pas d’accord. Mon argument préféré des gauchistes est celui selon lequel les partisans de la Liberté ne peuvent pas les expulser de nos événements ou de nos sites Web, car « cela constituerait une violation de nos propres principes et de leur liberté d’expression ». Ils ne semblent pas comprendre les différences entre espaces privé et public ou entre destructif et constructif. Mon autre argument favori que les gauchistes utilisent souvent, c’est celui selon lequel c’est un acte de liberté d’expression de perturber la liberté d’expression des autres.
J’espère que vous pouvez voir la différence entre ces deux approches. Les gauchistes cherchent aujourd’hui à contrôler le discours et l’expression qu’ils voient comme « aberrants » ou « méchants ». Les conservateurs défendent le droit de tous de parler, tant qu’ils respectent la nature de la propriété qu’ils occupent et n’abusent pas des propriétaires de cette propriété, et cela comprend les contribuables, les propriétaires des biens publics.
Liberté d’association
C’est une liberté très simple et directe, qui a été détruite aujourd’hui dans notre pays. Les conservateurs ont cette idée folle que vous ne devriez pas être forcé par le gouvernement à vous associer avec des personnes avec lesquelles vous ne souhaitez pas vous associer. Peu importe pourquoi vous ne voulez pas vous associer. Le « pourquoi » n’a aucun rapport. Nous estimons que la logique devrait dicter la situation. Si vous ne voulez pas vous associer à quelqu’un, pourquoi voudraient-ils s’associer avec vous?
Mais, pour certaines raisons, certaines personnes de notre culture et de notre gouvernement croient que nier à quelqu’un le droit de s’associer est de la discrimination et, dans une société progressiste et interdépendante, la discrimination est inacceptable. Je pense que la capacité de discriminer à un niveau individuel est nécessaire pour une société saine. La discrimination ne devient dangereuse que si elle est soutenue par le pouvoir du gouvernement.
Le droit à l’auto-défense
Beaucoup de gens sont tellement déconnectés de leur propre survie que la notion de « légitime défense » leur est étrangère et terrifiante. Ils paient des taxes afin que des « professionnels » puissent gérer leur sécurité pour eux, après tout. Pourquoi devraient-ils avoir besoin de moyens pour se protéger eux-mêmes et leurs proches?
Eh bien, que se passe-t-il si les professionnels, pour lesquels vous payez des taxes, se retournent soudainement contre vous? Ou que se passe-t-il, s’ils quittent simplement leur poste en masse, un jour? Que faire si votre attaquant est à 60 secondes de vous nuire et que l’agent d’application de la loi le plus proche est à six minutes? Dans une société conservatrice, TOUT LE MONDE agit comme une garantie pour soi-même et pour d’autres si nécessaire.
Les mondialistes ont le besoin d’encourager une culture dans laquelle la population dépend toujours du gouvernement pour tout, y compris pour sa propre sécurité. La forme de contrôle la plus efficace ne vient pas de la force, mais de la permission. La tyrannie la plus réussie est celle que les gens exigent, plutôt que celle que le peuple tolère à peine.
La souveraineté
Tous ces principes se fondent dans le principe fondamental de la souveraineté – le droit inné à l’autodétermination. Cela pourrait prendre la forme d’une action individuelle ou d’une action de groupe volontaire, fondée sur la liberté d’association. Une personne seule pourrait chercher à vivre elle-même loin des autres à sa façon, et elle a absolument le droit de le faire, même si cela dérange les gens pour n’importe quelle folle raison. Un grand groupe de personnes a également le droit de coopérer, de construire un système ou même une nation, sur la base d’un ensemble particulier de valeurs partagées et de voir ses frontières respectées ou évitées par ceux ayant des valeurs différentes.
Le conservatisme, au moins sous sa forme traditionnelle, est l’avant-garde de la souveraineté. Sans conservateurs, la souveraineté disparaît.
Maintenant que nous avons résumé brièvement l’archétype conservateur, considérons un moment la Génération Y à prédominance progressiste. Quelles valeurs la caractérisent? Cela ne veut pas dire que tous les millénaires pensent de la même façon, mais qu’en est-il de la majorité? En 10 ans, à quoi ressemblerait un pays comme les États-Unis, quand ils arriveront au pouvoir?
Les statistiques indiquent que les États-Unis seraient encore plus socialistes qu’il ne le sont aujourd’hui, à la limite du communisme. Un paradis pour faire avancer l’agenda globaliste.
Lorsque vous prenez en compte le fait que Bernie Sanders, un socialiste bon teint avec des tendances marxistes, a recueilli plus de soutien des jeunes électeurs lors des dernières élections, que Clinton et Trump combinés, vous pouvez voir le problème ici. Sanders a bénéficié de près de 80% du vote des millénaires dans de nombreux États, ce qui tend à être en corrélation avec ce que nous avons vu dans d’autres pays occidentaux comme le Royaume-Uni, où plus de 70% des jeunes ont voté contre le Brexit, le projet de quitter l’UE et son projet globaliste.
Prenez également en compte que l’establishment pousse à instaurer un milieu universitaire en accord avec cette pensée des millénaires avec une propagande pour les frontières ouvertes. Dans cet article du Washington Post, le président de l’Université George Mason, dans le nord de la Virginie, soutient que les frontières ouvertes sont la source de l’« innovation » et d’une meilleure économie. La philosophie des frontières ouvertes ne peut pas coexister avec la souveraineté. La souveraineté est un fondement pour l’individualisme et le nationalisme, les frontières ouvertes sont une base pour le collectivisme forcé et un système mondial unique. Pour que l’idéologie des frontières ouvertes continue, toute souveraineté doit être éliminée.
Nous trouvons ici l’enracinement socialiste au sein de la population plus jeune. Questionner sa validité en son sein n’est tout simplement pas fait. A travers une grande partie de l’Europe, par exemple, le simple fait de se décrire soi-même comme « conservateur » est considéré comme un tabou. De nombreux militants de la souveraineté se classeront plutôt comme « libéraux classiques » (conservateurs).
Aux États-Unis, le dernier vrai bastion des conservateurs purs et durs, il y a un peu d’espoir, car les adolescents de la Génération Z montrent des signes d’une résurgence conservatrice et un peu plus de bon sens que leurs anciens frères et sœurs du millénium. C’est pourquoi je crois que les globalistes se concentrent sur le sous-ensemble des milléniums. Les milléniums ont connu le monde américain quand ils étaient des enfants, à son apogée avant 2008, et ont fait de grands rêves de carrière, de succès et de facilité technologique. Après le crash de 2008 et la fin de la toute-puissance du diplôme de l’université, ils se sentent maintenant délaissés et mis de côté. De toute évidence, « les marchés libres » sont coupables et la révolution est la réponse.
La génération Z grandit dans un paysage économique nouveau et déprimé. Ses enfants acceptent qu’un travail plus difficile est nécessaire et que plus de liberté est primordial au lieu de demander que tout leur soit donné. Donc, il semble que les globalistes aient une petite fenêtre de tir pour faire un coup d’État contre la philosophie conservatrice, installer cette nouvelle génération millénium en tant que capitaine du navire et décourager la Génération Z de continuer sur une voie qu’ils considèrent comme une vision du monde « terrible et ignorante ».
Si vous pensez que j’exagère la gravité de la situation ou que j’y vois trop de conspiration au lieu d’un développement social aléatoire, j’aimerais citer le mogol de Facebook et gigolo globaliste, Mark Zuckerberg, qui dans un discours récent devant les diplômés de Harvard leur a demandé de « lutter contre l’isolationnisme et le nationalisme », qu’il a assimilé à « l’autoritarisme », et à soutenir « l’ouverture et la communauté mondiale ».
« C’est la lutte de notre temps. Ce n’est pas une bataille de nations, c’est une bataille des idées », a déclaré Zuckerberg.
Cette diatribe de Zuckerberg n’est que l’exemple le plus récent de cette propagande en action. Comme j’ai averti, la stratégie des globalistes consiste à détruire les idées opposées, pas seulement les groupes opposés. Et clairement, ils veulent exploiter les millénaires pour faire exactement cela.
Brandon Smith
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