Article original de Brandon Smith, publié le 3 janvier 2018 sur le site alt-market.com
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
Les hommes embrassant leur masculinité et leur patrimoine biologique n’ont pas eu un parcours très facile ces dernières années, du moins, pour ceux qui se soucient d’être étiquetés comme une malédiction « toxique » pesant sur l’histoire du monde. Pour ma part, franchement, je suis indifférent aux grincements et aux lamentations des féministes et des adeptes du culte de la justice sociale. Ils ne sont qu’un tigre de papier et l’ont toujours été. Au-delà de cela, il est presque impossible de vivre dans le Montana rural sans être un homme capable (ou vivant dans une famille avec des hommes capables). Même si je voulais devenir une sorte de libéral métrosexuel du style « mon-petit-poney » l’environnement ne pourrait tout simplement pas me le permettre. Je serais dévoré vivant, ou je devrais partir.
C’est cette leçon par-dessus tout que je voudrais transmettre ici – la masculinité ne peut être abandonnée que lorsque l’environnement est stérilisé et contrôlé, et entièrement « sûr ». Mettez n’importe quelle féministe dans un environnement incontrôlé et dangereux (comme un espace sauvage) pendant quelques semaines, et il ne faudra pas longtemps avant qu’elle supplie quelqu’un avec tous ces traits masculins « toxiques » de venir l’aider.
En fait, bien que les scientifiques entreprennent rarement des expériences sociales pour explorer cette réalité (en raison de la science de notre époque fortement influencée par les politiques identitaires et les préjugés libéraux), il existe de nombreux exemples de différences entre les genres que montre Bear Grylls dans sa série L‘île. cette série de télé-réalité britannique présentait à l’origine un groupe de treize hommes partis sur une île avec rien d’autre que quelques outils et leurs vêtements sur le dos. Leur objectif ? Travailler ensemble pour survivre pendant un mois complet.
Après des accusations de « sexisme » la série a repris la saison suivante avec un groupe d’hommes et un groupe de femmes ayant la même tâche. Le spectacle a suscité différentes versions et copies dans d’autres pays, certaines mettant en vedette des compétitions entre les hommes et les femmes, mais le résultat final était invariablement le même quel que soit le pays.
Tout en ayant subi leurs propres revers, les groupes masculins font nettement mieux dans tous les cas, non seulement en raison de leur force supérieure, mais aussi de leur capacité organisationnelle supérieure (un trait masculin diabolique). Dans la version américaine Survivor de cette expérience, où les groupes étaient proches les uns des autres, les femmes dépendaient inévitablement des hommes pour obtenir de l’aide.
La réalité est que lorsque la pression se fait trop forte, la société ne peut pas fonctionner sans des traits psychologiques résolument masculins. C’est pourquoi les sociétés matriarcales (ou féminisées) s’effondrent généralement ou sont fortement dysfonctionnelles et régressives. Pour exemple en dehors de la jungle, lisez cet article d’une femme entrepreneur qui avait une idée utopique de construire une entreprise composée uniquement de femmes – une entreprise qui a fini dans une impasse complète et en faillite seulement deux ans plus tard, du fait de la discorde et de la paresse des employées.
En raison des insuffisances d’une culture sans forte présence masculine, le féminisme et la « justice sociale » en tant qu’idéologies se prêtent instantanément au socialisme et au collectivisme. En fait, il est difficile de séparer l’un de l’autre.
Le socialisme fournit la bulle gouvernementale et juridique qui aide à protéger les personnes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas se protéger, et le collectivisme oblige les gens capables (principalement des hommes) à faire tout le travail nécessaire pour maintenir un système fonctionnel et sûr « pour le groupe » qu’ils veuillent participer à ce groupe ou non. Au début, cela se fait au moyen de la fiscalité, des programmes de transferts sociaux et la centralisation des salaires dans les régions métropolitaines. En fin de compte, c’est fait par l’esclavage sans vergogne. Si vous voulez voir un exemple de cela, regardez simplement le résultat final des modèles staliniens et maoïstes – une minorité productive est toujours chargée (ou forcée) de nourrir, de loger et d’habiller la majorité non productrice.
Et c’est ainsi que ces personnes espèrent vivre toute leur vie – heureuses à l’abri d’environnements imprévisibles qui requièrent un savoir-faire technique, une ingéniosité indépendante ou une action décisive et parfois violente.
Le féminisme en particulier cherche la destruction de toute la masculinité comme condition préalable à un monde soi-disant plus sûr. Pour illustrer cela, jetez un coup d’œil à cet article publié par le toujours collectiviste Bloomberg intitulé « Comment faire de meilleurs hommes ».
L’article est une propagande typique, associant faussement la masculinité à des institutions qui ne définissent pas la masculinité, ainsi qu’à des attitudes qui ne sont pas nécessairement attribuées uniquement aux hommes. Le but ici, bien sûr, est la diabolisation des hommes en général par association avec des événements négatifs et des symboles déjà établis. Bloomberg lie les hommes et le comportement masculin au scandale entourant la récente série d’accusations d’agression sexuelle en politique et à Hollywood.
Certes, ces institutions et industries en particulier semblent attirer un certain type de déviance, sans parler qu’il est possible de douter que toutes les accusations faites jusqu’à présent devraient être traitées comme des faits. Poursuivre quelqu’un dans les médias et devant le tribunal de l’opinion publique n’est pas la même chose que de les poursuivre devant un tribunal. Le mouvement #MeToo est surtout une farce que l’on retrouve dans la chasse aux sorcières affichée dans « Les sorcières de Salem » en se fiant uniquement à la ferveur écumante de la foule plutôt que de générer des faits et des preuves.
Cela dit, les cas qui semblent prouvables illustrent un schéma de narcissisme et de sociopathie commun dans l’industrie du divertissement et en politique, et c’est un problème parmi les hommes et les femmes au sein de ces structures culturelles. Regardez simplement Hillary Clinton et son traitement des femmes qui ont menacé la carrière de son mari.
Malgré ce que prétendent les féministes, le narcissisme et la sociopathie ne sont pas intrinsèquement des traits masculins. Beaucoup de femmes affichent ces défauts de caractère constamment, mais de manière légèrement différente des hommes.
Est-ce mal pour un homme de faire pression sur une femme pour obtenir des faveurs sexuelles par le biais d’un effet de levier ou de la force ? Bien sûr. Mais est-ce un comportement « masculin » ou un comportement sociopathique ? Bloomberg et les féministes veulent vous conditionner à supposer que les deux sont interchangeables.
Maintenant, beaucoup d’autres comportements qui ont été faussement attachés au viol pour diaboliser les hommes, sont de fait masculins mais ne sont pas négatifs. Est-ce une agression qu’un homme dise à une femme dans la rue qu’elle est belle ? Non. Est-ce une agression d’être direct avec une femme ou de persévérer pour une relation ? Non. Tant qu’elle ne vous dit pas de faire marche arrière, tout va bien. Est-ce un assaut de regarder une femme et de penser à des pensées que vous ne partageriez pas avec votre propre mère (sauf si vous êtes un pervers) ? Non pas du tout. En fait, vous trouverez que beaucoup de femmes préfèrent un homme qui est direct à un homme qui marche sur des œufs et s’excuse constamment d’agir, ce qui est biologique et naturel. Ce sont les féministes qui se plaignent de ces comportements, et les féministes ne représentent en rien les femmes.
Comment les féministes prévoient-elles d’éliminer le comportement masculin qui a soutenu la civilisation depuis le début de l’Histoire connue ? Elles espèrent accomplir cela à travers les écoles publiques. D’abord en travaillant l’esprit des enfants (comme Bloomberg le fait avec sa propagande à ses lecteurs) en leur faisant croire que les comportements traditionnellement masculins sont « mauvais ». Les garçons devraient être plus calmes en classe, rester assis, être moins tendus. Ils devraient pleurer davantage et partager leurs sentiments. Ils devraient être réprimandés pour avoir joué à des jeux violents tels que la guerre avec des bâtons et leur imagination. Ils devraient se voir enseigner d’être plus vulnérables et moins ambitieux. Ils devraient, à toutes fins utiles, être féminisés.
Ne vous méprenez pas, il y a un effort très concerté dans le système scolaire public pour imposer l’idéologie féministe en enfonçant ses crocs dans la prochaine génération d’hommes et en « éradiquant » leur virilité. Bien sûr, il me semble que si ces comportements n’étaient pas entièrement naturels, alors les féministes n’auraient pas à consacrer autant d’efforts à un programme visant à conditionner les enfants à leur cause. Pourquoi ne pas laisser complètement les idéologies à l’écart des écoles et laisser les enfants décider ce qui vient naturellement quand ils seront plus âgés ?
Au-delà du cirque des questions sexuelles dominant les médias ces dernières semaines ou de la solution finale féministe, je dirai que la violence de l’action est en effet une caractéristique essentiellement masculine, et honnêtement, nous avons besoin de bien plus de cela.
Il me semble que le féminisme et la justice sociale, sciemment ou inconsciemment, alimentent la structure du pouvoir de l’establishment et lui permettent de prospérer. Encourager les hommes à être faibles, indécis, indirects, avoir peur de la condamnation du groupe et craindre leur propre agression, rend une société moins sûre et plus malléable. La masculinité est souvent crue et imprévisible. Il est logique que les tyrans potentiels cherchent à la diminuer afin qu’ils n’aient pas à s’inquiéter d’une rébellion soudaine. Dans les temps anciens, les armées d’invasion ciblaient les hommes en âge de combattre et les tuaient. Ils assimilaient alors les femmes et les enfants, et les jeunes garçons étaient élevés pour défendre la bannière du conquérant.
Aujourd’hui, cela se fait d’une manière différente. Les hommes sont castrés symboliquement dans les médias et les films, ou fustigés par notre système éducatif comme une nuisance. Nous sommes encouragés à abandonner toutes les qualités qui sont une menace pour l’establishment, au nom de la tranquillité sociale. Mais bien sûr, à la fin, seul l’establishment en profite et la « tranquillité » n’est certainement pas garantie une fois que nous tombons sur nos propres épées.
Croyez-le ou non, cependant, j’ai de l’espoir.
Les marées se sont récemment retournées contre les féministes et le culte de la justice sociale. Et contrairement à la croyance populaire, ce n’est pas à cause de Donald Trump. Quoi qu’il en soit, la popularité de Trump est simplement le reflet de la réaction grandissante et profonde contre l’extrême-gauche et le marxisme culturel qu’elle favorise.
Quand il y a un contrecoup social, il en résulte généralement que les gens s’éduquent immédiatement sur tout ce que le mouvement coercitif condamnait à l’origine. Ce qui veut dire que si les féministes détestent quelque chose, c’est probablement bien. Cela encouragera-t-il les hommes, et la génération-Y en particulier, à poursuivre la recherche de prouesses techniques, de leur endurance physique et mentale, de leur indépendance et de leur autosuffisance, de leur sécurité personnelle, de leur autodéfense et de leur ambition à construire quelque chose de mieux ? Nos populations occidentales en déclin verront-elles une résurgence des naissances d’enfants ? La nouvelle génération-Z, qui grandit au milieu d’un environnement économique de plus en plus difficile, va-t-elle adhérer à plus de traits masculins, par nécessité ?
S’il y a une indication d’un tel retour aux racines masculines, cela deviendra probablement visible en 2018, alors que l’influence de l’agenda féministe continue à décliner. Nous verrons. Si non, alors le monde occidental est dans le pétrin. Car si nous ne remettons pas la virilité à la mode à nouveau et rapidement, elle pourrait être entièrement effacée de notre culture. Et avec cette perte, notre mort culturelle est garantie.
Brandon Smith
Note du Saker Francophone
« La masculinité ne peut être abandonnée que lorsque l'environnement est stérilisé et contrôlé et entièrement sûr ». C'est sans doute une phrase à retenir. Depuis quelques semaines, on assiste à un engouement certain pour cet angle d'attaque dans les milieux anti-système. Et c'est à juste titre tant les risques de disruption sont forts et même bien avancés.
Mais j'irais plus loin que l'auteur. La bascule vers plus de contrôle social et d'individualisme au dépend de la virilité et des valeurs masculines a beaucoup à voir avec le niveau d'énergie mécanique dont nous allons disposer. Dans une société robotisée, les hommes et même les femmes disparaissent. Si le niveau d'énergie et de confort baisse, la virilité va ressurgir comme les champignons après une pluie d'automne. Les hommes n'ont disparus que dans l'espace médiatique.
Question: Faut-il le souhaiter si ces mêmes hommes n'ont de cesse que de donner à leur famille les meilleures conditions de vie possible ?
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