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lundi 29 avril 2019

La sphère de Bardi

Article original de Ugo Bardi , publié le 1er Avril 2019 sur le site CassandraLegacy
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr


De nouvelles recherches déterminent les limites ultimes de l’énergie renouvelable



L’avenir de la Terre tel que décrit dans le nouvel article d’Ugo Bardi. Source de l’image

Un nouvel article d’Ugo Bardi de l’Université de Florence est sous presse pour la revue Nature Energy Revolutions. L’étude a été réalisée avec le soutien d’un projet financé par l’Europe dans le cadre Horizon 25-25-25. Utilisant des outils de simulation sophistiqués basés sur la dynamique des systèmes, l’article s’appuie sur des études antérieures d’Ugo Bardi et de ses collaborateurs sur la pénétration du marché des systèmes photovoltaïques et autres systèmes d’énergie renouvelable.
« Notre approche dans ce projet », explique Bardi, « consistait à supprimer certaines contraintes précédemment considérées comme inévitables dans l’apport du modèle ». Les calculs de Bardi indiquent que les centrales photovoltaïques pourraient remplacer la production actuelle d’énergie fossile dans un délai très court : moins de 10 ans.


samedi 14 janvier 2017

Photovoltaïque: le viol culturel?

Article original de Ugo Bardi, publié le 7 Janvier 2017 sur le site CassandraLegacy
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr



 
Ugo Bardi nous propose un commentaire d’un article de Nicolas Casaux : D’indigènes à consommateurs grâce aux énergies « renouvelables » (ou Le désastre des Tokelau).

Apparemment, le gouvernement de la Nouvelle-Zélande a financé une grande installation photovoltaïque dans l’île de Tokelau, quelque part au milieu de l’océan Pacifique. L’installation est soutenue par des batteries au plomb, de sorte qu’elle peut fournir de l’électricité 24/24 aux insulaires (environ 1400 personnes.) Cela permet aux insulaires d’avoir la télévision, l’internet à haut débit et de pouvoir commander par la poste sur Amazon et eBay.

Nicolas Casaux analyse cela comme une opération de couverture, contre laquelle il s’insurge sur plusieurs paragraphes avec une longue tirade contre l’énergie renouvelable, puis compare la photo-voltaïsation des îles à leur conversion à la religion catholique. Fondamentalement, c’est un « viol culturel » qui laisse les insulaires dépendants d’une technologie sophistiquée dont, selon lui, ils n’avaient pas besoin, ayant été autosuffisants pendant des siècles et heureux de cuire les poissons qu’ils capturaient enveloppés dans des feuilles de bambou, plutôt que dans du papier d’aluminium.

Je ne dis pas que Nicolas Casaux a tort. D’un autre côté, je suis un peu inquiet de voir un Occidental prétendre être sûr que ces insulaires étaient plus heureux avant d’avoir du photovoltaïque sans avoir demandé leur avis (il ne semble pas le leur avoir demandé). Je trouve également répréhensible d’utiliser le titre de « catastrophe écologique des énergies renouvelables », quand il n’y en a clairement aucune.

D’autre part, cet article est intéressant comme preuve d’une attitude négative généralisée contre les énergies renouvelables (au moins en Occident). Il soulève également un point légitime : comment l’énergie renouvelable va-t-elle affecter nos vies? Mon impression est que la plupart de ce qui est dit à ce sujet vient tout simplement du refus d’accepter le changement, en quelque sorte. Mais il est clair que la diffusion du photovoltaïque va apporter de nombreux et importants changements. Et ces changements ne se produiront pas seulement sur l’île de Tokelau.

Ugo Bardi

Note du taducteur

Cet article d'Ugo Bardi me permet de donner un coup de projecteur indirect sur le travail de Nicolas Casaux sur son blog http://partage-le.com. Vous y trouverez une collection impressionnante de textes et de traductions autour des impacts de la modernité sur nos sociétés et la terre, les dangers apparents et ceux induits qui produisent leurs effets à long terme à travers les générations. Ugo Bardi dénonce cet article tout en ayant l'air d'être neutre, avec un brin de mauvaise foi comme avec ce "refus d'accepter le changement".

Comme si la modernité, le progrès étaient la seule porte de sortie. On pourrait prendre l'exemple de Nauru ou il y a 90% de diabétiques et d'obèses. La modernité peut être une chance si les populations sont éduquées pour en comprendre toutes les externalités. La démocratie est aussi un système parfait, si tous les citoyens ont lu Platon et Machiavel. On a finalement un assez bon résumé des tensions qui travaillent le monde. Comment gérer le désir de confort des populations en cours de "modernisation"? Comment continuer un certain progrès, si on doit admettre ses limites et les combattre? Comment gérer les ethnocides culturels en cours? Comment gérer globalement, si tout système global est destiné à être piraté par une oligarchie? Les commentaires ... en anglais sous l'article de Bardi sont aussi très intéressants.

samedi 31 décembre 2016

Qu’est-ce qui ne va pas avec les prix du pétrole, la dette et la croissance du PIB?

Article original de Gail Tverberg, publié le 7 Décembre 2016 sur le site OurFiniteWorld
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr



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Notre économie est un mystère pour presque tout le monde, y compris les économistes. Permettez-moi d’expliquer la façon dont je vois la situation.

mercredi 26 octobre 2016

La stéréosphère et la prochaine révolution photovoltaïque

Article original de Ugo Bardi, publié le 15 Aout 2016 sur le site Cassandra Legacy
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr

Cinq milliards d’années d’approvisionnement en énergie


 

Il semble populaire de nos jours de prétendre que l’énergie photovoltaïque n’est juste qu’une extension de l’énergie fossile et qu’elle disparaîtra bientôt, quand nous manquerons de combustibles fossiles. Mais l’énergie photovoltaïque est beaucoup plus que juste un complément de l’énergie fossile, c’est une révolution métabolique majeure dans l’écosystème, potentiellement capable de créer une «stéréosphère» analogue à la «biosphère», qui pourrait durer aussi longtemps que la durée de vie restante de l’écosystème de la terre et peut-être beaucoup plus. Voici quelques une de mes réflexions. Elles ne sont pas destinées à être mon dernier mot sur le sujet, mais c’est une partie d’une étude en cours sur laquelle je travaille. Vous pouvez en trouver plus sur un sujet similaire dans un de mes documents sur Biophysical économie et qualité des ressources, (BERQ)