lundi 30 avril 2018

La base de données des médias du DHS pourrait conduire à des médias alternatifs contrôlés par l'IA

Article original de Andrew Korybko, publié le 18 Avril 2018 sur le site Oriental Review
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US Homeland Security media database

Le département américain de la sécurité intérieure (DHS) prévoit de mettre en place une base de données de surveillance des médias.

L'agence de l'«Etat profond» a lancé une offre en ligne pour créer un système qui fournira «des outils de comparaison de médias, de conception et de "rebranding", des outils de communication et la capacité d'identifier les meilleurs médias d'influence» dans plus de 100 langues. Il va aussi inclure un suivi des "articles en ligne et des conversations sur les réseaux sociaux", engageant un "suivi en temps réel, une analyse et le benchmarking de la couverture médiatique". Il y aura aussi une analyse du contenu, du volume, du sentiment, de la progression géographique, des influenceurs, du langage et de la dynamique" de toute information en ligne. En outre, le DHS espère également construire des profils sur les influenceurs des médias sociaux, avec leurs coordonnées, l'historique de leurs publications et des sites partenaires, et un aperçu de leur couverture précédente.


samedi 28 avril 2018

La Russie veut se passer du dollar pour les paiements pétroliers

Article original de Irina Slav, publié le 9 avril 2018 sur le site oilprice.com
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Putin Khamenei
 
« La Russie envisage de remplacer le dollar américain pour les paiements de pétrole brut dans les accords avec la Turquie et l’Iran », a déclaré le ministre de l’Énergie Alexander Novak, cité par RT.

Selon Novak, « il est entendu que nous devons nous diriger vers l’utilisation des monnaies nationales dans nos contrats. Il y a un besoin pour cela et c’est aussi le souhait des parties. Cela concerne à la fois la Turquie et l’Iran − nous envisageons une option de paiement en monnaie nationale avec eux. Cela nécessite certains ajustements dans les secteurs financier, économique et bancaire. »

vendredi 27 avril 2018

Les relations militaires russo-pakistanaises sont sur la voie d’un partenariat stratégique

Article original de Andrew Korybko, publié le 5 avril 2018 sur le site Oriental Review
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Russian and Pakistani servicemen during the Friendship-2016 joint military drills 

Les déclarations des ministres de la Défense russe et pakistanais après leur rencontre à la Conférence de Moscou sur la sécurité internationale de cette année montrent que les relations militaires entre les deux grandes puissances sont sur la bonne voie et qu’elles les rapprochent du partenariat stratégique tant attendu.

La Russie et le Pakistan se sont engagés dans un rapprochement rapide et global ces deux dernières années qui met leurs relations sur la trajectoire d’un partenariat stratégique, avec les déclarations faites par leurs ministres de la Défense après leur rencontre à la Conférence de Moscou sur la sécurité (MCIS) montrant que leurs liens militaires en particulier sont définitivement sur la bonne voie.

jeudi 26 avril 2018

Le conflit syrien est une distraction cachant une guerre secrète

Article original de Brandon Smith, publié le 18 avril 2018 sur le site alt-market.com
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En mars 2010, j’ai publié un article intitulé « Les mondialistes vont-ils déclencher une autre guerre mondiale ? » sous le nom de plume Giordano Bruno, décrivant ce que je pensais être les déclencheurs les plus efficaces pour un nouveau conflit mondial. Dans cet article, j’ai indiqué que la Syrie était la principale poudrière, suivie de près par l’Iran et le Yémen. Cela a été écrit bien avant que la guerre civile syrienne ne soit orchestrée par des intérêts liés à l’establishment. Je me suis concentré sur des attaques sous faux drapeaux potentielles qui pourraient être utilisées comme justification par les États-Unis ou Israël pour envahir la région, donnant ainsi à la Russie et à la Chine des raisons de riposter, pour l’essentiel sur le plan économique. En fin de compte, ce scénario pouvait parfaitement servir de couverture à l’effondrement délibéré du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale.

Les implications stratégiques d’une éventuelle base russe au Somaliland

Article original de Andrew Korybko, publié le 6 avril 2018 sur le site Oriental Review
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Somaliland flag 

Si l’on en croit les rapports non confirmés sur une éventuelle base russe dans la région sécessionniste du Somaliland, Moscou bande enfin ses muscles militaires au-delà de l’Eurasie et signale son désir de retourner en Afrique.
 
Le portail d’information des média alternatifs, généralement digne de confiance, South Front, a republié des déclarations qui circulaient depuis quelques jours sur une éventuelle base militaire russe dans la région sécessionniste du Somaliland, un développement qui a d’abord pris au dépourvu de nombreux observateurs. Mais il n’y a rien d’inexplicable si cela se confirme. Le rapport allègue que Moscou a entamé des pourparlers avec les autorités autoproclamées de Hargeisa pour construire une petite installation aérienne et navale polyvalente dans la ville frontalière de Zeila, à Djibouti, en échange de la reconnaissance officielle de « l’indépendance » de la région. Les EAU construisent déjà leur propre base à Berbera − bien qu’ils ne reconnaissent pas officiellement le Somaliland − mais l’État du Golfe est une puissance militaire montante avec beaucoup plus d’argent pour arroser le terrain que la Russie et n’est donc probablement pas soumis aux mêmes conditions que Moscou juste pour cette simple raison pécuniaire.

Fin de l’ère des empires maritimes

Article original de Dmitry Orlov, publié le 19 avril 2018 sur le site Club Orlov
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Bataille de Gravelines – 1588
Au cours des 500 dernières années, les nations européennes − le Portugal, les Pays-Bas, l’Espagne, la Grande-Bretagne, la France et, brièvement, l’Allemagne − ont été capables de piller la planète en projetant leur puissance navale à l’étranger. Comme une grande partie de la population mondiale vit le long des côtes et que la plus grande partie de cette population commerce par voie maritime, les navires armés arrivés soudainement de nulle part ont pu mettre les populations locales à leur merci. Les armadas pouvaient piller, imposer un tribut, punir les désobéissants, puis utiliser ce pillage et ces rançons pour construire plus de navires, élargissant la portée de leurs empires navals. Cela a permis à une petite région avec peu de ressources naturelles et peu d’avantages concurrentiels au-delà d’une extrême pauvreté et d’une multitude de maladies transmissibles, de dominer le globe pendant un demi-millénaire.

mercredi 25 avril 2018

Le premier trimestre 2018 a été un désastre pour l’Amérique

Article original de Chris Hamilton, publié le 2 avril 2018 sur le site Econimica
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 Au premier trimestre de 2018, l’industrie financière et des placements a passé la surmultipliée quand on détaille la hausse des réductions d’impôt de 2018 et les répercussions positives de l’action des branches de l’exécutif et du Congrès « favorables aux entreprises » sur le monde des affaires américain. Le marché boursier a atteint des sommets sans précédent et la Réserve fédérale a proclamé que cette bonne période devait améliorer les perspectives économiques et accroître la probabilité de hausses des taux d’intérêt.

Macron pourrait piéger la France dans un bourbier au nord de la Syrie comme au Mali


Article original de Andrew Korybko, publié le 9 avril 2018 sur le site Oriental Review
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French and Syrian flags 

La France a déclaré qu’elle envoyait des troupes au nord de la Syrie pour soutenir les Kurdes.

Le président Macron a annoncé la décision sans précédent de Paris après avoir rencontré des dirigeants kurdes dans la capitale française la semaine dernière, une décision dénoncée en résumé par Ankara comme le « dépassement d’une ligne rouge ». Ankara dénonce un pays d’Europe occidentale soutenant le terrorisme avec ce que la Turquie considérerait ironiquement comme une « invasion » de la Syrie. Les conflits intra-OTAN atteignent un point d’ébullition avec les États-Unis, la Grèce et maintenant la France s’alignant tous contre les intérêts régionaux de la Turquie en réponse à l’approche multipolaire d’Ankara après le coup d’État. Cela exerce une énorme pression sur le président Erdogan pour reculer ou faire dangereusement face aux conséquences de cet acte. Le dirigeant turc a refusé de reculer et il est maintenant contraint d’affronter les perspectives d’un soutien conjoint américano-français à ce que son gouvernement considère comme des terroristes kurdes, ce qui ne fera que renforcer son désir d’intensifier la réorientation stratégique de son pays vers l’Est.

Les vraies origines de la guerre commerciale américano-chinoise

Article original de Andrew Korybko, publié le 07 avril 2018 sur le site Oriental Review
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La Chine a répondu aux barrières douanières de Trump avec ses propres restrictions économiques, bien que son marché ait toujours été notoirement difficile à pénétrer en raison des propres politiques « protectionnistes » en faveur de ses producteurs nationaux. Mais le gouvernement a assoupli ses règlements antérieurs ces dernières années afin de faciliter la vision globale du pays avec la connectivité de la Route de la Soie (OBOR). La guerre commerciale en cours entre les États-Unis et la Chine menace de formaliser une compétition économique de longue date entre ces deux grandes puissances rivalisant pour le contrôle de l’ordre mondial, Washington souhaitant conserver sa domination unipolaire d’autrefois qui s’affaiblit alors que Pékin veut faire émerger un système multipolaire marqué par une diversité d’acteurs théoriquement égaux.

L’absurdité en boucle : tuer les islamistes que nous créons

Article original de Danny Sjursen, publié le 10 avril 2018 sur le site AntiWar
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L’armée américaine reste embourbée dans d’innombrables guerres dans le Grand Moyen-Orient. Ironiquement − et tragiquement − elle tend à combattre les islamistes que Washington a soit armés, soit créés.

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Nous, les Américains, sommes vraiment étranges. Notre gouvernement à Washington − ostensiblement représentatif de « Nous le Peuple » − parle de paix  mais il mène une guerre sans fin, il parle de « liberté » mais soutient des monarques absolus et des hommes forts autoritaires dans le monde entier. Une panoplie bipartite de politiciens met en garde contre les méfaits du terrorisme islamique radical (bien que parler d’islamisme soit plus précis) ; et pourtant, honnêtement, les États-Unis ont soutenu et/ou financé ces mêmes extrémistes il n’y a pas si longtemps. Dans certains cas et dans certaines circonstances, ils les soutiennent encore ; jusqu’à ce que toutes ces armes soient retournées contre l’armée américaine, ou que ces combattants menacent les « intérêts » de Washington.