Article original de Brandon Smith, publié le 23 Novembre 2016 sur le site alt-market.com
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
J’ai passé la plus grande partie des dix dernières années à
travailler avec diligence pour enquêter et relier des informations sur
l’économie et le discours géopolitique pour le mouvement de la Liberté.
Cependant, bien avant d’avoir approfondi ces sujets, mes principaux
intérêts d’étude étaient l’esprit humain et l’âme humaine (oui,
j’utilise un terme spirituel).
Ma fascination pour l’économie et les événements
sociopolitiques a toujours été enracinée dans l’élément humain.
C’est-à-dire, alors que l’économie est souvent traitée comme un domaine
mathématique et statistique, elle est également guidée par la
psychologie. Connaître le comportement de l’homme, c’est connaître
l’avenir de tous ses efforts, bons ou mauvais.
Le mal est précisément ce pourquoi nous sommes ici en train de discuter.
J’ai abordé la question dans divers articles dans le passé, y compris Les globalistes sont-ils diaboliques ou seulement incompris ?,
mais avec les tensions extrêmes prenant forme cette année à la lumière
de l’élection américaine ainsi que l’enquête explosive de la communauté
en ligne sur le « Pizzagate », je suis contraint d’examiner ce sujet à nouveau.
Je ne m’attaquerai pas à cette question d’un point de vue
particulièrement religieux. Le mal s’applique à tout le monde,
indépendamment de son système de croyance, ou même de son manque de
conviction. Le mal est laïque dans son influence.
La première et la chose la plus importante à comprendre est ceci : le
mal n’est pas simplement une construction sociale ou religieuse, c’est
un élément inhérent de la psyché humaine. Carl Gustav Jung
a été l’un des rares psychologues de l’Histoire à oser écrire
abondamment sur la question du mal d’un point de vue scientifique ainsi
que dans une perspective métaphysique. Je recommande fortement un livre
rassemblant ses travaux sur ce sujet, intitulé Jung sur le mal, édité par Murray Stein, pour ceux qui sont intéressés par une vue plus profonde.
Pour résumer, Jung a constaté que la plupart des fondements du
comportement humain sont enracinés dans des contenus psychologiques
innés ou des « archétypes ». Contrairement à la
position de Sigmund Freud, Jung a soutenu que si notre environnement
peut affecter notre comportement dans une certaine mesure, il ne fait
pas de nous ce que nous sommes. Plutôt, nous sommes nés avec notre
propre personnalité individuelle et nous grandissons avec nos
caractéristiques intrinsèques, au fil du temps. Jung a également
constaté qu’il existe des éléments universellement présents de la
psychologie humaine. C’est-à-dire que presque chaque être humain sur la
planète partage certaines vérités et certaines prédilections naturelles.
Les notions de bien et de mal, morales et immorales, sont présentes
en nous dès la naissance et sont la plupart du temps les mêmes
indépendamment de l’endroit où nous sommes nés, de l’époque à laquelle
nous sommes nés et de la culture où nous sommes nés. Le bien et le mal
sont des expériences subjectives partagées. C’est ce fait psychologique
observable (entre autres) qui me conduit à croire à l’idée d’une
conception créative – un dieu. Encore une fois, cependant, parler sur
Dieu est au-delà de la portée de cet article.
Pour moi, cela devrait être plutôt réconfortant pour les gens, même
les athées. Car s’il y a des preuves évidentes de cette conception
créatrice, il s’ensuivrait qu’il pourrait bien y avoir une raison pour
toutes les épreuves et les horreurs que nous expérimentons en tant
qu’espèce. Nos vies, nos échecs et nos réalisations ne sont pas
aléatoires et sans signification. Nous nous efforçons de tendre vers
quelque chose, que nous le reconnaissions ou non. cela peut être hors de
notre compréhension du moment, mais c’est là.
Le mal n’existe pas dans le vide. Avec le mal, il y a toujours le bien, si on le cherche dans les bons endroits.
La plupart des gens sont aisément équipés pour reconnaître le mal
quand ils le voient directement. Ce pourquoi ils ne sont pas équipés et
doivent apprendre de l’environnement, c’est de savoir comment
reconnaître le mal déguisé en droiture. Les actes les plus odieux de
l’Histoire sont presque toujours présentés comme une obligation morale –
un chemin vers un « plus grand bien ». La conscience
inhérente, cependant, est le plus grand bien, et toute idéologie qui
s’éloigne des frontières de la conscience conduira inévitablement à la
catastrophe.
Le concept de globalisme est une de ces idéologies qui traverse la ligne de conscience et pontifie sur une « méthode supérieure » de vie. Il repose sur des tabous, plutôt que sur un compas moral, et il y a une grande différence entre les deux.
Lorsque nous poursuivons un « plus grand bien » en tant
qu’individus ou en société, les moyens sont tout aussi vitaux que les
fins. Les fins ne justifient JAMAIS les moyens. Jamais. Car si nous
abandonnons nos principes fondamentaux et commettons des atrocités au
nom de la paix, de la sécurité ou de la survie, nous avons abandonné les
choses mêmes qui nous rendent dignes de la paix, de la sécurité et de
la survie. Un monstre qui dévore au nom de la paix est toujours un
monstre.
Le globalisme nous dit que le collectif est plus important que
l’individu, que l’individu doit à la société une dette et que la
fidélité à la société à tous égards est le paiement de cette dette. Mais
les archétypes et la conscience inhérents nous disent un message
différemment. Ils nous disent que la société n’est jamais aussi saine
que les individus la composant, que la société n’est jamais aussi libre
et dynamique que ses participants. Quand l’individu est humilié et
asservi, le collectif s’effondre dans la médiocrité.
Le globalisme nous dit aussi que le plus grand potentiel de
l’humanité ne peut être atteint sans collectivisme et centralisation.
L’affirmation est que plus une société est axée sur ses objectifs, plus
elle est susceptible d’atteindre efficacement ses objectifs. À cette
fin, le globalisme cherche à effacer toute souveraineté. Pour l’instant,
ses partisans affirment qu’ils ne veulent que supprimer les nations et
les frontières de l’équation sociale, mais un tel collectivisme ne
s’arrête jamais là. Finalement, ils nous diront que l’individualisme
représente une autre « frontière » néfaste qui empêche le groupe de se réaliser pleinement.
Au cœur du collectivisme, il y a l’idée que les êtres humains sont des « ardoises vierges »,
que nous sommes nés vides et complètement dépendants de notre
environnement pour apprendre ce qui est bien et ce qui est mal et
comment être de bonnes personnes ou de bons citoyens. L’environnement
devient l’arbitre de la décence, plutôt que la conscience, et celui qui
contrôle l’environnement, par extension, devient dieu.
Si les masses sont convaincues de ce récit, alors la relativité
morale n’est plus qu’à quelques pas. C’est l’abandon de la conscience
innée qui aboutit finalement au mal. À mon avis, c’est précisément pour
cette raison que les soi-disant « élites » poussent le
globalisme au sommet. Leur fin de jeu n’est pas seulement la
centralisation de tout pouvoir dans un édifice mondial, mais la
suppression et l’éradication de la conscience, et donc, tout ce qui est
bon.
Pour voir où cela mène, nous devons regarder les comportements des élites elles-mêmes, ce qui nous amène à « Pizzagate ».
L’exposition par Wikileaks pendant le cycle électoral de ce qui
semble être des e-mails codés envoyés entre John Podesta et ses amis a
créé un courant sous-marin brûlant dans les médias alternatifs. Les
e-mails utilisent régulièrement des références étranges et hors contexte
à des « pizzas » et des enquêtes indépendantes ont découvert
un large éventail de liens entre les élites politiques comme Hillary
Clinton et John Podesta à James Alefantis, propriétaire d’une pizzeria à
Washington DC appelée Comet Ping Pong. Alefantis, pour des raisons qui
font peu de sens pour moi, est répertorié comme le numéro 49 sur la
liste des gens les plus puissants de GQ à Washington.
L’affirmation selon des preuves circonstancielles, y compris les
collections d’art choquantes mettant en scène des enfants et du
cannibalisme des Podesta, a été que la Comet Ping Pong est en quelque
sorte au centre d’un réseau de pédophilie pour enfants qui sert les
personnes politiquement connectées. Les deux, le Comet Ping Pong et une
autre pizzeria à deux pas de là, appelée Besta Pizza, utilisent des
symboles dans leurs logos et leurs menus qui sont énumérés sur la
documentation non classifiée du FBI sur le symbolisme de la pédophilie, ce qui n’aide pas les choses.
Quelques-uns des meilleurs documents du scandale Pizzagate que j’ai vu jusqu’ici a été fait par David Seaman, un ancien journaliste grand public devenu un escroc. Voici sa page YouTube.
Je recommande à tout le monde au moins de regarder la preuve que lui
et d’autres présentent. Je suis arrivé sur ce sujet plutôt sceptique,
mais j’ai été surpris par la quantité incroyable de bizarreries et de
preuves concernant Comet Pizza. Il y a un problème avec ce Pizzagate
qui est difficile à surmonter, cependant. À savoir le fait qu’à ma
connaissance aucune victime ne s’est présentée. Cela ne veut pas dire
qu’il n’y a pas eu de crime, mais quiconque espère convaincre le grand
public d’une faute dans ce genre de scénario va avoir beaucoup de mal
sans présenter une victime qui puisse servir de référence.
Le problème est doublement difficile maintenant qu’un homme armé a été arrêté dans les locaux de Comète Ping Pong « recherchant » des aveux de traite d’enfants. Sans aucun doute, les grands médias vont qualifier l’enquête même de dangereuse « théorie du complot ». Que ce soit pour persuader le public de l’ignorer ou pour les contraindre de regarder, cela reste à voir.
Je réalise pleinement la confusion entourant le Pizzagate et les affirmations de certains selon lesquelles il s’agit d’une « pysop »
conçue pour miner les médias alternatifs. C’est une notion stupide, à
mon avis. Les médias traditionnels meurent, c’est inévitable. Les médias
alternatifs sont un réseau de sources basées sur le pouvoir de choix et
cimentées par le concept de recherche et d’investigation. Le lecteur
participe aux médias alternatifs en lisant différentes informations et
positions disponibles et en décidant par lui-même quelle est la
conclusion la plus valable, s’il y a une conclusion à tirer. Les médias
traditionnels disent simplement à leurs lecteurs ce qu’il faut penser et
ressentir en se basant sur des données proposant une image déformée.
Les élites ne seront jamais en mesure de déconstruire ce genre de mouvement avec quelque chose comme un faux Pizzagate.
Ils seraient plutôt plus enclins à essayer de coopter et de diriger les
médias alternatifs comme c’est le cas pour la plupart des institutions.
Et si les élites utilisent le Pizzagate comme argument pour
tromper les médias alternatifs dans une recherche ridicule, alors
pourquoi permettre aux médias élitistes de demander aux médias sociaux
comme Facebook et Reddit de fermer la discussion sur cette question ?
La raison pour laquelle je suis plus convaincu que sceptique à ce
stade, c’est parce que cela s’est déjà produit. Et dans les scandales
passés de pédophilie à Washington et dans d’autres foyers politiques,
certaines victimes se sont présentées.
Je vais d’abord faire référence aux événements du scandale de
Franklin entre 1988 et 1991. Discovery Channel a même produit un
documentaire complet sur le sujet avec des interviews d’enfants,
victimes présumées, vendus aux élites de Washington en échange de
faveurs et de chantage. Destiné à être diffusé en 1994, le documentaire a
été annulé et enfin jamais montré au public. La seule raison pour
laquelle il peut maintenant être trouvé est qu’une copie de l’original a
été publiée sans permission par des parties inconnues.
Je voudrais également faire référence au cercle de pédophilie de Westminster, largement prouvé, au Royaume-Uni, dans lequel le gouvernement des États-Unis a perdu ou détruit au moins 114 dossiers liés à l’enquête.
Enfin, il est déconcertant pour moi que les entreprises criminelles
de l’ancien financier de Bear Sterns, condamné pour pédophilie, Jeffrey
Epstein et son Lolita Express soient de notoriété publique, mais que le public sache si peu de chose à ce sujet. Bill Clinton est cité
dans les journaux de bord de ces vols pour avoir voyagé sur le jet
privé d’Epstein au moins 26 fois. Le même jet qui a été utilisé pour
procurer des enfants, dont certains n’avaient que 12 ans, pour divertir
des célébrités et des milliardaires sur son île de 72 acres appelée « Little Saint James ».
Le fait que Donald Trump était aussi parmi les amis proches d’Epstein
devrait faire lever quelques sourcils – c’est drôle comment les médias
mainstream ont attaqué Trump sur chaque aspect cosmétique sous le soleil mais pour une raison inconnue se sont bien gardés de le poursuivre sous l’angle Epstein.
Où en est la vaste enquête fédérale sur les gens qui fréquentaient
les misérables parties d’Epstein ? Il n’y en a pas, et Epstein, bien que
reconnu coupable d’avoir molesté une jeune fille de 14 ans et de
l’avoir vendue à la prostitution, a seulement été égratigné par une
peine de 13 mois.
Les accusations de pédophilie semblent suivre les mondialistes et les
politiciens élitistes partout où ils vont. Cela ne me surprend pas. Ils
présentent souvent des caractéristiques de narcissisme et de
psychopathie, mais leur idéologie sur la relativité morale est ce qui
les conduirait à de tels crimes horribles.
Le mal provient souvent de personnes qui sont vides. Quand on
abandonne la conscience, on renonce aussi à bien des égards à l’empathie
et à l’amour. Sans ces éléments de notre psyché, il n’y a pas de
bonheur. Sans eux, il ne reste que le désir et la gourmandise.
Les narcissiques en particulier sont enclins à utiliser les autres
comme des formes de divertissement et d’accomplissement sans se soucier
de leur humanité. Ils peuvent être vicieux par nature, et lorsqu’ils
sont pris au niveau de la psychopathie, ils sont enclins à cibler et à
abuser les plus impuissantes des victimes afin de générer un sentiment
de pouvoir personnel.
Ajoutés à la dépendance sexuelle et aux agressions, les narcissiques
deviennent des prédateurs extrêmes. Rien ne les satisfait véritablement.
Quand ils se fatiguent de la normale, ils se tournent rapidement vers
l’anormal et éventuellement le criminel. Je dirais que la pédophilie est
une progression naturelle de la mentalité élitiste. Les enfants sont la
source de victimes la plus facile et la plus innocente, sans parler de
la plus aberrante et interdite, et donc la plus souhaitable pour un
déviant psychopathe embrassant les impulsions du mal.
Au-delà, il y a la perspective encore plus inquiétante de
l’idolâtrie. Ce n’est pas que les globalistes soient simplement le mal
en tant qu’individus. Si tel était le cas, ils présenteraient une menace
plus faible. La plus grande terreur est qu’ils sont également
organisés. Quand on confronte le problème de la racine du mal, on se
rend vite compte que le mal est en nous tous. Il y aura toujours une
bataille intérieure dans chaque individu. Le mal organisé, cependant,
est en fait le danger ultime, et c’est le mal organisé qui doit être
éradiqué.
Pour que le mal organisé soit vaincu, il doit y avoir une version du
bien organisée. Je crois que le mouvement de la Liberté en particulier
est cette face visible du bien. Existant à un stade précoce, il n’est
pas encore complet, mais c’est le bien néanmoins. Notre défense du
principe de non-agression et de la liberté individuelle est propice au
respect de la vie privée, des biens et de la vie. La conscience est un
principe fondamental de l’idéal de la liberté et le contre-pied exact de
l’élitisme organisé fondé sur la relativité morale.
Reconnaître et accepter le réconfort que si nous vivons dans des
temps sombres où les hommes mauvais vagabondent librement, nous sommes
également là. Nous sommes la bonne réponse au mal, et nous avons été
placés ici à cette époque pour une raison. Appelez-cela destin,
appelez-cela la destinée, appelez-cela coïncidence, appelez-cela Dieu,
appelez-cela ce que vous voulez, mais la réponse au mal est nous.
Brandon Smith
Note du traducteur
Le sujet de la pédophilie est sans doute l'ultime tabou car il nous touche tous, ceux qui ont des enfants, petits-enfants ou des neveux et des nièces. C'est intolérable et impardonnable. Les rumeurs circulent périodiquement et pas qu'à Washington. Si le sujet devait exploser, il pourrait emporter les dernier lambeaux de crédibilité de ces élites, un signe noir qui emporterait beaucoup de choses vu la fragilité des structures économiques et sociales.
Merci pour cet article
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