Article original de Wayne MADSEN , publié le 21 Octobre 2014 sur le site http://m.strategic-culture.org
Traduit par le blog
http://versouvaton.blogspot.fr
Après
que les médias officiels, les manipulateurs de la CIA et George Soros
ont tenté de mettre Marina Silva à la présidence brésilienne, ex du
Parti Vert devenue candidate du parti socialiste brésilien à la
présidentielle, après l'assassinat du candidat d'origine à la
présidentielle du Parti socialiste Eduardo Campos avec un assassinat
dans les airs dans les règles de l'art du manuel de la CIA, ces mêmes
forces sont là, à nouveau derrière le nom du candidat du Parti
social-démocrate Aecio Neves. Bien que Neves était donné challenger de
la présidente brésilienne Dilma Rousseff avant le premier tour de
l'élection présidentielle en Octobre, la mort de Campos et de ses
principaux collaborateurs dans un accident d'avion très suspect le 13
Août, a replacé Neves à la troisième place dans les sondages. Silva, la
favorite de Soros et de son réseau international d'organisations non
gouvernementales servant de cash machines, a été propulsée à la deuxième
place.
Cependant, grâce à un journalisme d'investigation bien
informé de la presse brésilienne, les connexions de Silva à Soros, à son
équipe d' interventionnistes et aux magnats des hedge funds ont été
exposées. Avec les électeurs brésiliens déjouant les chaines entre la
marionnette Silva et Soros et d'autres banquiers mondiaux, elle n'a
réussi qu'à prendre la troisième place le 5 Octobre. Silva a ensuite
adoubé Neves, deuxième choix de Soros pour prendre les rênes du pouvoir
présidentiel au Brésil des mains de Dilma Rousseff.
Le conseiller
économique en chef de Neves et homme qui devrait devenir ministre des
Finances dans une présidence Neves, est Arminio Fraga Neto. Ancien ami
et associé de Soros et son hedge fund Quantum, Fraga est l'espoir que la
présidence Neves va ouvrir le Brésil aux «forces du marché», les mêmes
forces qui ont déclaré la guerre économique au Venezuela et tentent
d'escroquer l'Argentine au travers de fonds vautours gérés par les amis
de Wall Street de Soros. Fraga, un habitué du Forum économique mondial
de Davos, en Suisse, est également un ancien cadre chez Salomon Brothers
et un ancien président de la Banque centrale du Brésil. Fraga a
également été lié à Goldman Sachs par une transaction immobilière à
Manhattan impliquant l'achat d'un ensemble immobilier de 7,5 millions de
dollars à un ancien dirigeant de Goldman Sachs et Lehman Brothers.
L'adhésion de Fraga au CFR (Council of Foreign relation) et au groupe
des 30, place Fraga dans le même camp que ces bandits de Wall Street
comme Alan Greenspan, David Rockefeller, l'ancien président de la Banque
d'Israël Jacob Frenkel, l' apologiste / chroniqueur de Wall Street Paul
Krugman, et l'ancien secrétaire américain au Trésor Larry Summers.
La
facile victoire et la première place de Rousseff le 5 Octobre a
renvoyé Wall Street et ses médias affiliés et exploités, opposés aux
plans de Rousseff pour créer une banque de développement alternative
entre Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud pour rivaliser avec la
Banque mondiale, vers un mode extrême de propagande. Des sondages
douteux suggérant que Rousseff et Neves sont au coude-à-coude comme le
2nd tour des élections, le 26 Octobre, approche, ont été présentés comme
des données crédibles par les habituels et pathétiques "sténographes"
de Wall Street déguisés en journalistes du Wall Street Journal, du
Financial Times, de Bloomberg News et de Forbes.
Le grand-père de
Neves, Tancredo Neves, une menace de centre-gauche à la longue
dictature militaire brésilienne, est tombé gravement malade au moment où
il prêtait serment comme président le 15 Mars, 1985. La maladie de
Neves a abouti à mettre au pouvoir son terne et plus conservateur
candidat à la vice-présidence José Sarney. Tancredo Neves ne se remit
jamais de ce qui a été dit être des diverticulites et il est mort le 21
Avril. Plus tard, il a été révélé que Neves avait une tumeur cancéreuse
qui n'a pas été découverte jusqu'à ce qu'il soit trop tard. La maladie
soudaine de Rousseff après son débat télévisé du 16 Octobre avec Aecio
Neves a alarmé un certain nombre de Brésiliens qui se souviennent du
sort de Tancredo Neves.
En plus de la CIA, organisant les crashs
d'avion fortuits comme celui qui a tué le Premier ministre portugais
Francisco Sá Carneiro, le leader panaméen Omar Torrijos, et le président
équatorien Jaime Roldos tous dans un délai de six mois entre Décembre
1980 et Avril 1981 [après l'élection de Ronald Reagan à la présidence
des États-Unis et le retour au pouvoir au sein de la CIA de George HW
Bush et de l'infâme cow-boys William Casey], la division des services
techniques de l'agence a continué à développer des armes biologiques, y
compris des armes provoquant des cancers, pour assassiner des objectifs
politiques.
Au cours des dernières années, un certain nombre de
dirigeants latino-américains ont été abattus ou ont été frappés par des
cancers ou des crises cardiaques. Les deux victimes les plus notables
ont été le président vénézuélien Hugo Chavez et le président argentin
Nestor Kirchner. La femme de Kirchner, présidente argentine Cristina
Fernandez de Kirchner, a signalé avoir un cancer de la thyroïde,
information plus tard démentie par ses porte-parole. L'apparition
soudaine de cancers à des degrés divers a également frappé des
dirigeants latino-américains comme l'ancien président paraguayen
Fernando Lugo (plus tard renversé par un coup d'Etat organisé par la
CIA), le président colombien Juan Manuel Santos (après avoir signé un
accord de paix avec l'aile gauche du mouvement de guérilla, les FARC),
l'ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, et le président
récemment réélu, Evo Morales de la Bolivie.
Le président Forbes
Burnham du Guyana est mort d'un cancer de la gorge et le président
Bernard Dowiyogo de Nauru est mort d'une crise cardiaque tout en étant
soigné dans les hôpitaux de Washington, DC. Les soupçons ont entourés
les deux décès à l'Université de Georgetown et à l’hôpital George
Washington, respectivement.
Le macabre scientifique en chef
d'origine juive-hongroise de la CIA Dr Sidney Gottlieb a lancé une foule
d'armes biologiques pour le programme MK-ULTRA de la CIA au cours de
ses plus de 20 années de service auprès de l'agence. L'une était une
toxine biologique qui a été mis à l'intérieur d'un tube de dentifrice
qui devait être utilisé par le Premier ministre congolais Patrice
Lumumba et l'autre était un mouchoir infectés de botulisme qui devait
être remis au dirigeant irakien, le général Abdul Karim Kassem.
Comme
Aecio Neves abandonne les valeurs de centre-gauche de son grand-père,
cela montre un autre aspect des opérations d'influence de la CIA. Aecio
Neves représente les intérêts de Wall Street, qui se manifestent par la
présence de Fraga comme son principal conseiller économique. Les
vautours de Wall Street, y compris Soros et d'autres associés de Fraga à
New York, veulent privatiser Petrobras, la société pétrolière
appartenant à l'État brésilien. Par conséquent, Aecio Neves a été
grassement acheté par les mêmes intérêts financiers mondialisés qui ont
tenté de propulser Marina Silva. Avec sa défaite, ces mêmes forces ont
sans surprise rallié Neves.
Pour la CIA, le sang n'est pas plus
épais que l'eau. Ça n'a pas d'importance pour Aecio que la CIA a
peut-être joué un rôle dans l'assassinat de son grand-père. Le fils
d'Omar Torrijos, Martin Torrijos, est devenu président du Panama
seulement pour signer un accord de libre-échange pro-Wall Street avec
Washington. Martin Torrijos a aussi volontiers suivi les ordres des
banquiers mondiaux pour augmenter l'âge de la retraite à Panama et pour
réformer la sécurité sociale. Martin Torrijos est également devenu un
proche allié du président américain George W. Bush, même si le père de
Bush, George HW Bush, a probablement signé l'ordre de la CIA pour
assassiner Torrijos, son propre père.
La chef de l'opposition, la
favorite asiatique de George Soros, Aung San Suu Kyi, ne semble pas
avoir à l'esprit le fait que ce sont les amis de Soros à l'Office des
services stratégiques / CIA qui ont ordonné aux services de
renseignements britanniques d'assassiner son père Aung San. Aung San,
l'un des fondateurs du Parti communiste birman, a été appelé à devenir
le premier dirigeant post-indépendance de la Birmanie indépendante. Aung
San a été tué par des terroristes travaillant pour l'ex Premier
ministre U Saw pro-britannique. Les armes pour les assassins venaient
directement du capitaine de l'armée britannique David Vivian, qui a
réussi, avec un haut niveau "d'assistance" du gouvernement birman, à
s'échapper d'une prison birmane en 1949.
Le Chef du Parti libéral
Justin Trudeau au Canada, le fils de l'ancien premier ministre Pierre
Elliott Trudeau, a, contrairement à son père, réchauffé la cause de la
mondialisation avec les États-Unis, Wall Street. Justin Trudeau et Aecio
Neves sont d'excellents exemples de la façon dont l'aigle CIA prend
sous ses ailes la descendance des icônes de la gauche pour atteindre ses
objectifs.
Les politiques de la présidente Rousseff lui ont créé
de puissants ennemis dans les murs de la CIA à Langley, en Virginie et
parmi les salles de conseil d'administration de Wall Street et des
sociétés les plus puissantes de l'Ouest. Elle a réussi à prouver la
fausseté des sondages et des experts le 5 Octobre, mais le 26 Octobre
reste encore un autre obstacle. Les gens du Brésil voteront le 26
Octobre comme si leurs vies en dépendaient. Pour les pauvres et la
nouvelle classe moyenne du Brésil, une victoire de Neves détruirait
leurs moyens de subsistance, ainsi que leur propre vie.
