Article original de Dmitry Orlov, publié le 21 Mars 2017 sur le site Club Orlov
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
Un grand fossé traverse le monde. D’un côté, vous avez des gens
qui insistent pour dire qu’ils aiment Jésus et que vous devriez aussi
l’aimer, ou qui se prosternent vers La Mecque plusieurs fois par jour,
portent un hijab et/ou se laissent pousser la barbe et la moustache. Les
femmes barbues et moustachues parmi eux préfèrent généralement porter
une burqa – et qui peut les en blâmer? De l’autre côté, vous avez ceux
qui se considèrent éduqués et donc éclairés, et qui regardent avec
condescendance les adorateurs de Jésus. Ils refusent généralement de
faire la même chose pour les musulmans, du moins en public, par souci du
politiquement correct. Au lieu de trouver secours et consolation dans
leur foi, ces éclairés cherchent à obtenir le même effet en faisant
péter la pilule.
Je crois que je suis en mesure de combler cette lacune, parce que j’ai
passé toute une vie des deux côtés, sans éprouver aucune dissonance
cognitive. D’une part, je suis un ingénieur de formation et j’ai eu une
carrière en physique des hautes énergies, à concevoir des équipements
pour des expériences qui cherchaient à déterminer si les protons se
décomposent, pourquoi il y a tellement plus de matière que d’antimatière
dans l’univers et pour savoir avec précision comment nous pouvons
mesurer une certaine constante physique, avant que le projet ne manque
d’argent. D’autre part, je suis ordonné comme lecteur dans l’Église
orthodoxe, je sais comment chanter en slave liturgique et je suis
généralement familier avec la culture et les rituels du christianisme
orthodoxe. Dans l’intérêt d’aider les gens à mieux se comprendre, je
veux essayer de combler cette lacune en posant et en répondant à
quelques questions profondes telles que : « Qui est ce personnage appelé Dieu ? », « Est-il utile de déclarer si Dieu existe ou pas ? », « Comment pouvons-nous prouver que notre foi dans la science n’est pas aveugle ? » et « Peu importe ce en quoi nous croyons, ne sommes-nous pas tous en train de délirer de toute façon ? »
La plupart des gens, qu’ils considèrent ou non Dieu comme une
présence physique dans le monde, sont prêts à admettre que Dieu comme
concept a créé l’univers. En notation logique, ceci peut être exprimé
comme D → U, la flèche indiquant une relation causale. Or, les
dieux n’ont pas toujours créé des univers ; du moins pas tous. Kaaba, le
cube noir qui se trouve au milieu de la mosquée la plus sacrée de
l’islam à La Mecque, pourrait contenir plus de trois cents divinités. La
plupart d’entre elles n’étaient pas des créateurs d’univers, mais elles
étaient à un moment quand même adorées. Depuis, l’un d’eux ─ Allah, le
dieu de la Lune ─ a été proclamé suprême et unique. Dans une autre
partie du monde, en Chine, en Corée et au Vietnam, les gens vénèrent Zao
Jun le dieu de la cuisine, dont la fonction mystique principale était
d’espionner la famille (la femme du dieu écrivait tout ce qui était dit)
et une fois par an, elle faisait un rapport à l’Empereur. Il n’a jamais
été question que Zao Jun ait créé l’univers.
Si vous avez beaucoup de divinités mineures, l’une d’entre elles
pourrait être chargée de créer l’univers, tandis que l’autre pourrait
faire pleuvoir, et encore une autre provoquer la germination des
semences. Mais quand vous passez d’une multitude de dieux à un seul, une
course aux armements dans les capacités divines devient inévitable.
Avoir le Dieu « vrai » peut être très utile pour consolider le
contrôle politique : proscrire tous les autres dieux, étiqueter tous
ceux qui refusent d’adorer votre Dieu comme païens et les massacrer. La
divinité qui émerge automatiquement de ce processus est celle qui est
tout-puissante, omnisciente, éternelle, omniprésente, et parce que
quelqu’un a dû le faire, celle qui a également créé l’univers.
Massacrer des païens est très amusant, mais les missionnaires sont
plus rentables que les mercenaires. Ils sont beaucoup moins chers et ils
causent moins de dommages en viol et en pillage. Mais pour rendre les
missionnaires efficaces, votre Dieu unique doit être accessible,
personnifié et aimable. Une divinité tribale qui ne parle que dans la
seule langue sainte est supplantée par un dieu multiculturel qui
fonctionne bien, même traduit. Dieu, avec un fils héroïque prêt à mourir
pour ses disciples, est un énorme point de bonus. Dieu, émanation
fantomatique, capable de faire tomber enceinte les vierges en est un
autre. Dieu menaçant de se présenter à tout moment et juger tout le
monde, fait marcher tout le monde au pas. Ce sont les principaux
arguments de vente et ils sont nécessaires sur la liste des
fonctionnalités, mais Dieu créant l’univers est encore un basique.
Revenons donc à D → U. En négligeant pour le moment la
question de l’existence physique de Dieu, si Dieu est un concept bien
formé (comme vous pouvez maintenant commencer à le soupçonner), alors ce
concept doit forcément inclure une fonction créatrice d’univers. À son
tour, l’univers ─ autre concept bien formé, mais dont l’existence
physique n’est jamais mise en doute ─ doit nécessairement être doté
d’une certaine propriété : il doit inclure tout ce qui existe
physiquement, car s’il y avait des objets physiques à l’extérieur de
l’univers, alors comment l’univers pourrait-il être parfaitement « universel » ?
Mais ici, nous courons tête baissée dans un paradoxe. Pour avoir créé
l’univers, Dieu doit l’avoir précédé. Cette partie est facile : nous
avons déjà concédé que Dieu est éternel. Mais ce que cela implique,
c’est que Dieu est antérieur à l’existence de tout objet physique,
puisque la possibilité même de l’existence physique s’est matérialisée
avec l’univers. Puisque la question de l’existence dépend
fondamentalement de la disponibilité de sa preuve physique et puisque
Dieu précède la possibilité même d’une telle preuve, on ne peut pas dire
que Dieu existe. Mais si Dieu a créé l’univers, on ne peut pas dire que
Dieu n’existe pas non plus : pas de Dieu, pas d’univers.
Une bonne façon de contourner ce paradoxe est de déclarer que Dieu
n’a pas de réalité physique mais est un pur esprit. Vous pourriez dire
qu’après avoir créé l’univers, Dieu, étant tout-puissant, était libre de
devenir aussi l’incarnation physique qu’Il voulait. (Vous pouvez aussi
opiner que Dieu est devenu une réalité physique en engendrant son Fils
unique, qui a stimulé la morale en se sacrifiant pour l’équipe.) Oui,
tout cela semble raisonnable, mais le fait demeure que Dieu a réussi à
créer l’univers sans être physiquement présent avant cet événement, et
peu importe combien d’astuces physiques il a manié plus tard, le fait
demeure qu’il peut être tout-puissant (créer l’univers est tout à fait
un accomplissement) sans être effectivement physiquement incarné. En
essence, l’incarnation divine serait impressionnante (si jamais on
pouvait l’attester), mais ce n’est rien, comparé à la création de cent
milliards de galaxies, avec notre propre galaxie, la Voie Lactée,
contenant environ 300 milliards d’étoiles. Nous devons admettre que
Dieu, en étant pur esprit, a réalisé quelque chose de très significatif.
Mais cela invite à une question : qu’est-ce que Dieu a fait
récemment ? L’univers semble coïncider avec des lois physiques
relativement bien comprises (la matière sombre est encore sous
investigation). Les galaxies entrent en collision, les étoiles finissent
en supernova, les trous noirs plus gros que notre système solaire
entier aspirent des étoiles entières et se développent encore plus, sans
besoin évident d’intervention divine. Pour tout ce que les
astrophysiciens peuvent nous dire, Dieu peut être un pistolet à un
coup : le Big Bang et puis un océan de rien.
Pendant ce temps, sur notre propre petite planète insignifiante,
certains de n’être qu’un parmi des bazillions de très semblables, nous
avons attribué à notre Créateur toutes sortes de traits merveilleux : Il
est juste, miséricordieux, et Il nous aime. Mais quand même les
nombreux dirigeants qui ont été censément ordonnés par Lui ont commis de
nombreuses atrocités ─ et lui, Il se contente de regarder, ne frappant
durement aucun d’entre eux. La plupart d’entre eux sont tués par leurs
ennemis ou meurent de causes naturelles. L’existence de la miséricorde
divine n’est pas particulièrement facile à prouver ; la plupart du
temps, on ne peut pas la distinguer de la chance pure. Le cas de l’amour
de Dieu est également fragile. Du côté positif, il y a des jours
ensoleillés et des fraises sauvages ; du côté négatif, il y a des
astéroïdes, des ouragans, des éruptions volcaniques, la tuberculose, le
paludisme, le ténia, les punaises et les poux. Les enfants demandent
souvent à savoir comment un dieu affectueux et miséricordieux peut
tolérer la souffrance des innocents, et il n’y a pas de réponse
adéquate.
D’après ce que nous pouvons observer, le cas d’un Dieu physiquement
engagé est faible. Retournons donc à l’idée de Dieu, comme un concept
bien formé et comme pur esprit sans manifestations physiques
détectables, sauf une : Il a créé l’univers. C’est un cas beaucoup plus
fort : si vous n’aimez pas l’idée que l’univers a jailli dans
l’existence par accident (nous aimons penser que nous savons pourquoi
les choses se produisent) et si vous aimez l’idée que D → U,
alors vous pouvez attester de ce fait, chaque fois que vous regardez
dans le ciel étoilé. Mais au-delà de ce point, on pourrait se passer de
Dieu : la miséricorde de Dieu est statistiquement indiscernable de la
bonne fortune, la colère de Dieu est statistiquement indiscernable de la
malchance, et l’amour de Dieu pour nous est peut-être l’amour / la
haine ou l’indifférence divine.
En passant, ce que vous venez de lire est un exemple de théologie
anaphatique, théologie négligée mais importante, basée sur ce qui est
connu pour un fait et, tout aussi important, ce qui ne l’est pas, et
refuse de s’aventurer aveuglément dans l’inconnu. Le type opposé est la
théologie cataphatique, qui est basée sur ce qui n’est pas connu pour un
fait, mais sur la révélation, la prophétie, la fantaisie et, dans
quelques cas, sur des absurdités stupides. Les notions telles que le
ciel et l’enfer, les anges et les démons, l’immaculée conception, la
résurrection et bien d’autres choses, proviennent toutes de sources
non-matérielles. Mais tandis que la théologie anaphatique ne fait appel
qu’aux personnes intellectuelles et cérébrales, la théologie
cataphatique s’adresse aux masses.
Néanmoins, restons strictement anaphatiques et continuons. Qu’est-ce
que cela signifie, que Dieu est pur esprit ? Eh bien, n’êtes-vous jamais
entré dans l’esprit d’équipe, ou l’esprit du Père Noël ? Alors vous
n’êtes pas entièrement étranger au concept. L’idée d’entrer dans
l’esprit, que ce soit comme une sorte de possession ou de transe, ou
d’entrer dans le personnage en tant qu’acteur, ou suspendre
l’incrédulité de la part de l’auditoire de l’acteur, tout cela est
routinier. Il en est ainsi de l’existence de l’esprit. Bien qu’il ne
puisse pas être observé directement, son existence peut être
indirectement attestée par la myriade de manifestations physiques. Mais
que dire de la capacité de l’esprit à agir directement sur la matière ?
Comme la preuve est difficile à trouver, elle doit être fondée sur la
croyance. Mais qu’est-ce que la croyance? Examinons quelques exemples.
Croyez-vous au Père Noël ? Question bête ! Seuls les petits enfants
croient au Père Noël. Mais tout de même, beaucoup de gens trop vieux
pour croire au Père Noël sont néanmoins volontaires chaque année pour
être possédés par l’esprit de Noël. Ils se déguisent avec des vêtements
rouges, avec des touches de blanc, ils se collent de grandes barbes
fausses, ils disent souvent « Ho ho ho! » et ils distribuent
des cadeaux. Ils ne croient pas au Père Noël, mais ils croient
apparemment en sa capacité à rendre les enfants heureux. C’est un point
important : la foi n’a pas besoin d’esprit. Croyez-vous au bureau de
poste ? Si vous le faites, ce en quoi vous croyez, c’est la capacité de
la poste à livrer le courrier. Ma foi dans mon bureau de poste a été
gravement mise à mal lors de ma récente campagne de publipostage pour
mes livres.
Quoi que vous croyiez, que ce soit à un esprit ou à un service du
gouvernement, vous croyez en son efficacité à atteindre un certain
objectif ; que ce soit pour rendre les enfants heureux, faire que des
adultes se sentent mieux ou pour atteindre votre propre tranquillité
d’esprit, vous êtes un croyant. Quand les Béatitudes sont lues et que
les adeptes du public entendent : « Heureux les humbles, car ils hériteront de la terre »
(Matthieu 5 : 5), vous pouvez observer pour vous-même que les humbles
se réjouissent un peu. Cela peut vous amener à croire en la capacité de
l’esprit de Jésus à faire que les gens se sentent mieux, et un esprit
qui peut le faire n’est pas quelqu’un qu’il faut ignorer.
Maintenant, vous pouvez penser que la croyance dans les esprits peut
être utile après tout, mais alors, qu’en est-il de l’utilisation de la
raison ? La raison n’est-elle pas la réalisation humaine suprême,
remplaçant plusieurs siècles de croyance atavique dans des esprits et
des choses invisibles ? Ne devrions-nous pas tous, nous les personnes
instruites et avancées, être conduits par les faits et nous appuyer sur
la méthode scientifique ?
Avant de répondre à cette question, permettez-moi d’ajouter un autre
élément : la croyance dans les esprits peut être considérée comme une
fin en soi, parce qu’elle ouvre les sens de façon inattendue. Voici un
exemple banal : si je regarde un texte en slavon liturgique sur le web,
tout en écoutant sur Youtube le même texte chanté qui y a été
enregistré, je peux réellement sentir l’encens ─ un exemple de perception synesthésique.
Mais cela va beaucoup plus loin et devient une expérience immersive. La
plupart des gens sont nés capables de voir, entendre, sentir, goûter et
toucher. Mais avec un peu de pratique, ils peuvent aussi apprendre à
sentir directement par l’esprit ─ un sens qui est inaccessible à la
méthode scientifique et donc méconnu par un esprit sceptique, mais qui
est néanmoins intensément réel pour ceux qui le possèdent.
Bien que cela ne soit pas scientifique, l’esprit de détection direct
est une médecine très puissante pour tout ce qui vous afflige, bien
au-delà de ce que la science peut offrir. En un mot, il donne de la joie
à des gens. Mais durant toutes mes années de travail dans la science
dure, je n’ai jamais été témoin de scènes de joie. Aucun scientifique
n’a été vu transporté par un ravissement scientifique. Au niveau des
émotions et des sensations, la poursuite scientifique à tout à voir avec
l’ambition et la fierté d’une part, et la peur de l’échec et
l’humiliation de l’autre, ajoutant un peu de stress pour pimenter
beaucoup d’ennui. Et puis il y a un facteur irrationnel important :
l’énorme quantité d’ego investi dans leur jeu motive les scientifiques,
les ingénieurs et les techniciens, à pousser le seul outil qu’ils
possèdent, la raison, dans un abandon sauvage.
Et puis, il y a les résultats abyssaux à exercer leurs facultés de
raisonnement avec cet abandon sauvage. L’Âge de la Raison aurait
commencé vers 1800, grâce à Thomas Paine.
Dans les deux siècles qui ont suivi, nous avons utilisé la raison pour
dépouiller notre seule planète si sévèrement, que les espèces sont
maintenant en voie d’extinction 1 000 à 10 000 fois plus rapidement
qu’auparavant et notre propre survie en tant qu’espèce est sérieusement
menacée. Notre raison, tant vantée, nous a permis de créer une machine à
l’échelle planétaire, qui brûle aveuglément tout le stock accessible de
carbone fossile, perturbant sévèrement le climat et nous conduisant à
créer une machine militaire qui détruit pays après pays et qui peut
finir par tous nous tuer. Mais la raison est impuissante à nous aider à
arrêter une seule de ces machines.
Ici, nous arrivons au cœur de la question : à présent, beaucoup de
gens dans le monde ont peu ou pas de foi en la raison, spécifiquement,
dans la capacité de la raison humaine à accomplir autre chose que la
destruction la plus stupide de leur société et de notre habitat
planétaire. Au lieu de se fier à la raison, ils préfèrent mettre leur
foi dans les esprits qui ont guidé l’humanité à travers de nombreux
millénaires. Notez que tout au long de ces époques, nous n’avons posé
aucune menace existentielle à notre propre survie ou à la capacité de la
planète à maintenir une diversité de vie. Si vous dites à ceux qui sont
devenus sceptiques quant à vos capacités d’exercer votre raison, qu’ils
sont ignorants, sans instruction, attachés de manière atavique à une
époque primitive, pourquoi devraient-ils vous écouter ? Après tout,
beaucoup des faits ─ qui sont tout ce avec quoi vous êtes autorisé à
raisonner ─ ne sont pas de votre côté. Et s’ils vous écoutent et qu’ils
vous renvoient que votre foi en la raison est aveugle, comment
allez-vous faire pour les convaincre du contraire ?
Il se peut fort bien que la raison soit une fatalité évolutive pour
notre espèce et que mettre toute notre foi en la raison soit un
mouvement suicidaire. Les praticiens de la Raison se sont révélés être
un tas d’apprentis sorciers, mettant en mouvement des machines qu’ils ne
savent pas comment arrêter, parce que leur raison est trop faible.
Pourtant, beaucoup d’entre eux voient encore qu’il est bon d’opiner sur
toutes les choses qui existent et de déclarer que, parce que l’esprit
n’est pas tangible, il n’a donc pas d’importance. Pour un observateur
extérieur, ils apparaissent eux-mêmes possédés par un certain esprit. Je
vous laisse le soin de déterminer ce qu’est cet esprit.
Dmitry Orlov
Nous sommes vraiment à un tournant de l’histoire.
RépondreSupprimerVoici, en très gros traits, ma conception de la race humaine :
Les tenants de la "raison" sont divisés en deux groupes :
- Les "bien intentionnés" qui ont voulu (et réussi en partie) soulager la misère du monde (médecine, énergie et à présent, robotique)... et qui ont provoqué sans le vouloir un début de surpopulation et un assèchement de la planète en matières premières,
- les "psychopathes" de tous bords, non moins intelligents, qui profitent des progrès apportés par les "bien intentionnés" pour assoir leur pouvoir personnel ainsi que le pouvoir de leur groupe d'appartenance ou de leur pays avec pour ultime but le pouvoir mondial absolu (pouvoir marchand, pouvoir financier, manipulation et abêtissement des esprits …).
Ces "psychopathes" en viennent à présent à considérer au vu des progrès scientifiques, qu'une très grande partie de la population humaine mondiale est devenue inutile car consommant trop de ressources (renouvelables ou non ...) et donc qu'elle a vocation à disparaitre d'une manière ou d'une autre. Ils avancent même une échelle de grandeur de la population qu’ils jugent idéale : 500 millions d’individus, évidemment triés sur le volet.
Les tenants de la croyance, religieuse ou pas, s'en remettent à une entité supérieure que l’on peut nommer Dieu. Ce Dieu peut être multiple ou unique, peu importe, l’essentiel étant qu’il prenne en charge les problèmes :
- D’abord les problèmes de l’humanité pour les principales croyances monothéistes qui ont conquis le Monde
- les problèmes de toute vie sur Terre y compris les éléments naturels pour les croyances « secondaires » tombées en désuétude, mais pourtant nettement plus élaborées car englobant le strict respect de la nature. Ces croyances « secondaire » ne sont pas spécialement progressistes, même si elles ne refusent pas un certains progrès mais le respect de la nature est toujours prioritaire sur le progrès.
Hélas, ce sont les croyances en un Dieu unique qui ont triomphé dans le Monde, aidées en cela par les psychopathes qui, eux, se servent aussi des « tenants de la croyance » pour assoir leur pouvoir personnel.
De tout ceci nous pouvons aisément déduire que beaucoup des malheurs du Monde, et en particulier des hommes, proviennent des actions des psychopathes. D’où ma conclusion : il est urgent pour les « tenants de la raison » de dépister dès leur plus jeune âge et de soigner (ou d’éradiquer ?) la partie de ces psychopathes susceptibles d’influencer défavorablement notre futur commun. C’est à présent une question de survie !
Et qu’on ne me dise pas que ce dépistage est impossible : Dans le dernier siècle, les progrès dans les méthodes de contrôle de l’individu, dans les méthodes de manipulation de son esprit ont été considérables. Il est vrai que ces recherches ont été menées en partie … par des psychopathes ! Espérons que les « tenants de la raison » ne sont pas tous atteints…