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Comme le gouvernement canadien débat sur l’opportunité d’acheter l’infâme F-35, il va peut-être être obligé d’acheter le chasseur F/A-18E/F Super Hornet pour s’assurer que sa force aérienne reste opérationnelle.
Le F-35 Joint Strike Fighter se révèle être une question controversée sur la scène politique canadienne. Alors que le Premier ministre Justin Trudeau a fait la promesse de campagne de renier l’engagement de la nation envers l’avion infâme, la Force aérienne du Canada demeure déterminée.
Pendant que les deux camps continuent de se disputer, la flotte canadienne actuelle de CF-18 Hornet ne rajeunit pas.
«Aujourd’hui, nous gérons le risque d’un écart entre nos engagements envers le NORAD et l’OTAN, et le nombre d’avions de combats disponibles pour les opérations», a déclaré le ministre canadien de la Défense Harjit Sajjan, lors de la défense du salon CANSEC la semaine dernière.
Pour les années 2020, on peut prévoir un écart croissant de capacité opérationnelle, ce que je trouve inacceptable et c’est une chose que nous envisageons de corriger.La solution semble être le Super Hornet de Boeing. Introduit en 1999, le jet n’est plus exactement de toute première jeunesse, mais il est quand même plus récent que le CF-18 de 1983. Bien que la décision finale soit encore à prendre, le National Post rapporte que l’administration Trudeau prévoit d’en acheter.
Même si l’accord permet à Trudeau de reporter sa décision sur le F-35, cela pourrait entraîner de nouvelles complications. Étant donné que l’administration précédente, celle de Stephen Harper, avait promis d’acheter 63 F-35, le refus du gouvernement actuel pourrait donner lieu à des poursuites de la part de Lockheed Martin.
L’achat d’une flotte de Super Hornet repousserait toute possibilité d’achat de F-35 au moins à la fin des années 2020.
Le programme Joint Strike Fighter F-35 a dû faire face à une longue série de problèmes tout au long de son développement. Coûtant plus de $ 1000 milliard, la F-35 a eu des problèmes de logiciels, de moteurs, et même de performances au combat.
Le mois dernier, les législateurs danois ont forcé le ministre de la Défense Peter Christensen d’expliquer la décision de l’armée d’acheter l’avion, malgré ses tests de performances médiocres.
«Il y a toujours des risques, mais nous allons négocier les meilleures conditions que nous pouvons et nous ferons tout notre possible pour clarifier les détails autant que faire ce peut avant le premier achat, a-t-il dit. Nous chercherons à assurer une meilleure sécurité sur les coûts.»
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