Article original de Brandon Smith, publié le 14 Juillet 2016 sur le site alt-market
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
Sous la surface de presque tous les événements socio-politiques
et économiques dans le monde, une guerre fait rage, mais le plus souvent
de manière invisible. Cette guerre, pour l’instant, est menée a la
fois dans la fiction et dans la réalité, par le combat journalistique et
par le calme des actes individuels. Elle est définie par deux côtés qui
ne pourraient pas être plus philosophiquement ou spirituellement
séparés.
D’un côté, on a un réseau omniprésent de moguls et d’élites,
d’entités bancaires, de consortiums financiers internationaux, de think
tanks et de marionnettes politiques. Ils travaillent sans relâche pour
remodeler la psychologie du public et de la société dans son ensemble en
quelque chose qu’ils appellent parfois le Nouvel Ordre Mondial,
une planète complètement et scientifiquement centralisée dans laquelle
ils contrôleraient tous les aspects du gouvernement, du commerce, de la
vie et même de la boussole morale. J’utilise souvent le mot globalistes pour parler d’eux, qui est la façon dont ils se réfèrent parfois à eux-mêmes.
De l’autre côté, on a un mouvement qui s’est développé organiquement et instinctivement, de plus en plus sans leadership
direct vertical, mais toujours guidé par l’exemple de différents
enseignants et militants, conduits par un ensemble concret de principes
basés sur la loi naturelle. Il est composé de religieux, d’agnostiques
et même de certains athées. Il est alimenté par des personnes de toutes
origines ethniques et financières. Ces groupes sont liés entre eux par
une croyance singulière et retentissante dans une chose vitale, sur
laquelle ils sont tous d’accord, qui sont les droits inhérents et innés
de la liberté. Je les appelle le Mouvement de la liberté.
Il y a ceux qui pensent qu’ils n’ont pas d’intérêt dans ce combat,
ceux qui l’ignorent et ceux qui en sont complètement inconscients.
Cependant, tout le monde peut être et sera affecté par
lui, sans exception. Cette guerre est celle de l’avenir de la race
humaine. Ses conséquences détermineront si la prochaine génération
choisira les conditions de son environnement pour maintenir sa capacité
d’atteindre son véritable potentiel en tant qu’individus ou si tous les
aspects de sa vie seront micro-gérés, pour les globalistes, par une
bureaucratie sans âme, anonyme, qui ne fera pas de nos intérêts le
centre de son action.
Comme vous pouvez vous le dire, je ne suis pas impartial dans mon examen de ces deux côtés. Bien que certains des esprits académiques
les plus cyniques vont tenter de marginaliser totalement ce conflit en
accusant les deux parties d’essayer simplement d’imposer leur idéologie sur le reste de l’humanité, je dirais que ces gens sont généralement ignorants de ce qui est en jeu.
Il y a en fait une force élémentaire derrière cette guerre. Je dirais
même que l’on pourrait appeler cela une conflagration entre le bien et
le mal. Pour une analyse plus en profondeur sur le mal derrière le
globalisme, lire mon article Est ce que les globalistes sont diaboliques où juste incompris ?
Certaines personnes ne se conforment pas à ces absolus ou pensent que
le bien et le mal sont des fantasmes créés par la religion pour
maintenir la société en échec. Je n’ai pas l’intention d’essayer de les
convaincre du contraire. Tout ce que je peux dire c’est que j’ai vu et
vécu cela de première main et, par conséquent, je n’ai d’autre choix que
de rester un croyant.
Je tiens également à souligner que l’expérience générale de la
plupart des hommes et des femmes est que l’acte d’oppression organisée
et légitime est intrinsèquement mauvais et ces actions commises pour
satisfaire le narcissisme élitiste délirant sont encore plus
diaboliques. Bien que ces expériences soient subjectives, elles sont
également universelles, quelque soient la culture, le lieu ou le temps
dans l’Histoire. La plupart d’entre nous ressent la même horreur et la
même défiance devant la montée de la tyrannie. Nous ne pouvons pas
nécessairement expliquer pourquoi, mais nous le savons tous.
Même si je suis fermement du côté de la liberté et prêt à combattre et à échanger ma vie pour arrêter ce Nouvel Ordre Mondial
qui obsède les globalistes, je ne vais pas transformer cet article sur
leur tactique en une farce aveugle ou unilatérale. Je ferai remarquer où
les élites sont efficaces comme je ferai remarquer là où elles sont
inefficaces. Cela ferait plus de mal que de bien de dépeindre les
globalistes comme stupides ou maladroits dans leurs efforts.
Ils ne sont pas stupides. Ils sont en fait étonnamment intelligents et
ne doivent pas être sous-estimés.
Ils sont en effet de mèche et travaillent ensemble, mais ils ne sont
pas sages. Car s’ils étaient sages, ils seraient en mesure de voir la
futilité ultime de leur objectif et le monde serait sauvé sans passer
par des décennies de tragédie et de perte. L’adoration de leur culte a
émoussé leur sens de la réalité et ils ont abandonné la vérité au nom du
contrôle. Voici quelques-unes des principales stratégies que les
globalistes utilisent pour accéder au pouvoir et pour travailler à la
centralisation totale et pourquoi leur propre état d’esprit les voue à
l’échec.
Globalisme contre populisme
Les globalistes ont utilisé la méthode de fausses dichotomies pendant
des siècles pour dresser les nations et les peuples les uns contre les
autres afin de tirer les marrons du chaos. Cela dit, la dichotomie
ci-dessus est plus que jamais aussi proche de la réalité que possible.
Comme je l’ai expliqué dans mon article Les globalistes exigent maintenant ouvertement la centralisation du Nouvel Ordre Mondial,
l’adoption récente du référendum sur le Brexit au Royaume-Uni a
déclenché une vague de nouvelle propagande des médias de
l’establishment. L’idée maîtresse de cette propagande tient dans la
notion que les populistes sont derrière la lutte contre la
mondialisation et que ces populistes vont favoriser la ruine des nations
et de l’économie mondiale. Cela revient à dire : globalisme bon,
populisme mauvais.
Il y a un vrai combat entre globalistes et ceux qui aspirent à une
société libre, décentralisée et volontaire. Ils ont juste changé
quelques-unes des étiquettes et la langue. Nous avons encore à voir dans
quelle mesure cette stratégie sera efficace pour des élites, mais elle
leur sera utile à certains égards.
Le maniement du terme populiste est à peu près aussi stérilisé et éloigné de la liberté que vous pouvez l’imaginer. Il ne désigne pas seulement le nationalisme,
mais le nationalisme égoïste. Et l’association que les gens sont censés
faire dans leur esprit est que le nationalisme égoïste mène au fascisme
destructeur (à savoir les nazis). Par conséquent, lorsque vous entendez
le terme populiste, les globalistes espèrent que vous allez penser nazi.
Aussi, gardez à l’esprit que le récit de la montée du populisme
coïncide avec de graves avertissements des élites que de tels mouvements
pourraient causer l’effondrement de l’économie mondiale s’ils
continuent de croître. Bien sûr, les élites ont fait fermenter un
effondrement économique pendant des années. Nous avons connu de nombreux
effets de celui-ci pendant un certain temps. Dans une brillante
manœuvre, les élites ont tenté de ré-étiqueter le mouvement de la
liberté comme populiste (nazi), et d’utiliser les militants de
la liberté comme un bouc émissaire pour la bombe à retardement
financière qu’ils ont créée.
Est-ce que les masses vont marcher ? Je ne sais pas. Je pense que
cela dépend de l’efficacité avec laquelle nous exposons leur stratégie
avant que la rupture ne soit consommée. L’effondrement économique
lui-même a été traité avec brio par les élites, cependant. Il n’y a
simplement pas de solution qui puisse l’empêcher d’avancer. Même si
chaque globaliste criminel était pendu à un lampadaire demain et qu’un
leadership honnête était restauré au gouvernement, la mécanique
infernale ne peut pas être changée, et des décennies de lutte seront
nécessaires avant que les économies nationales puissent à nouveau être
prospères.
Communisme contre fascisme
C’est un stratagème classique des globalistes de diviser une culture
pour la dresser contre elle-même et de provoquer une calamité qui puisse
être utilisée comme levier pour une plus grande centralisation en
chemin. Si vous avez des doutes sur l’ingénierie du fascisme et du
communisme, je vous suggérerais fortement de regardez les livres très
bien documentés d’Antony Sutton. Je n’ai pas l’espace ici pour rendre justice à son enquête.
Aujourd’hui, nous voyons les élites comme George Soros finançant et aidant la dernière incarnation des hordes communistes [du moins ce que les médias nous en montrent, NdT] – à savoir les groupes de justice sociale comme Black Matter Lives.
La psychose collectiviste et le comportement orwellien présentés par
les accros de ce mouvement comme BLM [Black Lives Matter] et les
féministes de la troisième vague ennuient fortement les conservateurs
qui sont fatigués de se faire dire quoi penser et comment agir chaque
seconde de chaque jour. Et ceci est important…
Si vous voulez obtenir une image de l’Amérique en 2016, revenez à
l’Europe dans les années 1930. Les provocateurs communistes − certains
véritables et d’autres fabriqués par l’establishment lui-même − se
déchaînaient en Europe, créant la désintégration du travail et
l’agitation financière. Les élites ont alors financé et fait monter le
fascisme comme la solution au communisme. Comme prévu, les
conservateurs eux-même étaient si furieux par le communisme leur mordant
les chevilles qu’ils sont devenus quelque chose d’aussi mauvais en
réponse.
Les USA pourraient suivre le même chemin si nous ne faisons pas
attention. Les derniers tirs au Texas font le lit des globalistes.
Réfléchissez à ceci un instant : d’un côté vous avez Obama qui dit aux
libéraux que la réponse à la brutalité de la police est de fédéraliser
l’application de la loi encore plus qu’elle ne l’est déjà. De l’autre
côté, vous avez des républicains faisant valoir qu’une présence
policière plus militarisée aidera à empêcher des groupes comme BLM de
causer plus d’ennuis. Notez que la seule solution qui nous est offerte
ici est une plus grande présence fédérale dans nos rues…
Je vois, cependant, une assez grande faiblesse dans le plan pour
allumer un projet d’effondrement de type communisme contre fascisme aux
États-Unis, et sa faiblesse est l’existence du Mouvement de la Liberté
lui-même. Le mouvement a connu une croissance assez sophistiquée dans
sa présence médiatique et a agrandi son influence. Il est assez fort
maintenant pour détecter certains aspects de la montée du fascisme dans
la droite politique. La seule option des élites serait de trouver un
moyen de nous coopter. Si elles peuvent manipuler le Mouvement de la liberté
dans le soutien d’un système fasciste, alors elles seraient tout près
de gagner la lutte. C’est très peu probable compte tenu de l’entêtement
des partisans de la liberté quant à leur adhésion à leurs principes.
Les élites pourraient être en mesure d’obtenir d’une grande partie du
public qu’il prenne parti pour leur faux paradigme, mais si elles ne
peuvent pas convaincre les millions qui composent le Mouvement de la Liberté, alors leur travail deviendra beaucoup plus difficile.
Boussole morale vs relativisme moral
Le relativisme moral est peut-être l’objectif au pinacle des
globalistes. Pourquoi ? Parce que si vous pouvez convaincre une société
tout entière que sa conscience interne doit être ignorée et que ses
sentiments innés de la morale sont ouverts à l’interprétation, alors pour finir toute mauvaise action peut être rationalisée. Quand le mal devient bon, et que le bien devient le mal, les méchants règnent.
Le problème est que la conscience est un produit psychologique inné
provenant de dualités archétypales universelles inhérentes à presque
toutes les personnes. Elle est enracinée dans notre ADN, ou notre âme si
vous croyez en une chose pareille. Cela ne peut pas être effacé
facilement.
Le relativisme moral oblige une personne à traiter chaque scénario comme une zone grise.
Ce n’est pas pratique. La conscience dicte que nous traitions chaque
situation comme potentiellement unique et agissions si ce que nous
ressentons dans nos cœurs est juste compte tenu des circonstances. Cela
ne signifie pas, cependant, qu’il n’y a pas un côté noir et un côté
blanc ; ou qu’il n’y ait pas de règles concrètes. Il y a presque
toujours un côté noir et et un côté blanc à toute situation traitant le
bien et le mal. Les dilemmes moraux sont extrêmement rares. En
fait, je ne pense pas avoir jamais rencontré un véritable dilemme moral
dans l’histoire ou dans mon expérience personnelle. La seule fois ou je
vois des dilemmes moraux, c’est dans les films et à la télévision.
Ce n’est que dans les fictions à la télévision que le relativisme moral est le seul moyen
pour résoudre un problème. Et malgré la prépondérance du relativisme
moral dans notre culture populaire, l’idéologie a toujours de la
difficulté à prendre la main. Si c’était si facile de porter atteinte à
la conscience, le Nouvel Ordre Mondial aurait déjà atteint la
pacification complète. Nous sommes encore loin de la pacification. Celui
qui a câblé notre conscience devrait être applaudi.
Collectivisme vs individualisme
Le cœur même du globalisme et du Nouvel Ordre Mondial est l’idée que
la souveraineté et l’individualisme doivent être sacrifiés pour le bien du groupe ;
en d’autres termes, ses adeptes favorisent le collectivisme. Bien sûr,
les groupes, par leur nature même, sont des abstractions ; ils existent
aussi longtemps que les individus les reconnaissent comme viables.
Malheureusement, les collectivistes ne vont pas accepter ce fait parce
que cela voudrait dire que le groupe, peu importe si c’est une utopie,
n’est pas le summum de l’existence humaine – et non, l’individu est et
sera toujours le summum de l’existence humaine.
Les élites doivent convaincre les gens que l’individualisme est
dangereux et que le collectivisme est le seul moyen d’empêcher les
tragédies accomplies par ceux qui souhaitent être séparés. Bien sûr, la
plupart des tragédies que nous éprouvons à l’échelle nationale ou
mondiale sont en fait machinées par les élites, et non par des individus
sauvages ou des nations souveraines qui cherchent des ennuis. Elles ont
ensuite accusé le concept même de souveraineté comme un rituel barbare
du passé qui doit être aboli pour le bien de tous.
Pour que les globalistes renforcent la nécessité du collectivisme,
cependant, ils doivent engager les gens à un niveau psychologique
individuel. La plupart des êtres humains ont un désir inhérent
d’interagir avec leurs semblables, mais ils ont aussi une identité
propre qui les conduit à poursuivre leur propre développement sans
interférence. Nous aimons être une partie d’un groupe aussi longtemps
que notre participation est saine et volontaire et que nos associations
sont une question de choix.
Les êtres humains sont instinctivement tribaux, mais nous avons des
limites psychologiques et biologiques à la taille de la tribu à laquelle
nous préférons participer. Robin Dunbar,
professeur de psychologie évolutionniste répandue dans les années 1990,
a constaté qu’il y a une limite cognitive au nombre de personnes avec
lesquelles quelqu’un peut entretenir des relations stables. Dunbar a
trouvé que ce nombre était compris entre 100 et 200 personnes. Cette
limitation s’étend également à la taille des groupes efficaces par
rapport aux groupes inefficaces. Il a constaté que les tribus et les
communautés efficaces ont tendance à rester entre 500 et 2 500
personnes.
L’esprit humain ne s’adapte pas bien à de vastes groupes tribaux, et recule devant l’idée d’une tribu mondiale.
La vérité est que les êtres humains fonctionnent beaucoup mieux en
petits groupes et qu’ils n’aiment pas être forcés à participer à un
groupe, et encore moins à de grands groupes. Cela peut expliquer le
sentiment d’isolement fréquent chez les personnes qui vivent dans les
régions métropolitaines. Ils sont entourés par des millions de voisins
et peut-être des centaines de collaborateurs et pourtant ils se sentent
seuls parce qu’ils ne disposent pas d’une tribu de fonctionnement de
taille acceptable.
Un grand nombre de personnes peuvent être liées ensemble par un idéal
qui résonne avec elles, ce qui est le seul but pour former des nations
(pour protéger cet idéal), mais qui est aussi très loin d’une
association volontaire. Le collectivisme globaliste est tout simplement
contre nature. Les gens le savent inconsciemment, ils savent que c’est
un acte de force et d’oppression, et invariablement ils vont s’efforcer
de saboter ce faux tribalisme quand ils commencent à voir ses vraies
couleurs.
Contrôle total et réalité
C’est là ou la philosophie des globalistes commence vraiment à se
décomposer. La poursuite élitiste du contrôle total de la perception de
l’information et le contrôle social total sont vraiment pervers et fous,
et la folie engendre l’illusion et la faiblesse. Le fait est qu’ils ne
pourront jamais remplir l’objectif d’un micro-contrôle complet. C’est mathématiquement et psychologiquement impossible.
Tout d’abord, dans tout système, et surtout dans les systèmes
complexes, il y a toujours des éléments qui ne peuvent pas être
quantifiés ou prévus. Pour comprendre ce problème, je recommande l’étude
du principe d’incertitude d’Heisenberg.
Pour résumer, le principe d’incertitude dicte que quiconque observe un
système en action, même à distance, peut influer sur le comportement de
ce système indirectement ou inconsciemment d’une façon qui ne pourra
jamais être prédictible. L’observateur est également limité par sa
capacité à percevoir objectivement tous les éléments disponibles de ce
qu’il observe. Il en résulte des quantités inconnues, la prévisibilité
passe donc à la trappe et le contrôle total de ce système devient
inaccessible.
Ce principe vaut aussi pour la psychologie humaine, que de nombreux
psychanalystes ont découvert lors du traitement de patients. Le médecin
ou l’observateur ne sont jamais en mesure d’observer leur patient sans
affecter indirectement le comportement de ce dernier, de façon
imprévisible. Par conséquent, une analyse complètement objective de ce
patient ne peut jamais être obtenue.
Ce que les élites cherchent est un système par lequel elles peuvent
observer et influencer chacun d’entre nous dans les moindres détails, sans déclencher une réaction qui ne serait pas attendue.
Les lois de la physique et de la psychologie déraillent à ce niveau de
contrôle. Il y aura toujours des quantités inconnues, des radicaux
libres, des cartes sauvages, etc. Même une utopie apparemment parfaite
peut être détruite par une seule inconnue.
Pour décomposer encore plus loin au niveau des mathématiques pures, je recommande l’étude de Kurt Godel
et sa preuve de l’incomplétude. Ceci, je crois, est l’exemple ultime
des élites qui luttent contre l’existence de quantités inconnues et vont
donc échouer.
Le travail de Godel tournait autour du fait de prouver ou de réfuter l’idée que les mathématiciens pourraient définir l’infini
en termes mathématiques. Car, si l’infini peut être défini, il peut
être compris en axiomes mathématiques de base, et si l’infini peut être
compris, alors l’univers dans son ensemble peut être compris. Godel a
découvert le contraire – sa preuve d’incomplétude établit une fois pour
toute que l’infini est un paradoxe inclusif de soi qui ne peut être
défini par les mathématiques. Gardez à l’esprit que la preuve est un
ensemble de lois mathématiques qui ne peuvent jamais être rompues. Deux
plus deux sera toujours égal à quatre ; il ne sera jamais égal à autre
chose.
Le globaliste bien connu Bertrand Russell
a travaillé sans relâche pour montrer que l’ensemble de l’univers
pourrait être décomposé en nombres, en écrivant trois volumes monstrueux
intitulés Le Principe Mathématique. Les efforts de Russell ont
été stériles et la preuve de Godel a plus tard écrasé sa théorie.
Russell a pesté contre la preuve de Godel, mais en vain.
Maintenant, pourquoi un élitiste comme Russell, qui a ouvertement
défendu la dictature scientifique, se sentait-il si concerné par Godel ?
Eh bien, parce que Godel, en termes mathématiques, a détruit l’essence
même de l’idéologie mondialiste. Il a prouvé que les aspirations
globalistes à se déifier ne seront jamais réalisées. Il y a des limites à
la connaissance de l’homme et des limites à ce qu’il peut contrôler.
C’est quelque chose que les globalistes ne pourront jamais accepter, car
s’ils le faisaient, tous les efforts qu’ils ont déployés pendant des
décennies, sinon des siècles, seraient inutiles.
Comme mentionné précédemment, la question est l’une des inconnues.
Une société humaine peut-elle être jamais entièrement dominée ? Ou
est-ce que l’acte de rébellion contre la stagnation et les systèmes
d’oppression fait partie de la nature ? Est-il possible que plus les
élites enferment le monde dans une cage, plus elles inspirent de
réactions imprévisibles qui vont nuire à leur autorité ?
Cela pourrait expliquer l’attention constante que les dirigeants portent à l’idée du loup solitaire
et le préjudice qu’une personne agissant en dehors des diktats du
système peut faire. Voilà ce que les élites craignent le plus : la
possibilité que, malgré tous leurs efforts de surveillance et de
manipulation, les individus et les groupes puissent être un jour frappés
par une envie imprévisible de saisir un fusil et de renvoyer ces
globalistes à la misère commune. Pas de bavardage, aucune trace
électronique, pas d’avertissement.
C’est la raison pour laquelle ils sont destinés à perdre. Ils ne
pourront jamais connaître toutes les inconnues. Ils ne pourront jamais
contrôler tous les radicaux libres. Il y aura toujours la rébellion. Il y
aura toujours un Mouvement de la Liberté. L’ensemble de leur
schéma utopique tourne autour de la nécessité d’éliminer les inconnues.
Ils refusent de reconnaître que le contrôle à ces niveaux est si fragile
qu’il devient inutile et mortellement dangereux. Dans leur arrogance,
ils ont ignoré les avertissements des sciences mêmes qu’ils adorent et
ont écrit leur fin éventuelle dans la pierre. Même s’ils peuvent laisser
un champ de ruines considérable dans leur sillage, c’est déjà écrit ;
ils ne gagneront pas.
Brandon Smith
La présentation d'un monde bipolaire (un côté contre un autre) ne sert qu'à détourner l'attention et concentrer les efforts de divertissement ... le monde réel n'est pas seulement multipolaire (avec plein de facettes différentes), mais plein d'interaction et en permanente mouvance.
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