samedi 5 septembre 2020

La Russie en tant qu’exportateur de stabilité

Article original de Alexander Rogers, publié le 23 août 2020 sur le site Club Orlov via jpgazeta.ru
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr

 https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5wNeW9XSfF7Km_5UPpt4ruBMTAQATzPGarZNzyb-Dg3alYH6TnqB-QBuQRNqWPHYDm7h4WT4bQnRib1aTujKYEl1Gzt-kkEbQvnltY4O4v10vGxcrsUhF97bs1e1uoq8qw_VzSUgaS6g/s640/pole+of+stability.jpg

Une fois de plus, le monde est divisé en deux pôles – non plus capitaliste et communiste, mais basé sur un nouveau principe. Il y a longtemps que les États-Unis sont devenus un pôle d’instabilité qui génère des guerres, des invasions et des renversements de gouvernements. Pendant ce temps, la Russie est devenue progressivement un pôle de stabilité qui empêche ces guerres et ces renversements de gouvernement. Ici, l’opposition se fait entre stabilité et conflit. S’il y a une action (destructrice dans le cas des américains/démocraties), il y a une réaction. La dialectique, Monsieur !

 

Je bascule, mais personne ne balance. C’est probablement la faute de la Russie. [A teeter-totter est un jeu à bascule]

Par conséquent, l’instabilité étant depuis longtemps le principal actif d’exportation des États-Unis, la Russie a commencé à exporter la stabilité.

Cela a été clairement observé dans le cas de la Syrie, où les États-Unis ont créé le califat islamique pour détruire l’Irak et la Syrie, mais la Russie a aidé Assad à le vaincre, redonnant ainsi l’espoir de paix et de reconstruction à la région.

Puis la Russie a sauvé Erdogan, empêchant la réalisation d’un renversement de gouvernement en Turquie qui avait été organisé par les Américains. (La Turquie était un proche allié des États-Unis et l’un des membres les plus puissants de l’OTAN ; apparemment, cela ne la met pas à l’abri des machinations de Washington).

Ensuite, la Russie a aidé Maduro à empêcher un renversement de gouvernement au Venezuela, et pas seulement plusieurs tentatives de renversement de gouvernement, y compris celles qui ont inclus des mercenaires américains, mais aussi une invasion militaire pour laquelle Washington se préparait sans doute. Et cela s’ajoute à divers « bombardements (tapis de bombes) humanitaires » et des tentatives de déclenchement d’un conflit armé entre la Colombie et le Venezuela.

Jusqu’à présent, la Russie n’a pas réussi à mettre un terme au vol de millions de dollars sur les comptes vénézuéliens qui étaient destinés à l’achat de médicaments. Les « humanitaires » anglo-saxons ne manquent jamais une occasion de voler de l’argent et/ou de fomenter un génocide, et c’était là une occasion de réaliser les deux. Ils n’ont donc pas pu se retenir.

De la même manière, la Russie travaille en douceur et discrètement à la stabilisation de la situation en République centrafricaine, au Mali et d’autres pays africains dans lesquels les Américains ont également réussi à insérer leurs proxys, Al-Qaida et autres Al-Nusra.

Et en ce moment même, la Russie aide Loukachenko à préserver la stabilité dans le pays frère qu’est la Biélorussie, qui est déstabilisé selon la méthodologie occidentale [des révolutions dites de couleur]. De manière caractéristique, la Russie semble sur le point de réussir.

Ainsi, une zone de stabilité se forme autour de la Russie (en termes géopolitiques plutôt que géographiques, puisque la Russie exporte la stabilité même dans les coins les plus reculés du monde). Les pays qui ne souhaitent pas sombrer dans le chaos sanglant des guerres civiles y sont de plus en plus attirés.

Au pôle opposé se trouvent les États-Unis d’Amérique, où les gens ont oublié l’homélie de l’Ancien Testament « ceux qui sèment le vent récolteront la tempête » [Osée 8:7].

Les Américains vont bientôt récolter ce qu’ils ont semé.

Alexander Rogers

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