Article original de James Howard Kunstler, publié le 9 novembre 2020 sur le site kunstler.com
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
Assurément, le président Donald Trump aime se rendre sur les terrains de golf, où il se trouvait samedi, un jour d’été indien des plus spectaculaires après une dure semaine d’élections. Bien sûr, sa sortie a provoqué beaucoup de joie dans les médias nationaux – et, par national, j’entends uni dans un même objectif – comme dans : regardez ce gros clown triste au golf, celui que nous, la classe ointe des Éveillés, battons comme un tambour dans notre noble marche vers le pouvoir !
Dans les justes élans d’une victoire méritée, ils ont raté le message de M. Trump, qui était : « Voyez à quel point je suis inquiet du résultat final de cette élection ». Il est trop choux, notre président.
Vous comprenez que la stratégie des médias consiste à surmonter la réalité par la force – la réalité étant que l’élection à laquelle Joe Biden a participé était une benne à ordure de fraude électorale qui est en passe d’être dénoncée. Ainsi, les journaux et les chaînes câblées se sont empressés de déclarer M. Biden « vainqueur », les votes dans plusieurs États clé n’ayant pas encore été complètement comptabilisés. M. Biden a lui-même ratifié l’appel, tandis que la Resistance Éveillée a passé le week-end à faire la fête avec la foule de super-pulvérisateurs de Covid-19, qu’elle déplorait quelques jours plus tôt.
Le New York Times d’aujourd’hui (lundi) est une bouffée de fumée particulièrement dense qui flotte sur la nation, comme le montrent ces titres :
- L’élection est terminée. Les dissensions de la nation demeurent.
- Le président Trump a perdu la course, mais les Républicains savent que c’est toujours son parti
- Biden va rétablir une tradition de la Maison Blanche concernant les animaux domestiques présidentiels
C’est une évidence, voyez-vous. Le charismatique Joe Biden emménage à la Maison Blanche, avec ses animaux de compagnie et tout le reste – plus Hunter dans la chambre Lincoln. C’est fait, signé, scellé, livré selon l’auguste Newspaper of Record [Journal de référence] ! Ne prenez pas la peine de vous plaindre, hordes pathétiques de rednecks pleurnichards et racistes… Et, au fait, nous nous occuperons aussi des gens pas si recommandable que ça – comme l’a signalé Jennifer Rubin, la journaliste du Washington Post :
C’était les seules infos du week-end sur le Golem d’Or de la Grandeur, qui faisait profil bas sur les terrains de golf, sa propre omission de concéder l’élection n’était qu’une faible lueur noyée dans toute cette lumière éthérée, le message étant couvert par le bruit des bouchons de champagne qui éclatent et les cris de joie dans le Black Lives Matter Square de Washington, en face de la Maison Blanche qui sera bientôt fumigée.
De nombreux observateurs des médias alternatifs ont fait remarquer que ce n’est pas le devoir officiel des médias de choisir les gagnants. C’est aux législateurs élus de l’État de certifier le vote. Alors, que se passe-t-il vraiment ?
Les Démocrates… la Résistance… les « progressistes », la gauche – quel que soit le nom qu’on leur donne – ont beaucoup moins peur de se faire prendre pour fraude électorale que d’être cloués au pilori pour la longue liste de crimes antérieurs assez graves, remontant à une décennie, y compris les SpyGate, MuellerGate (collusion russe), les lanceurs d’alerte autour de l’UkraineGate, Uranium One, le transfert de technologie de Skolkovo, les activités payantes de la Fondation Clinton et les combines de trafic d’influence et de blanchiment d’argent de la famille Biden, récemment révélées. Un peu de fraude électorale n’est pas grand chose comparé à cette énorme décharge puante de perfidie et de sédition, et les gens oublient apparemment que l’élection a eu lieu juste à la veille des résultats de l’enquête que John Durham & Company pourrait être prête à livrer à la nation – y compris les allusions à la famille Biden, sur laquelle le Ministère de la Justice a une affaire en cours. Ils ont vraiment peur de tout ça. Je dis juste ça… au cas où vous auriez perdu la tête dans toute cette agitation. Nous allons donc maintenant découvrir s’ils ont commis une fraude électorale ciblée, et nous verrons peut-être ensuite comment ces autres affaires évoluent.
Quant à la fraude électorale elle-même, vous pouvez être sûr qu’une foule de statisticiens férus d’informatique ont travaillé en coulisses, hors des feux de la rampe, pour passer au crible ces chiffres farfelus provenant d’endroits comme la Pennsylvanie, le Michigan, la Géorgie, le Wisconsin, l’Arizona et le Nevada où la course était très serrée. D’un point de vue strictement procédural, les 20 bureaux de votes électoraux de la Pennsylvanie ressemblent à un cas de malversation officielle – dans la mesure où la Cour suprême de cet État a outrepassé son autorité en modifiant la loi électorale pour permettre que les bulletins reçus après le jour du scrutin de 20 heures soient comptés pendant plusieurs jours, la loi électorale étant la seule prérogative du corps législatif de l’État. Et cela fait beaucoup de bulletins de vote. Cela sera probablement jugé par la Cour suprême des États-Unis, et assez rapidement, étant donné les circonstances urgentes.
Et puis il y a les chiffres farfelus dans tous les autres États où le logiciel de dépouillement des votes Dominion a été utilisé : 130 000 ici… 27 000 là… et ainsi de suite. Au fait, l’entreprise qui fabrique ce logiciel, Dominion, appartient en partie au mari de la sénatrice démocrate Dianne Feinstein, Richard C. Blum ; l’un de ses cadres supérieurs est l’ancien chef du personnel de Nancy Pelosi ; et le développement du logiciel a été financé par la Clinton Global Initiative en 2014. Je suppose qu’ils savent reconnaître le goût des bonnes choses quand elles leur sautent aux yeux et leur ravissent le palais.
Je suppose que vous avez également entendu des rumeurs sur les logiciels de manipulation des élections de la communauté du renseignement, HAMR (« Hammer ») et Scorecard, qui auraient été utilisés lors des élections de la semaine dernière, mais ce n’est qu’une rumeur pour l’instant. Sidney Powell, l’avocat du général Michael Flynn, a laissé tomber cette rumeur sur les ondes, et rappelle que le général Flynn était le directeur de la DIA (Defense Intelligence Agency), il y a donc une chance qu’il connaisse ces programmes dans ces pires détails. Il y a également des raisons de croire que le général Flynn a conservé des liens avec de nombreux et loyaux spécialistes du renseignement qui travaillaient sous ses ordres et qui sont capables de comprendre la situation. Au fait, pensez-vous qu’un de ces logiciels de manipulation des élections a été utilisé pour assurer la mystérieuse victoire de Joe Biden lors des primaires du Super Mardi ? Hmmm… ?
Alors, c’est fini ? L’élection est-elle terminée ? Peut-être pas. Tout le monde du côté de Joe Biden a passé un bon week-end. Tenez-vous prêts dans les jours à venir. Vous verrez peut-être beaucoup de têtes exploser au fur et à mesure que leur récit s’écoulera. S’il s’avère que je me trompe sur tout cela, je serai le premier à le dire ici.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire