mardi 18 mai 2021

La vérité est sûrement sans fondement

Article original de James Howard Kunstler, publié le 6 mai 2021 sur le site kunstler.com
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr

MADDOW : … Je pense que nous devrions voir cela comme le Département de la Justice qui met en garde ces cinglés de l’Arizona, pardonnez-moi, contre le fait que ce qu’ils font est quelque chose qu’ils ne seront plus autorisés à faire très longtemps.

O`DONNELL : Je pense que le terme « cinglés«  fait désormais partie de la feuille de style du New York Times pour décrire ce qui se passe en Arizona.

– MSNBC 5/5/21

Ce que vous voyez maintenant avec l’establishment de DC, ce sont des mouvements désespérés pour empêcher le public suspicieux et encore plus énervé de comprendre la folie criminelle du gouvernement de ces cinq dernières années qui a commencé avec le gang Obama utilisant le Département de la Justice pour mettre hors d’état de nuire et mettre fin au mandat de Donald Trump et à la menace qu’il représentait pour le réseau de privilèges spéciaux et d’argent connu sous le nom de Marécage, qui a réussi à mettre un président profondément-faux en fonction en dernier recours pour se protéger.

Le problème urgent : comment empêcher la vérification des votes en Arizona en la qualifiant d’action hors-la-loi, alors qu’elle a été ordonnée par le Sénat de l’État de l’Arizona en vertu de la loi. N’ayant pas réussi à l’arrêter jusqu’à présent en utilisant les cadres du lobby Lawfare du Marécage devant les tribunaux de l’Arizona, le DOJ a fait appel à sa division des droits civils pour en finir, en prétendant que ce sera une offense contre les personnes de couleur si les auditeurs cherchent à savoir si les votes par correspondance correspondent aux adresses réelles, et d’autres détails de la procédure électorale qui ont pu être violés.

Bien sûr, l’affaire de l’Arizona n’est qu’une fuite dans une gigantesque digue de tromperie officielle construite au fil des ans pour empêcher toute vérité de déferler sur les basses terres de Washington. D’autres fuites apparaissent dans le New Hampshire et le Michigan, et un vortex s’ouvre en Géorgie. Il sera intéressant de voir si les informations de la télévision par câble peuvent continuer à dépeindre la vérité comme quelque chose de contraire à l’intérêt public. Malgré leur qualification répétitive de la fraude électorale en « théorie du complot », « sans fondement », l’organe de relations publiques du parti Démocrate a encore du mal à convaincre au moins 80 millions d’Américains qu’un examen détaillé d’un vote contesté est une mauvaise chose.

Pendant ce temps, d’autres brèches dans la digue menacent d’inonder la zone basse du marais avec des menaces existentielles. Le DOJ, le FBI et d’autres agences sont tellement saturés de crimes qu’ils ne peuvent contrôler ces dommages qu’en commettant malheureusement plus de crimes contre la décence commune de la république, pour couvrir leurs anciens crimes. D’où la saisie des téléphones et des ordinateurs de Rudy Giuliani lors d’un raid à 6 heures du matin la semaine dernière, menant à la révélation incriminante que le FBI a secrètement accédé au compte iCloud de Giuliani pour espionner sa correspondance avec M. Trump à l’automne 2019, lors des premiers préliminaires de l’impeachment. Vous vous moquez de moi ? Qui a donné l’ordre de faire ça ? De violer le privilège élémentaire avocat-client pendant une procédure judiciaire de premier ordre ? Et qu’y avait-il derrière le raid de Giuliani ?

Entre autres choses, le spectacle d’horreur de la corruption en Ukraine, mettant en vedette (mais pas seulement) Joe et Hunter Biden dans leur quête incessante de l’arnaque, mais aussi plusieurs personnes à l’origine du canular du RussiaGate et de ses retombées, plus l’implication de personnel du département d’État, comme l’ambassadrice Marie Yovanovitch et l’adjoint George Kent, plus les activités louches de George Soros et de son Atlantic Council dans des activités séditieuses, travaillant main dans la main avec le « lanceur d’alerte » de la CIA (Eric Ciaramella) pour nuire à M. Trump – qui a été mis en accusation pour avoir simplement demandé des informations sur ce qui se passait en Ukraine.

M. Giuliani a dû mener sa propre enquête sur tout cela pour la raison évidente que les agences américaines habituelles qui enquêteraient normalement sur les fautes officielles en étaient en fait les auteurs : le DOJ, le FBI, la CIA et le Département d’État. Et qui, au DOJ, pourrait être à l’origine de l’effort actuel pour neutraliser M. Giuliani ? Lisa Monaco, le nouveau procureur général adjoint, anciennement l’un des principaux fixeurs de la Maison Blanche de Barack Obama – c’est-à-dire une avocate chargée de mettre fin aux enquêtes et de couvrir les traces laissées par les opérations douteuses – et un protégé de l’ancien directeur de la CIA John Brennan. L’avocat général Merrick Garland, faible et malléable, est-il en train de la remplacer à la tête du ministère de la Justice ? Joe Biden va avoir besoin de beaucoup d’aide. Et, est-ce que Lisa Monaco est toujours sous les ordres de Barack Obama ? Il aurait aussi besoin d’un fix ou deux. Qui sait ce qui va se passer ? Peut-être l’arrivée d’un semi-remorque chargé conduit par le presque oublié John Durham ?

MSNBC a peut-être commis une erreur involontaire mercredi en demandant à Lawrence O’Donnell, le troll de 10 heures, de se moquer de l’ancien ministre de la Justice William Barr, en lui reprochant d’avoir tenté d’entraver les efforts déployés par le conseiller spécial Robert Mueller en 2018 pour coincer M. Trump dans une affaire d’obstruction à la justice. Est-ce le moment d’envoyer promener M. Barr ? On peut se poser la question. Est-il possible que le FBI ait caché à M. Barr qu’il était en possession de l’ordinateur portable de Hunter Biden pendant ces jours de destitution en 2019, alors que M. Trump tentait d’organiser sa défense pour avoir passé un appel téléphonique en Ukraine ? Qui pourrait être responsable de cette dissimulation, si c’était le cas ? À propos, c’est M. Barr qui, juste avant de démissionner fin 2020, a fait de John Durham un conseiller spécial, dont le travail – quel qu’il soit, peut-être rien du tout, peut-être quelque chose de conséquent, personne ne le sait – ne peut pas être bloqué par Merrick Garland (ou Lisa Monaco).

 

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

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