vendredi 27 mai 2016

La presse saoudienne accuse les USA d’avoir détruit le World Trade Center pour prétexter une guerre perpétuelle

Article original de Jay Syrmopoulos, publié le 23 Mai 2016 sur le site The Free Thought Project
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr




En réponse à un vote unanime du Sénat américain pour permettre aux familles des victimes du 9/11 de poursuivre l’Arabie saoudite devant une Cour fédérale, un rapport publié dans le journal Al-Hayat basé à Londres, dû à l’expert juridique saoudien Katib al-Shammari, allègue que les États-Unis ont orchestré les attentats terroristes comme un moyen de se créer un ennemi nébuleux, afin de gagner le soutien du public pour une guerre mondiale contre le terrorisme.


Le rapport al-Shammari, traduit par l’Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (MEMRI), affirme que depuis longtemps la politique américaine est «construite sur le principe de la planification préalable et des probabilités futures», que les États-Unis ont maintenant tournée contre le régime saoudien après l’avoir employée avec succès contre les talibans et al-Qaïda d’abord, puis Saddam Hussein et son Irak contrôlé par le régime laïque baasiste.

Al-Shammari affirme que les récentes menaces américaines pour exposer les documents impliquant le gouvernement saoudien, sont tout simplement la poursuite d’une politique américaine, qu’il désigne comme «la victoire par les archives». Il souligne que, lors de l’invasion initiale de l’Irak, sous George HW Bush, Saddam Hussein a été laissé en vie et au pouvoir pour être utilisé comme «monnaie d’échange», mais quand les États-Unis ont décidé qu’il n’était «plus un as dans leur manche», Washington s’est déplacé pour renverser son gouvernement et installer au pouvoir un parti soutenu par les Américains.

Les attaques terroristes du 9/11 sont maintenant l’«as dans la manche» du gouvernement des États-Unis, selon al-Shammari.

Le 11 Septembre est l’une des cartes gagnantes dans les archives américaines, parce que tous les gens avisés de par le monde qui sont des experts en politique américaine et qui analysent les images et les vidéos [du 9/11], conviennent à l’unanimité que ce qui est arrivé aux deux tours était une action purement américaine, planifiée et exécutée par les USA. La preuve en est la séquence d’explosions continues qui a découpé de façon spectaculaire les deux bâtiments […] les ingénieurs en démolition contrôlée les ont détruites avec des explosifs, tandis que les avions s’y écrasant ne donnaient que le feu vert pour la détonation – ils ne sont pas la raison de l’effondrement. Mais aux États-Unis se propage toujours le blâme dans toutes les directions. [Cette politique] peut être surnommée «la victoire au moyen des archives».
L’élan derrière les attaques, écrit al-Shammari, était de créer «un ennemi invisible – le terrorisme – qui est devenu le chat noir que les présidents américains ont pu blâmer pour toutes leurs erreurs» et qui devait fournir une justification à toute «opération sale», partout dans le monde.
Selon le rapport d’Al-Shammari dans Al-Hayat:
Le 11 Septembre, aux États-Unis, a permis plusieurs victoires en même temps, que [même] les faucons [qui étaient à ce moment-là] à la Maison Blanche ne pouvaient pas imaginer. Certaines d’entre elles peuvent être énumérées comme suit:
  1. Les États-Unis ont créé, dans l’opinion publique, un ennemi invisible – le terrorisme – qui est devenu le chat noir que les présidents américains ont pu blâmer pour toutes leurs erreurs, et est également devenu la motivation de base pour toute opération sale que les politiciens américains et des personnalités militaires désirent effectuer partout dans le monde. [Le label] terrorisme a été appliqué aux musulmans, et en particulier à l’Arabie saoudite.
  2. En utilisant cet incident [9/11], les États-Unis ont lancé une nouvelle ère de réarmement mondial. Tout le monde a voulu acquérir toutes sortes d’armes pour se défendre et se lancer dans la guerre contre cet ennemi invisible, le terrorisme, [même si] jusqu’à maintenant, nous ne connaissons pas l’essence de ce terrorisme, dont les États-Unis parlent, à l’exception qu’il est islamique […]
  3. Les États-Unis ont mis le peuple américain devant un choix entre deux mauvaises options : vivre en paix [mais] rester exposé à un danger de mort [le terrorisme] à tout moment, ou mourir de faim dans la sécurité, parce que le budget du pays sera consacré à l’envoi des Marines même jusque sur Mars pour le défendre.
La presse saoudienne a été prise de frénésie depuis le vote unanime du Sénat pour permettre à la Maison des Saoud d’être tenue responsable devant un tribunal fédéral américain pour les attaques de 9/11, en accusant les États-Unis d’être alliés avec l’Iran – avec force avertissements que le passage du projet de loi «satanique» pourrait «ouvrir les portes de l’enfer», comme c’est rapporté par Breitbart.
Al-Shammari est extrêmement clair quand il considère que le problème est la machine impériale des États-Unis elle-même, en déclarant, «la nature des États-Unis est qu’ils ne peuvent pas exister sans ennemi».
La nature des États-Unis est qu’ils ne peuvent pas exister sans ennemi … [Par exemple,] après une période au cours de laquelle il n’y avait plus personne à combattre [à savoir après la Seconde Guerre mondiale], les États-Unis ont créé un nouveau type de guerre – la guerre froide […] Puis, quand l’ère soviétique a pris fin, après que nous, les musulmans avions aidé les religions et combattu le communisme en leur nom [des Américains], ils ont commencé à voir les musulmans comme leur nouvel ennemi! Les USA y ont vu un besoin de créer un nouvel ennemi – et l’ont planifié, organisé et exécuté [à savoir blâmer les musulmans pour le terrorisme]. Cela ne finira jamais jusqu’à ce que les États-Unis atteignent les objectifs qu’ils se ont fixés.
Alors que les Américains semblent lutter contre le terrorisme islamique, l’occasion est grande pour augmenter la peur et la propagande d’État destinées à susciter des populations civiles conformes qui acceptent passivement la perte de leur liberté pour des promesses d’une plus grande sécurité. Le complexe militaro-industriel a besoin d’un plus grand ennemi pour justifier ses 600 milliards de dollars de budget annuel, en commençant ainsi la transition vers l’étiquetage du couple russo-chinois comme agressif  dans un effort pour commencer à pivoter d’un croque-mitaine à l’autre, plus rentable.

Jay Syrmopoulos est analyste géopolitique, libre penseur, chercheur et ardent opposant de l’autoritarisme. Il est actuellement étudiant à l’Université de Denver, où il poursuit une maîtrise en affaires internationales. Le travail de Jay a été publié sur la vérité de Ben Swann dans les médias, Vérité-Out, Raw Story, MintPress Nouvelles, ainsi que de nombreux autres sites. Vous pouvez le suivre sur Twitter @sirmetropolis, sur Facebook à Sir Metropolis et maintenant sur tsu.
 


Note du traducteur

Est-ce que la boite de Pandore a été ouverte ?

Pour ceux qui connaissent le dossier, il existe différents niveaux de mensonges qui s'imbriquent les uns dans les autres: 

- Ben Laden et son chameau volant depuis sa grotte
- Les Saoudiens et la famille Bush
- L'armée américaine et la famille Bush
- L’État profond US et ses bi-nationaux
- Un petit pays démocratique du Moyen-Orient... et ses bi-nationaux 

Parmi les hypothèses succulentes (certains diraient théorie du complot), celle qui est la plus coquine à mon sens, imagine que GW Bush est impliqué mais à un petit niveau, ayant connaissance d'une explosion au Pentagone peut-être. On peut imaginer qu'il est tombé de sa chaise en apprenant l'autre partie du plan et en comprenant (certes lentement) qu'il s'est fait piéger par la/les couche(s) inférieure(s) de l'oignon. Mais si on revient à mon oignon, il serait très intéressant de voir les couches de cet oignon commencer à être pelées. Cela va permettre de s'approcher du cœur et une fois enlevées, on ne peut plus les remettre. Cela peut créer une onde de choc dans la population si la communication dérape et que les Saoudiens sortent des cartes maîtresses impliquant des personnalités de la couche d'en dessous. Cela donnerait du crédit aux associations demandant la réouverture de l'enquête. Pas sûr que les familles des victimes, que l'on cherche à instrumentaliser, tombent si facilement dans le panneau. 

Enfin seulement en passant, quand on voit les mensonges et la propagande contre la Corée du Nord, après ceux contre la Serbie, ou plus récemment la Russie, on peut se demander jusqu'à quel point notre perception des barbares d'Arabie saoudite n'est pas tout ou partie fabriquée. Non que je veuille les défendre, vu ce qui se passe au Yémen, mais un chat échaudé en vaut deux. Rien qu'en passant, des fois que l'on voudrait détourner notre attention vers un nouveau méchant, fût-t-il vraiment méchant...

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