jeudi 14 février 2019

Le féminisme est une maladie

Article original de Brandon Smith, publié le 25 janvier 2019 sur le site alt-market.com
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr 


et la masculinité est en le remède.



De nos jours, il semble que tout le monde jusqu’à la grand-mère gender-fluide a une vision « profonde » de l’esprit et du monde des hommes. Les médias parlent des hommes et de la masculinité avec des tons aigus de peur mêlés de mépris, comme si nous étions une dangereuse anomalie génétique aberrante qui doit être étudiée sous un microscope spécial qui protégera l’observateur d’être influencé par nos phéromones vitrioliques. Le problème est que la plupart de ces « experts » de la virilité ne sont pas du tout des hommes, ou que leurs observations du comportement masculin sont teintées de ressentiments profondément enracinés. C’est-à-dire qu’ils ne sont guère objectifs.




J’ai récemment lu un article de The Atlantic intitulé « La psychologie a une approche plus saine pour bâtir des hommes en meilleure santé ». Écrit peu de temps après l’échec embarrassant de la campagne publicitaire « Masculinité toxique » de Gillette, je suppose que The Atlantic, comme beaucoup d’autres médias grand public, tente de rallier les troupes de gauche pour défendre un partenaire idéologique dans ce crime. YouTube lui-même a aidé Gillette en supprimant les pouces négatifs du décompte des votes de la vidéo, ce qui prouve que YouTube (propriété de Google) n’est pas une entreprise mais une machine de propagande, pure et simple.

Comme je l’ai noté dans des articles précédents sur la psychologie non seulement des globalistes, mais aussi des idiots utiles de la gauche politique qu’ils aiment exploiter, ce genre de personnes présentent souvent plusieurs des traits des sociopathes narcissiques. J’ai observé que les sociopathes narcissiques ont tendance à venir en aide aux autres sociopathes narcissiques lorsqu’ils font face à leurs dévoilements ou à des poursuites. Ils ne sont pas aussi isolés les uns des autres que beaucoup le supposent. En fait, ils « s’organisent » et agissent pour s’entraider tant qu’ils en tirent un avantage mutuel. Si un vampire est traqué par les villageois avec leurs fourches, ils savent que TOUS les vampires pourraient éventuellement être pourchassés.

Il n’y a rien de particulier dans l’analyse de The Atlantic sur les hommes ; elle ne fait que régurgiter toutes les idées fausses et les erreurs typiquement féministes, mais plus subtilement et d’une manière qui pourrait sembler « rationnelle » aux personnes non-éduquées.

Je demande aux lecteurs d’étudier l’article, car c’est un exemple parfait du genre de propagande avancée à laquelle les hommes sont confrontés : Le dangereux mélange de pseudoscience et de cultisme. Il se présente comme un article scientifique, mais n’a aucun fondement scientifique. Il se présente comme juste tout en étant idéologiquement biaisé à l’extrême. Cette propagande agit comme si elle voulait « aider » les hommes tout en les traitant comme si ils souffraient d’une maladie mentale appelée « masculinité traditionnelle ».

Le fait est que le féminisme lui-même est tellement déconnecté de la réalité observable que presque tous les points de vue adoptés par le mouvement chancelant sont exactement le contraire de la vérité. Souvent, c’est par dessein. Ces personnes ne sont pas intéressées à être scientifiquement ou moralement correctes autour d’un argument, elles veulent seulement « gagner » au sujet d’un argument par tous les moyens nécessaires. La méthode de débat et de révolution du Gardien de la gauche Saul Alinsky a toujours été de supprimer toute morale et tout principe lorsqu’il s’agissait de promouvoir une idéologie. Le but est de calomnier votre adversaire de la manière la plus efficace, même si la calomnie est entièrement frauduleuse, tout en évitant à tout prix les faits si les faits ne sont pas en votre faveur.

Cela dit, je pense aussi que les guerriers de la justice sociale se sont tellement plongés dans leur culte et le zèle qu’ils y mettent qu’ils ont vraiment perdu de vue le monde réel et les preuves concrètes. Dans bien des cas, ils ne comprennent même pas que les mensonges qu’ils promeuvent repoussent le public plutôt que de l’endoctriner. Cela fonctionne à notre avantage ; leurs illusions sont à notre avantage, pour l’instant. Mais les illusions peuvent être puissantes, et elles peuvent parfois prendre une vie en main. Et si un jour, les mensonges sur les hommes et la masculinité s’enracinaient à tel point que notre société serait prise de force par une religion anti-homme ?

Eh bien, nous pouvons déjà voir certains des dégâts faits aujourd’hui. Alors, c’est quoi ces mensonges sur la masculinité ? Pourquoi ne pas commencer par le titre suggestif et le contenu manipulateur de l’article sur The Atlantic

Les hommes doivent être « construits » ou « modelés » ?

Le culte de la justice sociale est obsédé par le modelage de la société. Il ne s’agit pas seulement de façonner l’opinion publique à grande échelle, mais de façonner chaque individu selon une norme idéologique spécifique – un engrenage parfait dans une machine parfaite. Ils veulent le contrôle total du spectre de l’esprit des gens et ils feraient n’importe quoi pour l’obtenir. Le problème est que les hommes ne sont pas « construits », ils naissent. Il n’y a pas de « masculinité traditionnelle », il n’y a que la masculinité biologique.

Le cerveau des hommes et des femmes est différent. C’est un fait biologique. Nous ne sommes pas seulement différents en termes d’effets hormonaux, mais notre cerveau fonctionne différemment au niveau neurologique. La cabale de la justice sociale consacre énormément de temps et d’énergie à tenter de nier les réalités génétiques à l’aide d’une pseudo-science présentée comme factuelle. Un petit conseil pour les féministes : Si un groupe entreprend une étude avec un résultat préconçu à l’esprit, alors son étude n’est en aucun cas scientifique.

Les traits masculins sont le produit de nos impératifs biologiques. Ces impératifs se manifestent psychologiquement chez la majorité des hommes comme un désir de protéger, de fournir et de laisser un héritage durable. Ces normes masculines sont principalement innées, elles sont le produit de millions d’années d’évolution, et non un produit arbitraire de la « société » comme le prétendent les féministes. La masculinité a toujours été une nécessité de survie pour l’humanité, c’est pourquoi elle existe.

Ce n’est que depuis une trentaine d’années que la virilité biologique a soudainement été traitée comme une anomalie, ou contre nature.

Les mécanismes masculins sont des « constructions sociales » ?

Les pulsions biologiques inhérentes à la plupart des hommes conduisent à certains comportements : Par exemple, nous avons tendance à être plus susceptibles que les femmes de prendre des risques qui mettent notre vie en danger ou qui changent notre vie, ce qui signifie que nous pouvons faire quelque chose d’assez stupide, ou que nous pouvons faire quelque chose de plutôt brillant qui améliore notre monde pour de nombreuses années à venir. Beaucoup d’hommes sont constamment en train de jouer dans tous les aspects de la vie ; les femmes, pas tant que ça. Leur plus grand pari dans la vie est généralement l’homme avec qui elles choisissent de la passer.

Pour faire survivre leur héritage génétique, les hommes cherchent souvent à construire une meilleure « souricière ». Ils veulent créer quelque chose sur lequel ils peuvent mettre leur empreinte et dire « J’ai ajouté au monde, je l’ai amélioré, souvenez-vous de moi… ». Les femmes sont plus enclines biologiquement à développer leur héritage par l’éducation des enfants et de la famille (d’où cette « horloge biologique » dont nous entendons souvent parler).

Les hommes désirent aussi une famille, mais d’abord et avant tout dans le sens du maintien de leur lignée génétique. La préoccupation pour le sexe a été présentée comme l’une des « offenses » qui définissent les hommes en général, mais biologiquement, les hommes sont conçus pour transmettre, et franchement, c’est une nécessité.

Les taux de testostérone chez les hommes à l’Ouest sont en forte baisse depuis au moins les 30 dernières années. La source de ce problème fait l’objet d’un débat, mais je signale que les médicaments psychotropes comme les antidépresseurs sont bien établis comme étant des tueurs de testostérone. La Ritaline, prescrite aux garçons par millions aujourd’hui pour le TDAH afin de supprimer ce qui pourrait autrement être décrit comme un comportement hyperactif masculin normal, a également été associée dans certaines études à une réduction de la testostérone et à une interférence dans la puberté. Enfin, les opioïdes ont également été identifiés comme responsables de la réduction de la testostérone. Alors que les États-Unis sont plongés dans une crise d’opioïdes, est-il étonnant que les garçons aient tant de mal à se transformer en hommes ?

Je citerais l’idéal féministe de contrôler le comportement masculin (souvent avec des drogues) comme faisant partie du problème. Combinez cela à la diabolisation de la masculinité dans la société et vous avez une recette pour l’effondrement de la civilisation telle que nous la connaissons. Les résultats deviennent très visibles.

Alors que la propagande féministe présente souvent les femmes comme les nouvelles égéries de la « transmission » et les arbitres de toute activité sexuelle à notre époque moderne (le mensonge du renversement des rôles), les résultats sur des hommes moins confiants et agressifs deviennent évidents. En Occident et dans des pays comme le Japon où l’influence occidentale est forte, l’admonestation de la virilité masculine a apparemment eu des conséquences extrêmes. La population n’est plus reconstituée et certains pays connaissent même des déclins abrupts.

Dans les sociétés où l’idéologie de gauche a produit un féminisme militant ainsi qu’un socialisme économique, l’ironie des conséquences ne peut être niée. Dans le socialisme, une population vieillissante a besoin d’un remplacement de plus en plus important par des jeunes afin de soutenir économiquement ceux qui prennent leur retraite, mais la réduction de la population a créé un vide croissant dans ce cadre socialiste. En réponse, les gauchistes de ces pays ont suggéré une immigration massive pour résoudre le problème. Pourtant, une grande partie de cette immigration provient de cultures orientales qui ont des croyances totalement contraires aux idéaux féministes.
La dérision féministe sur la masculinité les a amenées à importer les « cultures du viol » dont elles accusaient à l’origine les hommes occidentaux d’être les perpétrateurs. C’est normal d’en rire, je sais que je devrais.

Ce n’est que dans un cadre politiquement socialiste et collectiviste que les gens peuvent survivre sans une présence masculine forte. Supprimez une économie de consommation où la production a été mise de côté, supprimez les programmes d’aide sociale et d’admissibilité, supprimez l’État fournissant une aide sociale extrême et forcez les gens à être autonomes, et toutes ces absurdités féministes iront directement à la poubelle. Lorsque le système ne fournit plus tous les services, les gens se tournent toujours vers les hommes et la masculinité pour sauver la situation.

La masculinité est malsaine ?

Les faits suggèrent que nous devrions renverser complètement cette affirmation et dire que la masculinité est entièrement naturelle et que le féminisme est malsain. Le féminisme est une maladie, et la masculinité est le remède. [Avec la féminité, NdT].

Comme nous l’avons mentionné plus haut, contrairement au féminisme, la masculinité n’est PAS une construction sociale ou une idéologie, c’est une réalité biologique inhérente. Ce que les féministes présentent souvent comme des comportements « malsains » dans la masculinité sont simplement fabriqués ou exagérés, et je parle d’une perspective occidentale en particulier.

Alors que les hommes sont conçus pour être plus agressifs sexuellement, il n’y a pas de « culture du viol » dans la société occidentale. Nulle part dans le monde occidental, le viol n’est considéré comme acceptable. Il n’est protégé par la loi nulle part. Le mouvement #MeToo est une autre initiative de propagande qui vise à isoler des actions criminelles de quelques hommes choisis et à les généraliser à TOUS les hommes et à la masculinité en général. Le mensonge de la culture du viol est promu par des statistiques fausses et truquées. Le fait qu’une grande partie des abus sexuels signalés sont perpétrés par des femmes est également ignoré. Il est clair que le viol n’est pas le domaine exclusif de la masculinité.

Au-delà du mensonge selon lequel « tous les hommes violent », l’énergie masculine et l’agressivité sont réprimandées comme laides et perturbatrices. Tout le monde sait bien sûr que les hommes sont des sauvages.  Mais après une longue journée de viols, comment pourrions-nous avoir l’énergie de sortir à la recherche d’un approvisionnement régulier en bagarres ? Apparemment, nous le faisons selon les féministes, et nous encourageons nos fils à faire de même, ce qui perpétue le cycle de violence qui sévit dans le monde.

En vérité, l’agressivité masculine est canalisée dans de nombreuses choses saines qui aident la société. L’avantage concurrentiel pousse les hommes à accomplir plus – à réussir. Et même si, dans certains cas, il peut s’agir d’une poursuite égoïste, d’autres en profitent encore, car les hommes continuent à produire et à construire. En termes de violence physique, les hommes sont biologiquement évolués pour protéger et pourvoir aux besoins des autres. Le problème n’est pas les hommes ou la masculinité, mais une minorité d’hommes ET de femmes avec des tendances narcissiques et sociopathes inhérentes.

À moins que je n’aie manqué quelque chose, le monde est encore un endroit très dangereux à cause d’une minorité de psychopathes. Les hommes à caractère protecteur seront toujours nécessaires pour se défendre contre une telle criminalité. Le féminisme cherche en fait à diminuer les traits très masculins qui rendent la société plus sûre et plus équilibrée.

La masculinité est le remède

Le monde occidental dans son ensemble est en train de devenir un endroit très malheureux. Le suicide masculin est en hausse, mais n’oublions pas à quel point le féminisme nuit aussi aux femmes. Alors que les hommes sont plus susceptibles de réussir à se suicider, les femmes sont plus susceptibles de faire des tentatives. Même dans le sillage du mouvement pour les droits des femmes, le bonheur des femmes n’a cessé de chuter.

Je dirais que c’est en fait le féminisme et le culte de la justice sociale qui ont causé la misère des deux sexes en les éloignant de leur rôle biologique. Les hommes ne sont plus censés être des pourvoyeurs et des protecteurs, et leur énergie naturelle est attaquée comme destructrice pour la société. Les femmes ne sont plus censées nourrir les gens avec des instincts de nidification et un désir d’enfants ; elles sont censées abandonner tout cela pour assumer les rôles des hommes. La perte de nos impératifs biologiques nous conduit à la dépression, au suicide et à la chute de notre civilisation.
La seule solution qui me vient à l’esprit est que les hommes recommencent à se comporter comme des hommes, qu’ils s’organisent même autour de la masculinité et qu’ils s’appuient mutuellement dans leurs efforts pour atteindre leurs objectifs. Nous devons revenir à nos racines en tant que producteurs, fournisseurs, constructeurs et protecteurs et nous devons faire en sorte de le faire pour les bonnes raisons plutôt que pour celles que nous donne l’establishment.

Si vous-vous demandez pourquoi de nombreux gouvernements se sont intéressés aussi activement à soutenir les objectifs féministes et, dans certains cas, à transformer leur idéologie en loi, considérez ceci :

La masculinité peut être indépendante, indisciplinée et agressive. Une société dans laquelle la masculinité prospère est une société plus difficile à gouverner. Une société qui a fait de la masculinité un tabou serait plus facile à dominer. Les gouvernements socialistes en particulier soutiennent le féminisme parce qu’il sert leurs intérêts – maintenir les gens dociles et dépendants pour que l’élite dirigeante soit toujours sûre dans ses positions de pouvoir.

Mais que se passerait-il si la masculinité était à nouveau célébrée ?  Et si les hommes s’organisent comme les féministes sont organisées en groupes qui favorisent la résurgence de la masculinité en tant qu’élément naturel d’une société équilibrée ? Cela pourrait aider non seulement les hommes, mais aussi les femmes qui ont été infantilisées à tort par le mouvement féministe pendant des décennies. Et si la politique victimaire était finalement et complètement abandonnée comme une blague sans humour ou un mème ayant largement passé son apogée ? Ce serait un véritable cauchemar pour les féministes et un remède potentiel qui pourrait éventuellement inverser les dommages causés par leur idéologie.

Brandon Smith

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    La misogynie est le premier mot de la folie.
    Cela dit, Ne confondons pas le féminisme des « égalitaires » qui est dans l’erreur, avec le vrai féminisme.
    En effet, les programmes que les égalitaires soutiennent semblent faits par des hommes tant ils sont contraires aux vrais intérêts de la femme. Aussi, nous les croyons rédigés par les féministes, sincères ou non, qui luttent avec ces dames.
    Ce qui prouve le défaut de la méthode des égalitaires, c'est le peu de succès de leur campagne. Que d'années ! Que d'activité ! Que d'argent, même, dépensé dans une cause qui ne progresse pas ou peu, car leurs succès sont illusoires, ce qu’elles obtiennent ne change en rien la nature de l’homme.
    Nous ne voyons, nulle part, de résultats réels. Tant que les femmes se sont diminuées en demandant une égalité qui les rabaisse, elles n'ont pas abouti, c'est Celle qui osera dire toute la vérité, et remonter sur son piédestal qui réussira.
    Tant que les féministes n'ont pas montré aux hommes une femme ayant produit quelque chose de féminin, quelque chose que les hommes n'aient pas pu faire, ceux-ci ont déclaré que vous n'étiez qu'une armée de nullités, et si beaucoup d'entre eux ne sont pas devenus féministes, ce n'est pas parce qu'ils tenaient beaucoup à garder des privilèges injustifiés, c'est parce qu'on ne leur offrait pas une seule femme digne de leur admiration.
    Et changer les médiocrités masculines pour des médiocrités féminines, c'était piètre besogne. On ne changeait, en réalité, que le costume et le timbre de la voix, mais quant aux idées, elles restaient aussi fausses avec les égalitaires qu'avec les hommes seuls, c'était toujours « les idées régnantes ».
    Les hommes intelligents veulent mieux que cela, ils veulent une Femme « qui ne soit pas leur égale », afin qu'ils puissent trouver, en elle, toutes les grandes qualités que l’homme droit se plait à vénérer. Ils veulent, dans la femme, une manière de penser différente de la leur, ils veulent trouver, près d'elle, quelque chose à apprendre, quelque chose de nouveau qui les tire de l'ennui qui les endort, et donne à leur vie une direction nouvelle, à leur esprit une lumière directrice. Mais les criailleries pour obtenir des droits politiques les fatiguent sans les intéresser.
    […]
    Un des arguments les plus communs pour justifier la subordination des femmes est celui-ci : Elle a toujours existé ! S'appuyant sur l'histoire qui nous raconte à sa façon le passé de nos aïeules, on affirme que, de tous temps, les choses étaient ainsi.
    Voyons cela…
    https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.fr/
    Cordialement.

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