Article original de James Howard Kunstler, publié le 23 novembre 2020 sur le site kunstler.com
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
Outre les effets secondaires soporifiques de manger tous ces restes de dinde pendant trois jours de plus après la célébration de la gloutonnerie de jeudi, ce week-end de vacances était, d’un point de vue journalistique, aussi calme que la tombe de la momie, je veux plutôt dire que le sous-sol de Joe Biden. Pourtant, ces jours post-électoraux sont de bon augure. Les grands journaux et les plateformes d’information sur le câble ne rapportent rien d’autre que leur récit réconfortant de Biden et la montée en puissance de l’Ère des Éveillés – mais l’observateur occasionnel sent de puissantes intrigues tourbillonner dans les coulisses de Swamptopia [Swamp désigne le marais en anglais, Washington DC pour les initiés, NdT]. Quelque chose me dit que la scène est sur le point de s’animer cette semaine, voire d’exploser.
Il y a la question du Kraken. Peut-être que Sidney Powell ne parlait pas seulement au sens figuré du monstre des profondeurs qui rôde. Le Kraken, apparemment, est un véritable système informatique développé par le ministère de la défense (DOD) pour forger des programmes informatiques malveillants qui pourraient être déployés dans le cadre d’une cyber-guerre… ou d’élections louches. Miz Powell s’est occupée, pendant toute cette année, des problèmes juridiques du général Mike Flynn, l’ancien chef de l’Agence de renseignement de la Défense, accusé à tort par le FBI, maintenant gracié et donc libre de parler et d’agir. Pensez-vous que le général Flynn ne soit pas au courant des capacités de cyber-guerre de l’agence ? Ou qu’il ne connaît pas de techniciens militaires qualifiés qui peuvent expliquer, par exemple, devant un tribunal, comment le Kraken pourrait être utilisé ? Ou encore comment le Kraken est à l’intersection des deux programmes de piratage des élections appartenant à la CIA, Hammer et Scorecard ?
Ensuite, il y a la question de savoir où ces agences se situent les unes par rapport aux autres ces jours-ci. Ce n’est pas pour rien que le président a limogé l’effronté Ministre de la Défense Mark Esper et l’a remplacé par Christopher Miller, un guerrier des forces spéciales, qui officiait dernièrement, en tant qu’adjoint du ministre, chargé de la lutte contre le terrorisme, des opérations de soutien à l’information militaire (MISO), des opérations d’information, de la guerre non conventionnelle, de la guerre irrégulière, de l’action directe, de la reconnaissance spéciale, de la défense intérieure contre la menace étrangère, de la lutte contre la prolifération, des opérations spéciales sensibles.
Cela ressemble un peu à l’ensemble des compétences dont vous auriez besoin pour combattre les opérations de « résistance » de plusieurs agences gouvernementales américaines dans leur effort, qui dure depuis quatre ans, pour renverser le chef de l’exécutif et qui culmine dans ce coup d’éclat électoral – par exemple, la CIA. D’une certaine manière, quand je pense à la CIA, je pense au sinistre John Brennan, architecte du RussiaGate et probablement aussi d’une certaine manière à l’origine de l’activation de son protégé, le « lanceur d’alerte » (et agent de la CIA) Eric Ciaramella, la taupe de la mise en accusation [de Trump, NdT] qui a été autorisée à se retirer dans la forteresse de la CIA, sans conséquences, après son acte séditieux. Remarquez, M. Brennan twite comme un fou, ces derniers jours, pour dénoncer les sceptiques électoraux. Il s’inquiète de quelque chose ? Tout cela soulève des questions : quel rôle l’agence a-t-elle joué dans l’élection, avec ses irrégularités mystifiantes dans le décompte des votes ? M. Brennan exerce-t-il toujours une influence au sein de la CIA ? Et l’agence est-elle un ennemi du peuple ?
Ensuite, à votre avis, que s’est-il réellement passé à la ferme de serveurs informatiques de Francfort, en Allemagne, après l’élection ? Les conversations sur le web indiquent que le site de Francfort était une installation de la CIA, et qu’une sorte d’unité des forces spéciales de l’armée a fait une descente musclée après le 3 novembre, et a pris possession des serveurs informatiques qui étaient utilisés pour recevoir les résultats des votes sur les machines de Dominion aux États-Unis. Il y a même une rumeur selon laquelle certaines personnes auraient été blessées au cours de l’opération (non confirmé). Ces serveurs contiennent-ils des preuves réelles de falsification des votes ? C’est ce que je pense. Nous le saurons peut-être cette semaine.
Et si la CIA et d’autres acteurs – peut-être même dans des pays étrangers – s’efforçaient de truquer l’élection pour s’assurer que M. Trump soit finalement démis de ses fonctions, cela ne constituerait-il pas une sorte de trahison ? Le gouvernement américain est-il en guerre contre lui-même ? Si oui, le président n’a-t-il pas le devoir de faire quelque chose à ce sujet ? Est-il en train de faire quelque chose… dont le public n’est pas encore conscient pendant et après la semaine de vacances pour Thanksgiving ? M. Biden ou Kamala Harris sont-ils au courant de tout cela ? Des allégations (accompagnées de preuves concrètes) sont apparues en octobre, selon lesquelles M. Biden et sa famille auraient reçu de grosses sommes d’argent pour des services rendus par plusieurs pays considérés comme non amis des États-Unis. C’est peut-être juste un aparté de l’opération électorale, mais cela ne sent pas bon, compte tenu de la situation. Une autorité raisonnable pourrait désigner Joe Biden comme un risque pour la sécurité nationale. Une telle personne ne serait pas autorisée à prêter serment pour la plus haute fonction du pays.
Ainsi, avec Thanksgiving derrière nous, et Noël dans un mois (et un Noël Covid très chargé, en plus), la date limite pour la certification des votes électoraux des États et la réunion effective des collèges électoraux qui se profile à l’horizon, nous pourrions nous préparer à voir des choses très bizarres à Washington, DC. À moins que tout cela ne soit qu’un mauvais rêve… une « théorie du complot » … un ramassis de cinglés déplorables et maussades qui refusent de se plier et de s’en remettre sans broncher à leurs supérieurs, comme ces derniers le méritent. Je reste donc en attente… tout comme vous… sur les développements à venir.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et
un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le
subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui
font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Note du traducteur
Voici quelques commentaires de dedefensa qui y voit un changement de ton.
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