mercredi 13 juillet 2016

Les mondialistes exigent maintenant ouvertement la centralisation du Nouvel Ordre Mondial

Article original de Brandon Smith, publié le 6 Juillet 2016 sur le site alt-market
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr



 
Je l’ai dit à plusieurs reprises par le passé, lorsque les criminels élitistes commencent à admettre ouvertement leurs plans, cela signifie qu’ils sont prêts à lâcher le système actuel. Ils ne se soucient plus du tout que l’on connaisse leurs plans, parce qu’ils pensent que la victoire est inévitable.

 

C’est plus subtil et moins en évidence que les appels à un Nouvel Ordre Mondial publiés par le passé, c’est sûr. Cependant, à aucun autre moment je n’ai vu les financiers internationaux et leurs marionnettes, les portes-parole politiques, aussi assurés à propos de leurs appels à la centralisation mondiale, que dans le sillage de la réussite du référendum sur le Brexit. C’est comme si le Brexit avait inversé un commutateur dans le récit existant et mis en avant un flot de nouvelle propagande, le tout visant à convaincre le grand public que les banques centrales doivent unir leurs forces et agir comme une seule institution, afin de lutter contre une crise économique qui n’est même pas encore visible pour les non-croyants.

Bien que j’ai prédit l’activation de cette campagne de propagande dans mon article Brexit: Global Trigger Event, Fake Out Or Something Else ?, publié avant le vote du référendum, la vitesse à laquelle elle se développe est vraiment étonnante.

Maintenant, dans les circonstances actuelles du rallye post-Brexit de la semaine précédente (entraîné par l’espoir d’une intervention de la Banque centrale et un volume de transactions extrêmement faible), on pourrait penser que les appels globalistes pour la centralisation totale de la gestion de la politique financière ne font pas beaucoup de sens. Où est cette crise, contre laquelle les banquiers continuent de nous mettre en garde?

Comme je l’ai souligné en détail dans les articles récents, je crois que le Brexit est un événement déclencheur partiel d’une catastrophe future sur les marchés, qui a été conçue depuis de nombreuses années. Autrement dit, une calamité financière mondiale a été délibérément mise en scène par avance, et le Brexit est destiné à agir comme un bouc émissaire pour cela. Les fondamentaux de l’économie mondiale sont de plus en plus négatifs depuis des années, et seul l’indicateur du marché des actions pouvait apparaître comme positif.

Il y a beaucoup de gens qui supposent que les actions ont échappé au pire, après le référendum au Royaume-Uni, en raison du rallye du 4 juillet. Cependant, je dirais qu’ils ne devraient pas être trop à l’aise, vu le faible pic de volume d’actions échangées jusqu’à maintenant.

Ces types de rallye ne devraient pas être une surprise. Ils étaient fréquents au cours du crash sur les dérivés de crédit qui a frappé en 2008, à la suite des faillites de Bear Sterns et Lehman Brothers. En fin de compte, le marché action est un mauvais indicateur et les fondamentaux vont toujours gagner à la fin.

Comme le note Forbes dans une analyse étonnamment honnête, le moment Lehman de 2008 n’a pas été vraiment un moment du tout. Le crash des produits dérivés a été alimenté par de nombreuses faiblesses dans la structure de la bulle de la dette ; Lehman n’était qu’un élément avec un profil plus risqué, dans un désordre déjà chaotique. Lorsque la faillite de Lehman est devenue publique, les actions ont beaucoup plongé, à une vitesse assez semblable à celle qui a été enregistrée juste après le référendum sur le Brexit. Mais, une semaine plus tard, les actions étaient remontées et de retour près des mêmes sommets, très peu de temps avant que Lehman ne tombe.

La psychologie des investisseurs sur les marchés est toujours d’aller d’abord vers ce qu’ils connaissent et c’est ce qu’ils ont été conditionnés à faire, tout comme les chiens de Pavlov. Les investisseurs aujourd’hui, comme alors, ont été conditionnés à acheter après un repli, peu importe quoi. Bien sûr, une fois la réalité et les principes fondamentaux de retour, les actions sont reparties à la baisse seulement deux semaines plus tard.

Le Brexit ne va pas disparaître et les effets négatifs qu’il annonce sont encore à peine visibles à la population. Ce processus va peser activement sur les marchés dans les mois à venir, au fur et à mesure que les investisseurs vont continuer à perdre leur foi aveugle dans le système. Nous n’avons même pas encore commencé la partie et tout cela en supposant qu’il n’y aura pas d’autres moments catalysateurs au coin de la rue.

Au-delà de la mécanique de l’économie, les élites elles-mêmes sont souvent un bon test décisif, pour prédire ce qui est sur le point d’advenir dans le casino des marchés et en dehors.

Le fait que les médias financiers grand public soient maintenant inondés par des appels à des mesures extrêmes, en coordination avec la banque centrale et de nombreuses élites avertissant d’une plus grande crise, devrait être le sujet de préoccupation pour le public. Tout comme la Banque des règlements internationaux (BRI) et le Fonds monétaire international (FMI) ont averti d’un accident en 2007 et au début de 2008 qui s’est révélé exact, ils ont également mis en garde contre un accident en 2016. Post-Brexit, le chœur des avertissements des élites a chanté à l’unisson. Ils se sont rarement trompés sur une crise économique, justement parce que ce sont ces gens qui créent les conditions de cette crise en premier lieu.

George Soros continue de prétendre que le Brexit a « accéléré une crise financière sur les marchés », même après le dernier rallye boursier.

Bloomberg, à l’appui du président de la Banque centrale européenne Mario Draghi, a publié un article intitulé Draghi souhaite un New World Order que les populistes vont aimer haïr. Bloomberg plus tard a retiré le mot New dans le titre.

L’article répète un appel grandissant des banquiers centraux au monde entier, pour cesser de se préoccuper des politiques et des problèmes domestiques pour commencer à se coordonner au niveau mondial afin de faire face aux problèmes mondiaux. La BRI contrôle déjà la politique pour prendre des décisions pour toutes les autres banques centrales, comme c’est admis dans les infâmes Harpers exposant sur la BRI, dans un article intitulé Le règne sur le monde de l’argent. Mais ce n’est jamais mentionné par Draghi ou Bloomberg.

Fait intéressant, la BRI fait maintenant la promotion non seulement d’une coordination mondiale des politiques, mais aussi de règles mondiales pour toutes les banques centrales. Si la BRI contrôle déjà les décisions politiques de la Réserve fédérale, la BCE, et de tous les autres banques centrales, alors pourquoi veulent-ils que des règles globales soient mises en place pour ces mêmes banques centrales?
Ils font cela parce que le but, la fin du jeu, est de le faire accepter aux masses et même qu’elles exigent une banque centrale mondiale, que ce soit sous la forme de la BRI ou du FMI, ou peut-être toutes les deux combinées en une seule entité. Encore une fois, les élites utilisent la stratégie hégélienne problème-réaction-solution pour manipuler le public selon les volontés du contrôle globaliste.

La BRI a été mise en place il y a longtemps pour ce moment-là. En mai, par exemple, le chef économiste de la BRI Claudio Borio a fait valoir qu’un nouvel ordre monétaire mondial était nécessaire pour remplacer le système dollar. Ce nouveau système permettrait d’éviter la crise, en règlementant toutes les banques centrales nationales en vertu de règles qui les forceraient à agir de manière coordonnées, apparemment sous l’administration de la BRI elle-même. Maintenant, il semblerait que les banquiers centraux ont les débuts de leur crise, qu’ils envisagent clairement de mettre à profit.

Dans un autre article récent, Bloomberg appelle les banques centrales à « dire au revoir à leur parti pris domestique » ; faisant valoir que les économies nationales sont maintenant si entrelacées que les banques centrales ont toutes besoin de travailler selon un seul jeu de lignes directrices, en appui de l’économie mondiale plutôt qu’en appui de chaque économie nationale individuelle.

Le jour après le vote du Brexit, la Chine a déclaré sa volonté de faire travailler en étroite collaboration la Banque d’infrastructure asiatique d’investissement (AIIB) et la Banque mondiale. Pendant des années, j’ai souligné que les Chinois n’avaient jamais eu l’intention de faire de l’AIIB un système de lutte contre le FMI ou la Banque mondiale et que les Chinois travaillaient avec les globalistes, pas contre eux. Maintenant, nous en avons la confirmation ouverte.

Le Premier ministre chinois a également mis en garde contre un  effet papillon conduisant à une crise après la Brexit, et a appelé à « une meilleure coordination » entre toutes les économies du monde.
Les fonctionnaires de l’Union européenne vont tout faire pour suggérer la formation d’un super-État européen, dans le sillage du référendum au Royaume-Uni. Ce système servirait essentiellement à effacer les frontières politiques et les frontières souveraines, pour faire de l’UE une entité unique pour tout englober, y compris une seule armée européenne.

Les appels amplifiés pour la centralisation totale et un Nouvel Ordre Mondial se font plus pressants et je crois qu’ils sont une alerte rouge que quelque chose de très laid est sur le point de se produire.
Considérez ceci : les banques centrales ne pourront jamais gagner le soutien du public pour une politique centralisée à l’échelle mondiale ou une autorité économique mondiale, à moins de prouver leurs talents si un accident devait effectivement avoir lieu. L’accident n’a pas nécessairement besoin d’être immédiat et total, comme certains activistes du mouvement de la liberté le supposent. Il est plus susceptible d’être progressif et micro-géré, bien qu’aboutissant encore à un niveau de souffrance dans certaines régions, que l’on n’a pas vu depuis la Grande Dépression.

Une plus grande coordination bancaire nécessite plus de chaos et des exemples de politiques contradictoires, ce qui va probablement prendre la forme d’une guerre des monnaies entre certaines nations. Les élites doivent évoquer un théâtre, où certaines banques centrales travaillent à contre-emploi et gâchent toute reprise potentielle. Ils pourront alors faire valoir au public qu’une autorité internationalement reconnue et qui obéit à un système bancaire mondial unique est nécessaire pour éviter que ce genre de chose ne se reproduise jamais [Un modèle déjà éprouvé lors de la création de la Fed aux USA, où certaines crises avaient été artificiellement crées par pénurie de monnaie juste avant, pour rendre plus naturel ce projet de banque centrale, NdT].

Le concept des banques centrales travaillant à l’échelle mondiale plutôt que pour leur pays ne pourrait être vendu aux masses que si une catastrophe financière était déclenchée à l’échelle mondiale, qui surpasse les capacités de tout État-nation seul. Chaque initiative de banquier central suggérée après le Brexit nécessite une implosion financière afin de se justifier.

Dans mon prochain article, j’énumérerai les nombreuses raisons pour lesquelles je crois que le plan globaliste de centralisation et de Nouvel Ordre Mondial est voué à l’échec. Cela ne signifie pas, cependant, que de vastes efforts et des sacrifices ne seront pas nécessaires dans un avenir proche de notre part. Pour le moment, la vigilance est notre meilleure défense. Les élites nous disent exactement ce qui va se passer à travers leur comportement et leurs déclarations. Il est temps, pour ceux qui sont au courant du dessein plus global, de commencer à écouter si on n’y est pas déjà et se préparer en conséquence.

Brandon Smith

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